Remaniement ministériel de février : une farce à la Hollande?

Remaniement ministériel de février : une farce à la Hollande?

Après le psychodrame Taubira, qui a duré 4 ans, et qui s’est terminé en apothéose par un bras d’honneur du Garde des Sceaux à la règle républicaine, et au devoir de réserve (elle a tout de même rédigé, sur son temps de service entre novembre et décembre/janvier un opuscule destiné à être publié au lendemain de sa démission, date qu’elle a programmée de longue date pour pourrir la démarche du Gouvernement), le Peuple de France serait bien-fondé à s’interroger sur la représentation technique et politique de ce remaniement ministériel qui représente le cas d’école typique de ce qu’il ne faut jamais faire dans un gouvernement de la République française!

Les ministres partants

Décryptons ensemble l’information publique affichée sur le site internet service-public.fr ainsi que le décret du 11 février 2016:

Art. 1er. – Il est mis fin aux fonctions de :
M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international ;
Mme Sylvia Pinel, ministre du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité ;
Mme Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation et de la fonction publique ;
Mme Fleur Pellerin, ministre de la culture et de la communication.

Ok pour Laurent Fabius, qui, prudent, souhaite s’assurer 5 ans de fauteil prestigieux à présider le Conseil Constitutionnel avant la chute programmée de la gauche (bien qu’il ne connaisse pas la moindre notion de droit!). Il est volontaire. On sait qu’il allait partir. Il n’a pas vraiment brillé pas par son courage. D’autant plus qu’il se conserve d’autorité la présidence de la COP21. On peut d’ailleurs se demander si ce cumul de mandats est compatible avec sa nouvelle fonciton de magistrat. Mais pour ce « responsable mais pas coupable », après tout, on n’est plus à une erreur près!

Pourquoi diable se séparer de Sylvia Pinel, qui a été le meilleur ministre du Logement que Hollande ait sû nous donner? (Ok, il faut dire qu’après avoir choisi le pire de tous, en nommant une écolo qui a pourri le marché immobilier pour au moins 5 ans…, Pinel faisait office de génie). Grande question : était-elle informée? Mystère.

Pourquoi diable se séparer de Marylise Lebranchu, qui était considérée comme un (presque) bon ministre de la fonction publique?

Mais surtout: Pourquoi avoir annoncé le départ de Fleur Pellerin aussi tard! Et pour quelle raison? Elle n’avait pourtant pas démérité, et même si elle a commis des bourdes, ce fût probablement la moins cruche du gouvernement!  (Avec le recul je me demande si cette phrase est un compliment… dans le doute, je la conserve).

Pire qu’un limogeage, cette méthode propre à Hollande est symptomatique du mépris qu’il peut avoir pour autrui : à dégager avec préavis SMS… Le genre de cuistre à quitter une femme sur un post-it…

Les ministres (et secrétaires d’état) entrants

  • Jean-Marc AYRAULT – Affaires étrangères et développement international
  • Jean-Jacques URVOAS – Garde des Sceaux
  • Audrey AZOULAY – Culture et communication
  • Jean-MIchel BAYLET – Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales
  • Emmanuelle COSSE – Logement et habitat durable
  • Harlem DESIR – sde Affaires européennes, auprès du ministre des Affaires étrangères
  • Jean-Vincent PLACE – sde Réforme de l’État et simplification, auprès du Premier ministre
  • Barbara POMPILI – sde Chargée de la Biodiversité, auprès de la ministre de l’Environnement
  • Ericka BAREIGTS – sde Égalité réelle, auprès du Premier ministre

C’est là qu’on se marre…!

Rappeler J-Marc AYRAULT après l’avoir dégagé avec fracas au profit de Valls, c’est déjà cocasse en soit.

Faire entrer Emmanuelle COSSE, J-Vincent PLACE, J-Michel BAYLET et Barbara POMPILI au gouvernement alors qu’ils revendiquent une orthodoxie environnementale anti-gouvernementaliste, tient de la grande farce politique.

Rappeler Harlem DESIR, à qui Hollande a remis le hochet de président du Parti Socialiste, pour lui confier les Affaires Européennes aurait pu être intéressant si ce n’était un « secrétariat d’état » inféodé à JM Ayrault, preuve que le Gvt Hollande a du mal à comprendre l’importance et l’unicité de la diplomatie européenne face à la diplomatie internationale…

Le choix des fonctions

  • Affaires étrangères et développement international : Jean-Marc Ayrault ;
  • Environnement, énergie et mer, chargée des relations internationales sur le climat : Ségolène Royal ;

Stop ! Avez-vous bien compris? Ayrault est donc Ministre des Affaires Etrangères. (Et responsable aussi des Affaires Européennes, contrôlant Harlem DESIR).
Mais il ne pourra pas intervenir sur les relations internationales sur le climat, attribuées d’autorité à Ségolène Royal! Non plus que la COP21, dont Fabius se conserve d’autorité la présidence… (vous avez dit cumul des mandats?) Très pratique pour négocier les futurs traités. Un MAE amoindri… dans un concert de nations où la diplomtie nécessite la confiance. Autant envoyer un bouffon négocier les traités dans ce cas!

  • Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche : Najat Vallaud-Belkacem ;  Rien de positif à dire.
  • Finances et comptes publics : Michel Sapin ;
  • Affaires sociales et santé : Marisol Touraine ;
  • Défense : Jean-Yves Le Drian ;

Stop ! Avez-vous bien suivi les élections régionales? Le même J-Yves Le Drian élu président de la Région Bretagne, et qui s’est auto-autorisé le cumul de mandats. Sous prétexte qu’il se sentait indispensable… Soyons clairs, les cimetières sont remplis de gens indispensables!

  • Garde des sceaux, ministre de la justice : Jean-Jacques Urvoas ; Te Deum Taubira!
  • Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social : Myriam El Khomri ;

Stop : Savez-vous bien que Mme El Khomri veut interdire aux fonctionnaires travaillant à temps plein (35 heures) d’avoir une autre activité? Au prétexte que si le fonctionnaire exerce une seconde activité c’est qu’il n’est pas assez épuisé par sa fonction? Une vision tellement archaÏque du travail (non, le travaille n’épuise plus. Mais le manque d’argent oblige à travailler et à cumuler les postes!)

  • Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales : Jean-Michel Baylet ;
  • Intérieur : Bernard Cazeneuve ;
  • Agriculture, agroalimentaire et forêt, porte-parole du gouvernement : Stéphane Le Foll ;
  • Logement et habitat durable : Emmanuelle Cosse ;

Stop : Avez-vous bien suivi? Hollande a d’abord offert à la France un ministre écolo qui a détruit le marché du logement en France. Puis un ministre plus réactif qui a redonné un peu de confiance au marché (c’est tout de même une socialiste dure). Mais voilà qu’il reprend une écolo pure et dure, qui nous garantie le retour à la chandelle! Bien joué Hollande, pour restaurer l’économie et l’emploi!

  • Économie, industrie et numérique : Emmanuel Macron ;

Stop ! Avez-vous compris que Macron a été sanctionné? Il passe de Ministre d’Etat en deuxième rang protocolaire, au 13ème rang protocolaire! Savez-vous pourquoi? Moi non-plus. Peut-être la peur du succès? C’est vrai que ce serait dommage que la France avance…

  • Culture et communication : Audrey Azoulay ; No conosco la chica!
  • Famille, enfance et droits des femmes : Laurence Rossignol ;

Stop ! c’est quoi ce ministère de l’enfance?

  • Fonction publique : Annick Girardin ;
  • Ville, jeunesse et sports : Patrick Kanner ;
  • Outre-mer : George Pau-Langevin.

Les secrétaires d’État

  • Relations avec le Parlement, auprès du Premier ministre : Jean-Marie Le Guen ;
  • Égalité réelle, auprès du Premier ministre : Ericka Bareigts ;

Stop! Vous avez compris le terme? On est en pleine NovLangue là. Ministère de la Vérité… MInistère de l’Egalité « Réelle ». Car évidemment il existe une égalité « virtuelle » dans laquelle nous vivons tous. Et Hollande est le messie appelé pour nous faire sortir de la Matrice? Surréaliste! Du vrai Dali!

  • Réforme de l’État et simplification, auprès du Premier ministre : Jean-Vincent Placé ;

Stop! Avez-vous déjà écouté un discours de JVP? L’avez-vous compris? Pas moi! De là à s’inquiéter quand à la réforme de l’Etat et à sa simplification!!!

  • Aide aux victimes, auprès du Premier ministre : Juliette Méadel ;
  • Affaires européennes, auprès du ministre des Affaires étrangères : Harlem Désir ;

Stop! Avez-vous remarqué que les Affaires européennes ne sont plus une préoccupation de la France? Rappelez-moi dans quel continent se situe la France? Après être devenu la risée de l’Angleterre, et s’être fâché avec Merkel, puis Poutine, il veut sans-doute se fâcher avec l’Europe?

  • Commerce extérieur, promotion du tourisme et Français de l’étranger, auprès du ministre des Affaires étrangères : Matthias Fekl ;

Stop! Avez-vous suivi le rattachement de tuelle? Le Commerce extérieur est devenu une annexe du MAE, alors qu’il était jadis une composante essentielle du Ministère de l’Industrie. Au fait, Avons-nous encore un ministère du Commerce et de l’Industrie? Perdu! Juste un secrétariat d’état au Commerce et à l’Artisanat et à l’économie solidaire… Voilà ce qu’est devenue la France… Ne vous étonnez pas si l’on perd des emplois et qu’on gagne du chômage!

  • Développement et francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères : André Vallini ;
  • Transports, mer et pêche, auprès de la ministre de l’Environnement : Alain Vidalies ;

Stop! Personne ne s’étonne de la tutelle des Transports, de la Mer et de la Pêche au Ministère de l’Environement (Ségo)? Et pourtant! Ne voir les Transports et la Pêche que sous l’aspect nuisance environnementale, c’est un crime économique! La France est une plaque tournante du transport international; Sans politique audacieuse du transport et de la mer, nous resterons un simple carrefour, où les navires et les camions se contentent de passer sans s’arrêter. A endommager nos infrastructures sans créer de richesses. Dommage! Encore raté, tout ça pour plaire à la Première Kadine!

  • Biodiversité, auprès de la ministre de l’Environnement : Barbara Pompili ;
  • Enseignement supérieur et recherche, auprès de la ministre de l’Éducation : Thierry Mandon ;
  • Budget, auprès du ministre des finances : Christian Eckert ;
  • Personnes handicapées et lutte contre l’exclusion, auprès de la ministre des Affaires sociales : Ségolène Neuville ;
  • Personnes âgées et autonomie, auprès de la ministre des Affaires sociales : Pascale Boistard ;

Stop! Vous n’avez pas l’mpression de la redondance? De qui dépendra la personne handicapée sans emploi, agée et ayant perdue toute autonomie? y a t’il autant de divergence entre les problématiques de l’un et de l’autre pour en faire deux ministres différents? En cette période d’économie, un secrétaire d’état en moins, c’est toujours ça de gagné…

  • Anciens combattants et mémoire, auprès du ministre de la Défense : Jean-Marc Todeschini ;
  • Formation professionnelle et apprentissage, auprès de la ministre du Travail : Clotilde Valter ;

Stop! Avez-vous suivi l’évolution de la formation professionnelle? La destruction en règle des outils de la formation profesionnelle depuis 4 ans? Moi oui!

  • Collectivités territoriales, auprès du ministre de l’aménagement du territoire : Estelle Grelier ;
  • Commerce, artisanat, consommation et économie sociale et solidaire, auprès du ministre de l’Économie : Martine Pinville ;

Voilà! Le Ministère du Commerce et de l’industrie est devenu le Secrétariat d’Etat au Commerce, à l’Artisanat, à la consommation et à l’économie solidaire… Grandiose! On, sent le « grand projet » pour la France.

  • Numérique, auprès du ministre de l’Économie : Axelle Lemaire ;
  • Ville, auprès du ministre de la Ville : Hélène Geoffroy ;

Stop ! Avez-vous trouvé la différence entre le Sec. d’Etat à la Ville et celui aux Collectivités Teritoriales?

  • Sports, auprès du ministre de la Ville : Thierry Braillard.

Une gigantesque farce? Tous les commentateurs de ce remaniement considèrent que Hollande a « fait du Hollande »: Donner l’impression à son extrême gauche qu’il leur redonne la parole, tout en conservant ses choix incertains pour se préserver l’avenir. On sait tous commence celà va finir! en une faillite monumentale. D’autant plus cataclysmique qu’il y met l’essentiel de son temps de cerveau!

C’est à se demander s’il ne faut pas considérer son comportement comme de la trahison économique. Un geste de terrorisme intellectuel qui tue la France aussi sûrement que ne l’ont fait les terroristes armés. Et s’il ne conviendrait pas d’appliquer la déchéance de nationalité à ce président par défaut qui a été élu par la grâce de la trahison des centristes… Et si l’on étendait la déchéance de nationalité à François Bayrou? Les deux François au pilori, tomatés en place publique!

2Kismokton? Comme toujours, de vous, de moi, de la France.

Mensonges d’Etat : Peut-on encore avoir confiance dans la parole de l’Etat?

Mensonges d’Etat : Peut-on encore avoir confiance dans la parole de l’Etat?

On le pensait révolu, ce temps des mensonges d’Etat. Hélas, il semble qui revient comme le chiendent avec chaque nouveau gouvernement socialiste!

  • Qu’on se souvienne du Rainbow Warrior!
  • Qu’on se souvienne de la négation du gouvernement Jospin de la montée de la violence urbaine et de l’antisémitisme!
  • Qu’on se souvienne des affirmations lénifiantes du candidat-devenu-président Hollande!

Le Président Normal : Ainsi, le mythe du « président normal » n’aura pas tenu une année d’exercice. Le peuple français s’est vite rendu compte que les promesses de Hollandes n’engageaient que les idiots qui y avaient cru. Mais il est tout de même intéressant de relever qu’il a reconnu hier que le concept de « président normal » serait un concept « déjà vieux, ancien », à l’occasion du diner donné par l’Association de la Presse Présidentielle hier dans les salons de l’Ecole Polytechnique. On en a pourtant mangé de la fausse présidence normale, et des postures gouvernementales prétendument modestes. Tout çà pour ça!

Les impôts : Plus grave, de la parole du gouvernement sur son engagement de ne pas augmenter les impôts. Depuis le début de la campagne présidentielle il y a deux ans, jusqu’à ce jour, rien n’a changé dans la situation économique de la France. La crise économique était prévisible. Mais le couple Hollande-Ayrault a voulu nous faire accroire que la Gauche serait capable de créer le miracle économique que la France attends depuis les années 70! Lorsqu’il est revenu une première fois sur son engagement, en augmentant massivement les impôts, sans toucher notablement aux dépenses, pour l’année fiscale 2013, Hollande et son âme damnée se sont engagés à ne pas remettre le couvert en 2014. Et pourtant, à l’occasion des pinces-fesses du 14 juillet, ne voila-t-il pas que notre dégustateur de Flamby annonce de nouvelles hausses d’impôts pour 2014?

La Transparence fiscale: Plus symptomatique, aussi, l’épisode risible de la fausse transparence imposée après la découverte du « problème Cahuzac ». Découverte que de nombreux intervenants affirment ne pas être aussi ingénue, Hollande étant très fortement soupçonné d’avoir couvert son ministre, qui tout comme son trésorier de campagne, fait la part belle aux avoirs cachés en Suisse (ou ailleurs).

Le patrimoine des élus: Plus agaçant, cette capacité qu’a la Hollandie de faire des estimations ridicules de son patrimoine. Toute la profession est unanime à dire que le patrimoine du Patron est largement supérieur en valeur à ce qu’il a estimé…

L’inversion lexicale : Plus grave, enfin, le fait que chaque affirmation officielle du père Hollande ou du compère Ayrault se soldent par des mesures gouvernementales strictement inverses. Affirme-t’il vouloir maintenir la formation professionnelle, que son gouvernement fait sauter les incitations fiscales de formation en alternance dans les TPE!

Le déni comme méthode de gouvernement : Plus dangereux, enfin, le fait que le déni d’Etat redevienne une méthode de gouvernement en matière de maintien de l’ordre public:

PSG : Lorsque la fête du PSG fut gâchée, tout le monde a vu les images des supporters du PSG qui revendiquaient essentiellement être supporters du Quatar. Mais le gouvernement n’a retenu que la responsabilité d’un groupuscule de 50 jeunes supporteurs d’extrême droite. Et pourtant ce ne sont pas eux qui ont démembré la place du Trocadéro. Ce ne sont pas eux qui ont cassé les vitrines, mis le feu aux voitures. Les vidéos des événements montrent bien que la responsabilité de ces émeutes incombe non-pas au groupuscule d’extrême-droite, mais à la meute d’ultra-gauche persuadée que lorsque le PSG avance, c’est avant tout son sponsor, le Quatar, qui progresse!

Pour parler clairement, les images des vidéos prises ce jour là montrent essentiellement des jeunes d’origine ethnique d’outre-méditerranée. Des jeunes provenant essentiellement des banlieues. Ces jeunes dont le seul modèle d’intégration semble aujourd’hui être le maillot du PSG aux couleurs du Quatar…

Et à Brétigny, dans l’immédiateté de la catastrophe ferroviaire la plus importante que la France ait jamais connue depuis 30 ans, des témoins ont affirmé avoir assisté à des scènes de pillage des victimes, vives ou mortes.
Quelle fut la réaction des officiels? Avant même d’enquêter, le mot d’ordre a été passé : il n’y a pas eu de « vollerie » ou de « pillagerie » à Brétigny!
On a presque failli y croire, si ce n’est la plainte d’un sauveteur qui s’est fait dérober son téléphone portable…

On a presque failli y croire, si ce n’est … le rapport de la Direction Centrale des CRS qui fait état de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train.

Le Point fait état sur son site d’un rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l’opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS 37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux.

Le document ne soulève aucun doute. IL est précis, détaillé, et sobre:

« À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles »,

« Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes. »

« Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l’accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l’Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé…).

Démentis officiels : Visiblement les CRS, la Croix-Rouge et le Samu n’étaient pas au même endroit au même moment, puisque ceux-ci affirment n’avoir constaté aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale sur les lieux de l’accident.

Peut-on accuser les CRS de mentir? Ce n’est pas leur habitude. Un rapport de ces compagnies fait foi jusqu’à preuve du contraire. Or, les démentis officiels ne sont pas des preuves. Uniquement une parole publique, qui donne le ton et montre quelle politique de sécurité et de maintien de l’ordre public le Président Hollande et le Gouvernement Ayrault veulent donner à la France.

Le discours lénifiant de la gauche, qui revient comme en 92, montre ouvertement que le niveau de sécurité que ce gouvernement souhaite pour ses concitoyens, c’est un niveau de sécurité qui régresse aux pires heures du Moyen-Âge : une France qui laisse faire le pillage, les émeutes, le picorrage (méthode de rémunération des armées sous l’ancien régime, où les survivants des conflits récupéraient les armes et les chevaux des mort)!

Jadis déjà le Premier Ministre Jospin avait trébuché sur la prise en compte de la sécurité intérieure, pensant pouvoir cacher aux citoyens l’étendue de l’augmentation de cette violence urbaine.

Le gouvernement HOLLANDE/AYRAULT prends le même chemin. Et ce ne sont pas les efforts de Manuel VALLS pour se faire passer plus méchant qu’il n’est vraiment qui changeront la donne. Tant que la politique restera libertaire, les prisonniers continueront à se jouer de Taubira, et à jouer la fille de l’air, les mains attachées dans le dos. Comme ce dernier évadé de Lille Sequedin qui a fait déclarer par son frère qu’il sortait « pour les vacances » ou pour le Ramadan!

2Kismokton?

Comme d’habitude : du Con-Tribuable. De vous et moi. Du Peuple.
Ré-agissez!

République « Exemplaire », République « Parfaite » ou République « Responsable » ?

Faut-il une République « Exemplaire », une République « Parfaite » ou une République « Responsable »?

Quand le lynchage politique devient le mode d’exercice de la politique! 

Vahe Victis! Le malheureux Ministre du Budget Jérôme Cahuzac se fait honnir par son parti, par son gouvernement, par son premier ministre, Jean-Marc Ayrault et par son Président François Hollande avec une absence de courage qui n’a d’égal que la célérité à laquelle tout le monde l’enfonce, pour ne surtout pas être suspecté d’être éclaboussé par cette nouvelle peste! 

« C’est une faute, c’est une faute impardonnable. C’est un outrage fait à la République, d’autant que les faits reprochés sont eux mêmes intolérables, détenir sans le déclarer un compte à l’étranger. » Extrait verbatim de la déclaration de François Hollande le 3 avril 2013 à l’issue du Conseil des Ministres.

2kismokton!

Une faute? Certainement. Triplement : fiscale, politique et médiatique (il serait temps qu’on apprenne aux hommes politiques à ne pas répondre aux journalistes sur leur vie privée).

Une faute impardonnable? Mais qu’est-ce donc que la justice, si ce n’est le pardon après la sanction? Et que dire de la prescription? Du droit à l’oubli ? Notre président en fait trop. Les seuls actes impardonnables, à ma connaissance, sont les crimes contre l’humanité. La fraude fiscale, c’est une faute nécessairement pardonnable, après sanction!

Un outrage à la République? Quel est donc ce délire! Quel est l’outrage? Détenir un compte à l’Etranger n’est pas un délit. Sauf dans l’esprit de Hollande qui décidément n’aime pas les riches, qui le lui rendent bien!

Le délit, c’est de n’avoir pas déclaré ce compte. Mais en quoi est-ce à ce point outrageant? Après-tout, la fiscalité française autorise à avoir des revenus de source étrangère pour des activités réalisées hors de France. La fiscalité française n’est pas une fiscalité mondiale. Contrairement au droit américain, le droit français s’arrête à ses frontières. L’outrage fait à la République est des plus modéré! Les injures faites au président ou au drapeau heurtent bien plus la République. Et pourtant …

Don’t crack under pressure! De la part de celui qui dirige nos destinées, la République est en droit d’attendre un minimum de modération et de sang-froid. Le Peuple Français également. Notre président n’est pas « Tag Heuer ». Il « Crack under pressure »!

De César poignardé, Auguste disait au peuple Romain

« Il était mon ami, un ami sincère et juste, mais Brutus dit qu’il était ambitieux, et Brutus est un homme honorable… » William Shakespeare, Jules Cesar, Acte I Scène IX

Point de tels propos pour Jérôme Cahuzac, qui n’était pas mon ami. Mais néanmoins, la conspuation publique qu’il subit mérite qu’on s’interroge sur les raisons de la rumeur publique.

Cry Baby Cry! Nous avons ainsi entendu tour à tour tous les ministres du gouvernement cracher leur ire contre « le » ministre fautif, « la » brebis galeuse, l’unique responsable des malheurs politiques du gouvernement, en un mot contre le bouc expiatoire promis à Hazazel.
Nous avons entendu le Premier Ministre Ayrault venir se plaindre et dire « il m’a trompé »! Le pauvre chou!
Nous avons entendu le Président Hollande venir se plaindre et dire en 3 secondes avant de décoller, qu’il demandait une République Exemplaire et qu’il exigeait de ses ministres qu’ils fussent exemplaires. Gentil garçon!

Que recouvre ce déferlement de toute la Gauche contre ce médecin-ministre-prévenu-coupable maladroit ?

Poursuivre les faits ou poursuivre l’homme? Je n’entends pas, en voyant la curée contre M. Cahuzac, un reproche sur les faits, mais un reproche contre l’homme. Or, de quoi s’agit-il? D’avoir oublié (nécessairement sciemment) d’avoir déclaré deux comptes ouverts à l’étranger, qui détiennent des fonds qui, très probablement, auraient mérité une fiscalisation quelconque, à un moment où le désormais ex-ministre avait des fonctions privées, et qui pourraient s’ils étaient intégrés dans la base de calcul de l’ISF, contribuer à faire passer notre ex-ministre du côté honni des « riches »…

Dito :

« J’ai rencontré les deux juges aujourd’hui. Je leur ai confirmé l’existence de ce compte et je les ai informés de ce que j’avais d’ores et déjà donné les instructions nécessaires pour que l’intégralité des actifs déposés sur ce compte, qui n’a pas été abondé depuis une douzaine d’années, soit environ 600.000 €, soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris.  » Extrait de sa déclaration publiée le 2 avril 2013 sur http://www.jerome-cahuzac.com

Haîne et dégoût des riches : Pour un Président qui a fondé sa ligne politique sur la haîne et le dégoût du Riche, pour un Gouvernement qui a fondé sa ligne politique sur la spoliation des moindres richesses individuelles, celà fait évidemment très mauvaise figure. Celà mérite évidemment une sanction. Sanction aussi publique que les faits furent cachés. C’est là une conséquence de notre morale judéo-chrétienne, qu’au-delà de la sanction des faits, la réprobation morale s’attache à la volonté d’avoir dissimulé.

Bouc émissaire. Mais la sanction qui est apportée par la classe politique de gauche, dans cette affaire, n’est pas celle-ci. C’en est une autre, celle du bouc émissaire. Celle naïve qui prétend qu’en retranchant du groupe celui qui a fauté, on préserve le groupe de la colère divine.

Une république parfaite? Et lorsque Hollande et Ayrault, la main sur le coeur, appellent à l’élaboration d’une « République Parfaite », ils se trompent. Ils procèdent du même délire langagier que celui des promoteurs de l’hégémonie raciale ou cultuelle.
Car pendant toute la campagne présidentielle, puis celle législative, depuis les 11 mois du gouvernement et très probablement encore jusqu’aux municipales de 2014, la Gauche va nous resservir l’antienne du « monopole du coeur » et du « monopole de l’honêteté intellectuelle ».

Voilà tout de même un gouvernement qui, depuis 11 mois qu’il a été élu, reprends systématiquement les idées de droite, tout en affirmant sa supériorité intellectuelle « parce que de gauche ». Ainsi, la « morale » de droite est mauvaise, alosr que la « morale de gauche » est bonne. Ainsi, la limitation des allocations familiales par la droite est une honte, losrque la même par la gauche est une politique de justice sociale… Ainsi, l’augmentation des impôts par la droite est une attaque contre le pouvoir d’achat, mais la spoliation fiscale organisée par la gauche est une mesure de justice fiscale…. et tout est à l’avenant depuis 11 mois de présidence Hollande et de gouvernance Ayrault. Nous revisitons avec une mauvaise fois sans égale les constantes de la grammaire politique et économique. Plus égale Moins, Bien égale Socialiste. Mauvais égale Droite…

Et la « moralité des affaires » n’était pas le dernier des thèmes abordés. La Gauche s’est tellement targuée de son honêteté intellectuelle et de sa probité candide, qu’elle y a cru elle-même. Preuve de la puissance de la mythomanie politique!

Dans cette mythomanie, la Gauche s’est convaincue de sa supériorité morale sur toute autre formation politique. Qu’elle soit de gauche extrême, communiste, front de gauche ou socialiste, la Gauche se prête des vertus qu’elle ne maîtrise manifestement pas. Des qualités réelles ou supposées, attribuées à des personnes à raison de leur appartenance politique.

Celà ne vous rappelle donc rien?

Le racisme? La discrimination? L’attribution de qualités réelles ou supposées, à un personne ou à un groupe de personnes, en raison de leur appartenance à un groupe politique, religieux ou ethnique ?
Voyons! Et la loi sur la lutte contre l’incitation à la discrimination et à la haine raciale ?

Homo Socialus Bonus Est ? Car c’est bien de celà qu’il est question, côté Gauche! L’homme de gauche ne peut pas être mauvais. S’il a fauté, c’est nécessairement qu’il n’est pas ( ou plus ) de gauche. Bernard Tapie, et Dominique Strauss-Khan ont déjà tâté de cette discrimination politique. De cette logique de l’ostracisme. Cahuzac est le nouveau à tomber.

Pour le consoller, gageons qu’il ne sera pas le dernier. Car ce qui est bien avec cette politique de l’épuration, c’est qu’elle ne s’arrête vraiment jamais. La Terreur en 1793, a épuré largement plus qu’il n’en fallait. La nouvelle Terreur revient. Comme de juste elle est socialiste.

Révolutionnaire?

La vrai révolution, ce n’est pas de réclamer une République « Exemplaire ». Déjà à Rome, ne disait-on pas « La Femme de César ne peut pas être soupsçonnée » ?

La vrai révolution sera d’avoir une République « Responsable ». Où les individus seront jugés pour ce qu’ils ont fait, et non pour ce qu’ils disent. Où l’exemple politique ne doit être que positif, et où le procès ne peut jamais être expiatoire pour le groupe. Où jamais une sanction ne peut être « exemplaire », mais uniquement adaptée aux faits.

Quand au fond du droit, pour les faits dont M. Cahuzac est accusé, qui s’en moque? Je lui souhaite qu’il puisse bénéficier de la prescription extinctive de l’action publique. Si comme il le dit les fonds n’ont pas été mouvementés depuis plus de 5 ans, il y a de fait prescription pénale.

Vengeance ? Pour finir, il est toujours intéressant de s’interroger sur les vraies raisons qui ont poussé l’informateur inconnu à dénoncer Jérôme C. à Médiapart. La vengeance est généralement le moteur le plus évident de ces délations. Et pour avoir ces informations, encore faut-il avoir été bien intime avec le prévenu. Vengeance? Intimité? La vrai leçon à retirer de cette histoire, c’est qu’il ne faut jamais fâcher une personne qui détient des informations sensibles. UBS l’a appris à ses dépends lorsque la liste de détenteurs de comptes a été transmise aux services fiscaux français et américain. Jérôme C. l’apprend à ses dépends aujourd’hui. Douleur! 
Et compassion pour celui qui tombe! Car c’est un Homme!

Ariel DAHAN pour 2kismokton

Mariage pour tous : le premier pas de la deconstruction méthodique du lien de filiation!

Rz_115bMariage pour tous : le premier pas de la deconstruction méthodique du lien de filiation!

Le projet de loi sur le « mariage pour tous » est un geste manifeste de déconstruction du lien familial, au profit d’un lien « sociétal » artificiel. Cette tendance très marquée de la politique de gauche depuis la loi sur le PACS pose un réel problème philosophique, qui ne relève ni du statut de l’homosexualité ou des homosexuels, ni du mariage des homosexuels, ni d’une quelconque lutte contre une homophobie putative, mais en définitive de la main-mise que veut avoir l’Etat socialiste sur la famille : un contrôle ‘ »sociétal » décharné et en rupture avec le lien filial naturel, biologique.

J’en veux pour preuve un extrait du rapport parlementaire publié par l’Assemblée Nationale le 17 janvier 2013 http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r0628-ti.asp :

« À défaut de choix des parents, le maintien d’une règle d’attribution patronymique du nom de famille pour les seuls cas de filiation par le sang est susceptible d’introduire une rupture d’égalité entre les couples, suivant qu’il s’agisse d’une filiation par le sang ou adoptive. En effet, dans ce premier cas, c’est le nom de famille du père qui prévaudra, alors que dans le second, le nom sera choisi dans l’ordre alphabétique.

Afin d’y remédier, la Commission a modifié l’article 311-21 précité du code civil pour qu’en cas de désaccord ou d’absence de choix des parents par le sang, le premier nom de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, soit dévolu à l’enfant. »

Glose: Il faut faire l’analyse de ces deux paragraphes, dont la lecture rapide peut paraître juste insipide:

« À défaut de choix des parents, le maintien d’une règle d’attribution patronymique du nom de famille pour les seuls cas de filiation par le sang est susceptible d’introduire une rupture d’égalité entre les couples, suivant qu’il s’agisse d’une filiation par le sang ou adoptive. »

Quel étrange présupposé! Pour combattre la discrimination il faut supprimer la différence! Que voilà méthode brutale, qui ressemble à celle qu’adoptait jadis un aubergiste tortionnaire qui coupait les jambes des personnes dont les pieds dépassaient du lit! Pour eviter de peiner les enfants adoptés, il fadrait donc que les enfants biologiques perdent leur lien patronymique naturel? 2kismokton!

La discrimination ne disparaît pas simplement parce qu’on a raboté les angles. L’enfant biologique connaîtra toujours ses parents biologiques, et pourra toujours, si l’envie lui prenait en cour de récréation, discriminer son camarade dépourvu de parents biologiques connus. C’est très mal poser le débat que de l’ouvrir de cette façon. Ce n’est pas en tuant les parents biologiques qu’on améliorera le sort des orphelins! C’est plutôt en s’intéressant à leurs besoins!

De même que la suppression de la richesse, thème cher à la gauche bêlante, n’a jamais fait disparaître la pauvreté. Mais il est vrai que lorsqu’on est tous pauvres, il n’y a plus d’injustice ni d’inégalité. C’est dialectiquement incontestable. Mais humainement faux!

 » En effet, dans ce premier cas, c’est le nom de famille du père qui prévaudra, alors que dans le second, le nom sera choisi dans l’ordre alphabétique. »

Quoi de plus naturel puisque l’enfant issu d’une famille biologique dispose bien de parents biologiques. Il est normal qu’il bénéficie du nom de sa famille biologique. Dont les conventions, selont les pays, sont de prendre le nom « patronymique », étymologiquement le nom du père!
Quand à choisir le nom patronymique dans l’ordre alphabétique de l’un quelconque des deux parents homosexuels adoptants, je dois avouer que je n’y vois aucun inconvénient. On a vu plus con! Comme par exemple choisir de manière aléatoire. Ou fixer arbitrairement le nom patronymique par référence au mois de naissance. Après-tout, pourquoi conserver ce lien patronymique rétrograde? Passons tous à l’âge du citoyen révolutionnaire. Appelez-moi Fêtenat Thermidor! Ou Lundi Janvier!

2kismokton! 

« Afin d’y remédier, la Commission a modifié l’article 311-21 précité du code civil pour qu’en cas de désaccord ou d’absence de choix des parents par le sang, le premier nom de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, soit dévolu à l’enfant. »

Et voilà comment boucler la boucle et pourrir définitivement le lien patronymique filial.

Fier de sa race! Il existe des gens qui ont honte de leur race. Je ne suis pas de ceux-là et je revendique le droit et l’honneur de porter le nom de mon Père! De même que l’honneur de transmettre mon nom à mes enfants! Et si la loi a récemment changé, pour permettre d’accoler au nom du père le nom de la mère séparé d’un double tirret,  [nom_du_père]–[nom_de_la_mère] du moins le patrononyme conserve le lien historique de la filiation, puisqu’il permet de remonter la lignée paternelle.

Attribuer le patronyme alphabétiquement le plus bas revient à rendre le lien parental aléatoire. A le rompre. Pour les enfants adoptifs, rien de plus normal, puisqu’ils n’ont pas de lien parental biologique mais uniquement un lien parental « juridique ». Mais pour les enfants biologiques, qu’ils soient légitimes ou naturels, le lien patrinomique explique tout. Le premier étant le nom du père, sauf pour les enfants naturels reconnus par la mère en premier, où l’ordre des patronymes explique la situation familiale.

La convention sociale autour du patronyme a une réelle utilité. Rahan, fils des âges farouches, est également le fils de Crao. Le Patronyme sert à connaître l’ascendance, donc l’identité de l’individu. Avant d’avoir un prénom l’individu a un nom. Celui de ses auteurs.

Le danger du contrôle sociétal. Briser ce lien, c’est briser les racines de l’individu. C’est le soumettre au contrôle social. Au contrôle sociétal. C’est tenir grande ouverte la porte du totalitarisme. En effet, l’un des derniers droits qu’un homme se voit retirer, dans ces régimes totaliaires, c’est bien le droit de conserver son nom, son identité. Les juifs déportés dans les camps nazis étaient déshumanisés. On leur retirait leurs papiers. On leur gravait un numéro. Plus de patronyme. Juste un matricule.
C’est cette société qui s’ouvre au travers du « mariage pour tous ». Non pas du fait des homosexuels, mais du fait de ces enragés de l’égalité, ces fascistes de gauche qui imposent une pensée unique, et formatent les esprits par la terreur de l’homophobie. Ce sont eux, les hétérophobes.

Résistance humanitaire: S’opposer au projet de loi tel qu’il est présenté, ce n’est pas être homophobe. C’est être humain. On se moque bien du comportement ou des préférences sexuelles. Ce qui compte, c’est uniquement le risque des conséquences sociétales que cette loi va entraîner. C’est refuser une société à la Disney, où les enfants ne seraient que les neveux, sans lien filial. C’est refuser une société à la Orwell, où les enfants naîtraient en couveuse. C’est refuser une société où l’on fabriquerait l’enfant que la Société autoriserait!

Mythe de la filiation sociétale: Le rapport s’attache énormément à l’idée de la filiation « sociétale » des enfants adoptifs. Mais il commet une erreur. Les enfants adoptifs n’ont pas de filiation « sociétale ». Ils ont une filiation « juridique » qui vient réparer la filiation biologique défaillante. Quand au mythe d’une filiation « sociétale », c’est précisément l’inverse de la réalité. Celui qui prends le rôle de « parent social » est un usurpateur. Il est important de le dire et de reconstituer la réalité des filiations. Le « beau père » n’est pas un père. La marâtre n’est pas une mère. Ce sont des parents « sociaux » qui n’ont aucun rapport de droit sur l’enfant et n’ont aucune vocation à exercer des droits sur lui. Il ne faut pas que celà change, sauf à faciliter l’adoption à leur profit, ce qui est déjà le cas.

2kismokton?
De l’intérêt des enfants, et au final de la société!

 Ariel DAHAN

 

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin :
Mariage, Adoption, Procréation médicale assistée: la combinaision néfaste
Définition de l’hétérophobie, un nouveau fascisme social
Le mythe irréaliste du mariage homosexuel (Sylviane Agacinski)

Loi de finance : les violations constitutionnelles … et le débat parlementaire

Loi de finance: les violations constitutionnelles … et le débat parlementaire.

Le Conseil Constitutionnel a rendu ses décisions concernant les deux saisines opérées contre les lois de finance rectificatives pour 2012 et pour 2013. Ces décisions méritent un commentaire, tant les violations de la loi sont importantes, sur le principe.

I : La Décision n° 2012-662 DC du 29 décembre 2012

Cette loi avait été adoptée selon un processus qui avait manifesté une volonté farouche de la majorité de passer outre le débat parlementaire. En effet, pour éviter les débats susceptibles d’être sucités par l’opposition (UMP) sur les textes présentés, et après que l’Assemblée Nationale en ait adopté le texte en première lecture, la majorité socialiste du Sénat a décidé de le rejeter en bloc, avant tout débat, ce qui a eu pour effet de renvoyer le texte immédiatement au vote de l’Assemblée Nationale, privant ainsi les sénateurs UMP de leur droit d’amendement, et surtout de leur droit de débat au nom du peuple français.

Ce comportement avait heurté plus d’un démocrate. Il aurait été honni dans tout autre pays que la France, ou certaines démocraties « populaires » exotiques. IL relève d’une maîtrise stalinienne du débat public. C’est une honte que la majorité socialiste de François Hollande et Jean-Marc Ayrault devra supporter pendant longtemps et qui lui restera attachée pour toute sa législature!

Les sénateurs frustrés de leur droit de débat, et privés de leur mandat de représentation nationale, au nom du peuple français, ont saisi le Conseil Constitutionnel.

Làs, le Conseil Constitutionnel n’a pas osé aller trop loin dans la censure du législateur. Revendiquant le détournement de procédure mis en oeuvre par la majorité dans la mesure où l’opposition n’avait manifesté aucune volonté d’obstruction lors de l’exame du projet, , les sénateurs font valoir l’entrave au débat démocratique, l’entrave au fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels et l’entrave au droit d’amendement, garanti par l’article 44 de la Constitution de 1958.

Dans les faits, si l’Assemblée Nationale était parvenue à un vote majoritaire sur le projet de loi de finance pour 2013, dès le 20 novembre 2012, le Sénat avait rejeté la première partie du projet le 28 novembre, ce qui empêchait la discussion de la seconde partie du projet (souvent la plus intéressante des lois de finance). Une commission mixte paritaire a échoué, le 6 décembre, à proposer un texte de consensus. De sorte que le 14 décembre, l’Assemblée Nationale a adopté le projet en nouvelle lecture.

Renvoyé au Sénat pour vote conforme, le président du groupe Socialiste (majoritaire) a soulevé le 18 décembre la « question préalable » à la la délibération du projet de loi de telle sorte que l’ensemble des sénateurs comprennent que l’objectif était d’accélérer la procédure d’adoption du texte par le Parlement, plutôt que de s’opposer au texte qui lui était soumis. En effet, le groupe socialiste tirait les conséquences du rejet du projet en 1ère lecture, et de l’absence de majorité requise pour l’adoption du projet de loi.

L’adoption de la question préalable a permis au Gouvernement de s’adresser directement à l’Assemblée Nationale, (art. 45 al.4 Constitution 1958) de statuer définitivement. Le projet de loi était ainsi adopté le 20 décembre 2012.

– SUR LA PROCÉDURE D’ADOPTION DE L’ENSEMBLE DE LA LOI :

Le Conseil Constitutionnel a rappelé, dans sa décision, que

« …le bon déroulement du débat démocratique et le bon fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels, supposent que soit pleinement respecté le droit d’amendement conféré aux parlementaires par l’article 44 de la Constitution et que parlementaires comme Gouvernement puissent utiliser sans entrave les procédures mises à leur disposition à ces fins ; »

Ce rappel du principe constitutionnel marque la volonté de la haute juridiction de faire de sa décision une jurisprudence. Mais comme c’est l’habitude tant en Cassation que devant le Conseil Constitutionnel, les principes jurisprudentiels sont toujours créés à reculon, en posant le principe et en s’empressant de reconnaître que, dans les faits, le principe n’a pas été violé.

Limites : Le Conseil Constitutionne, manifestement troublé par son audace, (ce n’est pas tous les jours qu’on accuse un gouvernement élu de bafouer les principes de la démocratie, et de faire entrave au débat démocratique, en bref d’être despotique) pose immédiatement après ce principe une limite, qui est celle de l’abus de droit:

« Considérant que cette double exigence implique qu’il ne soit pas fait un usage manifestement excessif de ces droits ; »

En définitive, la décision du Conseil Constitutionnel apparaît purement factuelle :

« Dans les conditions où elle est intervenue, l’adoption de la question préalable lors de l’examen du projet de loi en nouvelle lecture au Sénat n’entache pas d’inconstitutionnalité la loi déférée ; »

Soit!

Reconnaissance de culpabilité : Ainsi, le Conseil Constitutionnel reconnaît que la majorité dirigeante a détourné un pouvoir constitutionnel à des fins autres que celles prévues par la constitution (le blocage institutionnel), mais considère que, dans les faits, ce comportement (la question préalable destinée à courcircuiter le débat sénatorial) n’a pas violé le processus constitutionnel de vote de la Loi de Finance pour 2013! Après le « Responsable mais pas coupable » d’un précédent gouvernement de gauche, voici le « Coupable mais pas responsable » attribué au Gouvernement Ayrault !

2kismokton?

Que l’on est loin du principe posé! Que nous sommes loin du principe de l’indépendance des pouvoirs exécutif et législatif!

Dans d’autres pays, le débat fiscal est tel qu’il met en danger politique le président des Etats Unis nouvellement réélu, ou la majorité sénatoriale en poste.
Au Royaume Uni, la démocratie s’est obtenue au travers du vote du budget et de l’impôt.
Mais en France, la démocratie est soluble dans la fiscalité! L’intérêt général des finances publiques prime sur les principes de démocratie et d’indépendance des pouvoirs.

On peut – on doit – regretter la prudence du Conseil Constutionnel. Il faut parfois conspuer les juges lorsqu’ils bafouent les droits des citoyens – dont le droit de débattre du budget et de la loi fiscale, bref de débattre de l’impôt. En 1789, l’impôt était déjà l’un des motifs de la révolution. Faudra-t’il une nouvelle révolution?

Le seul point positif que je retiens de cette décision tient au fait que le Conseil Constitutionnel a définitivement rappelé le principe:

« Le bon déroulement du débat démocratique et le bon fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels, supposent que soit pleinement respecté le droit d’amendement conféré aux parlementaires par l’article 44 de la Constitution et que parlementaires comme Gouvernement puissent utiliser sans entrave les procédures mises à leur disposition à ces fins ; »

Beau principe, rappelé dans un arrêt qui fera jurisprudence, et qui trouvera à s’appliquer. Une prochaine fois. Peut-être…

2kismokton? Devinez!

A suivre : II : Les autres violations constitutionnelles

Il n’y a plus d’égalité devant l’impôt en France!

abolition privilèges caricatureIl n’y a plus d’égalité devant l’impôt en France!

C’est un constat bien rude que je fais. Mais il repose sur une réalité certaine et documentée.

Naguère, l’impôt était un outil de redistribution et de partage. Il servait à assurer une égalité relative des citoyens devant les charges publiques.

Non pas qu’il ait eu pour objet d’interdire les constitutions de patrimoine, les créations de fortunes ou les accumulations de richesses. Mais simplement qu’il avait pour tâche de financer les besoins nécessaires de l’Etat par une participation symbolique minimale de tous, et proportionnellement adaptée aux ressources de chacun.

Point d’impôt confiscatoire d’une fortune donnée, point d’impôt pénalisateur d’une activité donnée, point d’impôt limitateur d’une opération économique donnée. L’impôt se voulait être neutre, et frappait indifféremment toute sorte de revenu ou de patrimoine de la même manière.

Puis vint l’impôt incitatif. Celui par lequel l’Etat oriente l’activité économique, en invitant les investisseurs, les opérateurs économiques, à investir dans tel secteur plutôt que dans un autre. L’idée était courageuse, pour l’Etat. Partant du principe que l’Etat est un mauvais opérateur économique, il était plus intéressant et moins onéreux d’inciter les opérateurs à investir dans un secteur géographique défavorisé plutôt que de recourir à des subventions ou à des financements publics directs. Ce furent les lois de défiscalisation, les niches fiscales, les « privilèges » de bouilleurs de cru et autre tourneurs de pipes…

Ces privilèges, que la nuit du 4 août 1789 avait pourtant eu pour objet d’anéantir, se sont reconstitués. Sur d’autres têtes, d’autres secteurs. Mais ne nous y trompons pas. La révolution française fut, en partie, menée pour une meilleur justice fiscale. Et les privilèges reconstitués, s’ils ne sont pas donnés par la naissance au titre des droits féodaux, sont conférés à la fonction ou à l’activité économique. Ce qui est à tout le moins plus républicain qu’un privilège héréditaire!

abolition privilèges caricature

Caricature – Abolition des privilèges, nuit du 4 août 1789

L’égalité des citoyens devant l’impôt peut couvrir deux notions très différentes : l’imposition proportionnelle ou l’imposition à taux fixe. Et l’on comprends aisément que cette notion d’égalité se comprends au strict pied de la lettre lorsqu’on parle d’une imposition à taux fixe, ou dans une logique très éloignée, mais plus idéologique s’agissant d’un impôt proportionnel, où le plus riche paiera proportionnellement plus que le plus pauvre, précisément parce que le prélèvement lui manquera moins.

Faire payer les riches – Un impôt de 10 € correspond à une heure de travail au salaire SMIC. Mais il correspond à 20 minutes de travail à un cadre d’entrée de game. Au nom de l’égalité il était aisé de prélever plus aux riches. De « faire payer les riches ». Ce qui se fait depuis longtemps.

La TVA et les impôts indirects a tout modifié. La TVA est l’impôt le plus injuste qui soit, bien que totalement égalitaire. Car il touche toute opération économique, et frappe en dernier lieu la consommation finale. Or dans le budget d’une famille pauvre, la consommation représente 80 % de la dépense, et la TVA 20% de cette proportion, soit 16% du budget total, alors que dans une famille plus aisée, la consommation pourra ne représenter que 20 à 30 % de la dépense, et la TVA uniquement 4% du budget. Même si en valeur absolue les chiffres sont identiques, en capacité contributive le pauvre paye plus que le riche, et ce n’est pas équitable.

Qu’en est-il aujourd’hui, après 220 ans d’évolution fiscale?

Nous sommes passés d’un système de remise à plat de la fiscalité basé sur l’équité et la faculté contributive à un système qui flirte avec la spoliation des richesses.

Loi fiscale scélérate ! La loi fiscale du premier gouvernement Ayrault/Hollande pourrait faire partie de ces lois scélérates tant elle est abominable. Non-seulement ne promet-elle pas le grand soir fiscal, de la réforme tant attendue de la fiscalité et de l’annulation des niches fiscales inutiles ou contre-productives, mais en plus elle contribue à créer des inégalités plus grandes encore.

Elle est d’incitation spoliative! En autorisant le cumul d’impositions sur un même bien ou une même ressource, et en retirant les correctifs fiscaux permettant de limiter l’impôt supporté par une seule personne économique à une proportion acceptable de prélèvement, la loi fiscale en arrive à mettre en place des situations où l’imposition réelle dépasse la capacité contributive du redevable. Le cumul de l’impôt sur le revenu, de l’ISF, de l’impôt sur la plus-value et de toutes les taxations contraintes (taxe d’habitation, taxe foncière…) peut dépasser 100% des revenus. Il s’agit bien d’une spoliation massive des richesses, dont le Conseil Constitutionnel est saisi.

L’ISF lui-même, initié sous Mitterrand, avait une optique spoliatrice avouée. IL s’agissait, par prélèvement réitéré sur la fortune existante, d’écréter les patrimoines et de les ramener en dessous de la norme fiscale nouvellement imposée. Il s’agissait bien d’une spoliation. Mais au moins n’était-elle pas « totale ».

Elle est contre-productive! En pénalisant les opérateurs économiques par la surtaxation des plus-value, elle incite ces mêmes opérateurs économiques à ne pas valoriser leurs fonds de commerce, et à percevoir au jour le jour le bénéfice accumulé, plutôt que de le réinvestir. Or, la richesse se crée par l’épargne, et la plus-value de cession d’un fonds de commerce n’est rien d’autre que la valorisation de l’épargne réalisée sur le bénéfice du travail économique à long terme. Ainsi, demain, pour éviter d’être taxé sur la cession d’un fonds de commerce, sera-t’il probablement plus intéressant de ponctionner son commerce de salaires et de charges privatives, en annihilant immédiatement la capacité d’investissement liée à cette épargne initiale.

Elle est inégale! Elle touche essentiellement les petits revenus ainsi que les patrimoines qui ne peuvent pas s’exiler hors de France. Est-on riche lorsqu’on a travaillé 20 ans dans son commerce, qu’on n’a prélevé que le stricte minimum et qu’on réalise une plus-value honorable en le cédant? Faut-il nécessairement prendre sa retraite pour ne pas être spolié? N’est-il pas plus intéressant de percevoir sa « fortune » et de pouvoir la réinvestir ultérieurement? Car c’est bien la circulation du capital qui crée la richesse.

En permettant aux plus aisés d’entre nous de s’exiler et d’éviter ainsi l’imposition de la plus-value, la loi fiscale et ses amendements ‘ »pigeons » a montré le peu de cas qu’elle faisait de l’équité.

En revanche, le peuple se souviendra longtemps du « Je n’aime pas les riches » craché un jour par le candidat François Hollande. Pour le plus grand malheur de la France!

Et la Gôche de Hollande/Ayrault a réussi ce que la droite n’aurait jamais osé faire : le retour à une démocratie censitive! Une démocratie où les intérêts économiques permettent de faire modifier la loi fiscale. Une démocratie où les plus riches participeront plus à l’éllaboration de la loi, puisqu’à défaut, leur exil entraînera l’asphyxie financière de la France.

2kismokton? Comme d’habitude : De vous et moi!

Energie et tarif social : projet de loi usine-à-gaz et inefficace

Le gouvernement Ayrault a déposé son projet de loi à l’Assemblée Nationale. Un projet visant à aider les catégories sociales défavorisées, pour diminuer la part de l’énergie dans leur budget habitation.

 Idée intelligente au départ, teintée d’écologisme s’il s’agissait d’y joindre une meilleur isolation des masures, le projet risque de tourner à la farce socialiste d’une université d’été ou à l’usine à gaz sioviéto-ukrainienne! 

Explication rapide: Le projet vise à diminuer de 3 à 10% le tarif de l’énergie (électricité ou gaz de ville, mais aussi les énergies hors réseau telles que fioul domestique, bois, charbon ou gaz en bouteille) une partie de la consommation de chaque ménage. Une partie seulement, et pas « toute » la consommation. C’est là que les athéniens s’attegnirent!

Cette partie de consommation « subventionnée » correspondra à ce que le gouvernement considère être « le besoin de base » de l’hommo-socialicus. Besoins de base en chauffage, en cuisine et en lumière.

Le projet prévoit 3 niveaux de besoins, selon le nombre d’occupants et la zone géographique. On imagine aisément qu’on se chauffe plus à Arras qu’à Nice! Mais comment déterminer le besoin de chauffage d’une famille de 5 enfants dans un 2 pièces par rapport à une famille de 2 enfants dans un 200 m2? Les rumeurs autour du texte du projet, qui n’a toujours pas été rendu public à ce jour par l’Assemblée Nationale, permettent de tout imaginer.

Une fois la consommation « de base » dépassée, tout le reste deviendra de la consommation « de confort », et de « luxe » qui, si elle n’est pas subventionnée, sera en revanche facturée plus cher qu’elle ne l’est actuellement! Manière de faire passer une augmentation des tarifs en ayant l’air de faire un cadeau aux plus pauvres!

Certains ont le mot pour rire. Mais au Gouvernement Ayrault, Ils ont la dialectique qui tue!

Jusqu’à présent, toutes les personnes interrogées (hormis François Bottes, président PS de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée Nationale, mais on s’en serait un peu douté) est contre ce projet:

Les écologistes, qui réclamaient une tarification différenciée dans un but de maîtrise de la ressource énergétique, considèrent qu’une consommation subventionnée sans travaux d’isolation, c’est contre-nature.
Les économistes voient déjà les effets d’aubaine des propriétaires des résidences secondaires, qui diminueraient drastiquement leur consommation de base les 3/4 de l’année. Une résurection du tarif « résidences secondaires » qui a eu existé, et qui permettait un tarif ridiculement faible 10 mois dans l’année et un tarif plein pendant les 2 mois d’été!

Le plus simple eut été d’élargir les tarifs sociaux de l’énergie. Et d’y mettre comme condition des travaux d’isolation imposées aux propriétaires des logements bénéficiaires de ces tarifs sociaux. Avec une déductibilité fiscale éventuelle.

Mais c’était visiblement trop simple, et pas assez polémique!

2kismokon?J’ai bien une idée. Et vous?

Après avoir critiqué le retour de l’instruction civique, la Gauche propose le retour de la « morale » à l’école!

Vincent Peillon a déclaré dans une interview pour le JDD publiée hier http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Vincent-Peillon-veut-enseigner-la-morale-a-l-ecole-550018 son souhait d’intégrer l’enseignement de la morale laÏque dans le programme scolaire dès la rentrée 2013.

Morale de gauche / Morale de droite? Interrogé par le JDD, le ministre de l’enseignement national déclare qu’il n’y a pas de différence entre morale de gauche et morale de droite. Il appelle à une morale « commune ».

« Je pense, comme Jules Ferry, qu’il y a une morale commune, qu’elle s’impose à la diversité des confessions religieuses, qu’elle ne doit blesser aucune conscience, aucun engagement privé, ni d’ordre religieux, ni d’ordre politique. » V. Peillon, JDD, 1er septembre 2012.

L’offre est généreuse. Elle renvoie au siècle des Lumières et à l’Honête homme. C’est une proposition nécessaire compte tenu du délitement permanent du sens moral et du sens civique de la population française, que l’on peut constater dans la multiplication des cas de violence « gratuite ».

Cependant Vincent Peillon veut se différencier du lot des moralistes, en affirmant (sans réellement convaincre) que la morale est supérieure au civisme; que les cours de morale version gauche qu’il propose sont supérieurs aux cours d’instruction civique voulus et mis en oeuvre sous la présidence Sarkozy.

Courageux, venant du « peuple de gauche »!

Toutefois, le projet aurait été plus convainquant si la Gauche n’avait pas passé 5 ans à reprocher au gouvernement Sarkozy/Fillon sa politique de réintroduction de l’instruction civique. Car il faut bien avouer que la population française fait partie des peuples les moins civiques d’Europe! Et que la différence entre les peuples saxons et nordiques, réputés pour leur civisme, crève continuellement les yeux, sur les pistes de ski, sur les plages, dans les campings, sur les autoroutes… Le français est, quoi qu’on en dise, un individu qui s’est construit « contre » la règle commune. Nicolas Sarkozy a eu raison de relancer l’instruction civique.

Un projet intéressant : Le projet de Peillon d’introduire la morale est également intéressant, si ce projet est « normatif ». Cependant, telle ne semble pas être l’idée poursuivie par Vincent Peillon. J’en veux pour preuve les réponses qu’il donne à Adeline Fleury, journaliste au JDD:

Exemplarité: Le professeur est le premier visé par ce propos. Il doit être exemplaire dans son comportement, de même que la société doit lui apporter tout le respect qui lui est du. Mais là où le propos de Vincent Peillon est marqué par un relent gauchiste lénifiant, c’est qu’il met sur le même pied le respect du aux maîtres et le respect que le professeur doit manifester à l’égard des élèves. Or la relation professeur/élève n’est pas une relation bilatérale mais une relation unilatérale descendante: le savoir va du professeur à l’élève. Et à ce titre, l’obligation de respect doit être également plus forte pour l’élève que pour le professeur. Toutefois son propos est à noter en ce qu’il est innovant pour la gauche:

« Si la société conteste son autorité, le moque ou même l’injurie, alors il n’y a pas de raison pour que l’élève le respecte. Nous avons besoin d’un réarmement moral. C’est pourquoi nous devons tous soutenir nos professeurs. » V. Peillon, JDD 1/09/2012

Marquer le respect pour le professeur?A la question de savoir s’il fallait réintroduire la coutume de se lever quand le professeur entre dans la classe, Vincent Peillon botte ne touche et évacue l’information, preuve que son projet n’est pas encore aussi fort qu’il l’exprime.

Crainte de l’ordre moral : La crainte typique de la gauche contre l’Ordre moral réapparait immédiatement. Il appelle ainsi à

« ne pas confondre entre morale laîque et ordre moral. »

2kismokton!

Se lever, c’est manifester ouvertement son respect. Le public le fait pour les artistes ou les sportifs. Il me paraît indispensable que celà soit symétrique pour les professeurs!

Pour Vincent Peillon « C’est tout le contraire ».

« C’est tout le contraire. Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix. Je ne crois pas du tout à un ordre moral figé. Je crois qu’il faut des règles, je crois en la politesse par exemple. »

2kismokton!
Ainsi, il faudrait extirper l’élève de la dangereuse influence de la famille?
Ainsi, marquer le respect à son professeur ne serait qu’une question de « liberté de conscience »? de « politesse »?
Malheureusement, la gauche a toujours autant de mal à évoquer la Morale comme source normative. Depuis Bergson, rien n’a changé!

Hommage au drapeau? Encore une anomalie ou un raté de Peillon! Il ne résiste pas au piège tendu par la journaliste. Il refuse de réinstaurer l’hommage au drapeau, au prétexte de la nécessaire différence entre le patriotisme et le nationalisme. Là encore, il une erreur profonde.

Le patriotisme est une nécessité qui s’impose à tous les pays. Ainsi, le patriotisme est naturel dans des pays d’immigration tels que les Etats Unis, ou en Russie, peuple qui se définit par son attachement à « la mère patrie ». Mais il n’y a qu’en France que la patriotisme a mauvaise presse. Au point que le nationalisme devient inquiétant ab-initio, même s’il n’est porteur d’aucune exclusion et d’aucun ostracime.

Enseigner La Marseillaise à l’école? Apprendre l’hymne national semble le seul enseignement nationaliste « évident » pour Vincent Peillon.

Formation des Professeurs : Point positif, Vincent Peillon a conscience de la difficulté à enseigner la morale et du besoin de former (réformer?) les professeurs.

« Si les professeurs ne sont pas formés pour l’enseigner, cela ne sert à rien. C’est à tout cela que je veux remédier. La bataille que doit mener l’école est aussi une bataille des valeurs. » V.Peillon, JDD 1/09/2012

Donnons-lui en acte, et remercions-le de ce truisme! Après avoir prôné la destruction du sens moral au nom de la liberté pendant 40 ans, la gauche vient de prendre conscience de danger dans lequel elle a plongé la société. Et c’est tout à l’honneur de Vincent Peillon que de tenter de le rectifier. Son projet manque encore de contenu, et certaines erreurs sont à reprocher. Mais espérons que l’année scolaire 2012/2013  permettra de l’afiner. Dans notre intérêt commun.

Hollande veut réformer l’ONU ! Tartarin à l’ONU ?

Notre président « normal » à nous, que le monde entier nous moque à grandes tapes sur les cuisses, vient de sortir une nouvelle hollanderie. Ou une tartarinade. Je ne sais plus…

A l’occasion de la conférence des ambassadeurs, le Président Hollande a évoqué la situation de la Syrie et en a tiré comme conclusion que le Conseil de sécurité de l’ONU aurait besoin d’une réforme!

Pour Hollande, le véto exprimé par la Russie et la Chine sur une résolution concernant la Syrie aurait fortement affaibli l’influence de l’ONU.

Fichtre! Le Schpounz découvrait Paris, et Hollande découvre l’ONU. A son âge, mieux vaut tard que jamais. Surtout à l’heure où la France prend la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU. Il aurait été logique qu’il se rencarde à l’avance sur les limites du fonctionnement institutionnel de cette belle assemblée. Mais il ne pouvait pas, le pauvre. Il avait piscine avec Val, à Bregançon… Ne pas oublier sa sédille, surtout!

Parce qu’enfin, qu’est-ce qu’il veut, Tartarin? Supprimer le droit de véto des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité? Bonne nouvelle, c’est une décision qui doit être prise à l’unanimité des 5 membres permanent… Comme dirait Coluche, pour porter plainte contre la police, faut déjà se rendre au commissariat…

Et après avoir retiré le droit de véto, on fait comment? On vote à main levée? C’est donner la majorité absolue aux quelque 160 états musulmans qui votent déjà régulièrement toutes les résolutions haîneuses contre Israël, et qui n’ont pas levé le moindre petit orteil de pied pour aider leurs « frères » lybiens, égyptiens, … et maintenant syriens.
Sans doute parce qu’ils savent quelque chose qu’on ignore…

2kismokton? Vous je ne sais pas, mais moi j’ai comme une idée. S’il n’était pas aussi gentil, je dirais que le Président Hollande se moque de nous, son peuple, avec une constance assez « tranquille », depuis son élection!

Car tout de même, ce n’est pas bien compliqué de comprendre pourquoi la Russie s’oppose à toute résolution visant la Syrie, après ce qu’on a fait en Lybie. Surtout lorsqu’on sait que la Syrie et l’Iran sont géographiquement proches de la Russie… qui a déjà du mal à gérer l’extrémisme islamique dans son propre pays.

Par ailleurs, rien n’indique que l’Occident a raison de soutenir la « rébellion » syrienne contre le gouvernement. La sympathie judéo-chrétienne pour la partie faible d’un conflit a ses limites. Il serait temps qu’on prenne le temps de comprendre le conflit syrien. Et de comprendre qui y fait quoi. Notamment quel est le rôle des Frères Musulmans, qui mettent la région à feu et à sang depuis 2009.

M. Hollande a appelé l’opposition syrienne à constituer un gouvernement provisoire que la France reconnaîtra dès qu’il aura été formé.  Pourquoi pas. C’est gratuit, et ça ne mange pas de pain.

C’est surtout une gesticulation socialiste de plus pour occuper la scène médiatique sans rien faire. L’inverse de l’autre, le précédent président, vous savez, Nicolas Sarkozy, le nerveux qui touchait à tout.
Là, notre président à nous qu’on a, il touche à rien et il fait rien. Comme ça, peut pas s’planter, le François. Et personne lui r’prochera rien à l’apéro!

Santé!

Roms, politique de la ville et différence entre Valls-Hollande & Sarkozy

Il en est des opérations de sécurité et de salubrité publique comme de la politique. Ce qui était conspué par la gauche sous le gouvernement Sarkozy devient « normal » lorsque c’est Valls qui le fait! Nécessairement, puisqu’il est de gauche!

2kismokton?

Ainsi, contrairement à ses promesses électorales de proposer des solutions alternatives viables en cas de démantèlement des camps de Roms, François Hollande, Jean-Marc Ayraut et Manuel Valls ont décidé d’adopter la méthode expéditive mise en place par la droite. Sans pour autant subir d’invectives des partis de gauche, ceux qui se prétendent « humanistes » ou « de progrès ». Par quel miracle lexical la mythologie socialiste parvient-elle toujours à faire évoluer le dictionnaire?

– D’une part, les expulsions des camps de Roms ont bien eu lieu, manu-militari, sous la conduire du ministre de l’intérieur Manuel Valls.
– D’autre part, aucune proposition alternative n’a été encore proposée.

 Mais surtout, l’intervention policière pour évacuer les campements illicites d’Hellemmes et de Villeneuve-d’Ascq a été spécifiquement demandée par la communauté urbaine de Lille (dont Martine Aubry en est le représentant) et par l’Etat, qui en sont les propriétaires.

Martine Aubry s’explique sur cette demande intervention dans « Le Monde » en ces termes:

« Les riverains étaient victimes de vols et de rackets et il y avait des problèmes d’insalubrité. Mais maintenant, nous travaillons à trouver une solution. Il y a une urgence à trouver un terrain pour ces familles et on travaille en ce sens main dans la main avec le préfet de région ».

Tout est dit. On ne peut pas trouver de meilleure explication à cette intervention. Tout comme à celles – pourtant contestées – mises en oeuvre du temps de Nicolas Sarkozy. C’était – c’est toujours – pour des questions de salubrité et de sécurité publique (risque d’incendie, de maladies) pour de trouble à l’ordre public (vols, rackets…) que les camps Roms ont été démantelés.

Pire! L’évacuation du dernier camp de Roms d’Evry  ce week-end se déroule à l’intérieur même du territoire municipal sur lequel M. Manuel VALLS avait la responsabilité en tant que maire avant de devenir Ministre de l’Intérieur. Territoire sur lequel, en vertu de ses pouvoirs de police, il avait toute lattitude pour faire évacuer ces campements. Territoire sur lequel, en violation avec ses obligations de police administrative, il a laissé se développer un camp anarchique dans des conditions d’insalubrité inadmissibles.

Alors, à quoi sommes-nous en train d’assister? Tout simplement à une manipulation de l’opinion publique. Les mêmes comportements, motivés par les mêmes impératifs de sécurité et d’ordre public, sont conspués puis repris comme « normaux ».

La nouvelle grammaire socialiste est très simple ! Elle est active/passive:

Toute action politique proposée par la droite est qualifiée de « mauvaise », de « liberticide ».
Toute action politique proposée par la gauche est nécessairement « bonne », « humaniste », « de progrès »…

Il faut suivre! Au panthéon des socialistes, l’hônêteté intellectuelle a été déposée en fosse commune.

2kismokton!