Mariage pour tous : le premier pas de la deconstruction méthodique du lien de filiation!

Rz_115bMariage pour tous : le premier pas de la deconstruction méthodique du lien de filiation!

Le projet de loi sur le « mariage pour tous » est un geste manifeste de déconstruction du lien familial, au profit d’un lien « sociétal » artificiel. Cette tendance très marquée de la politique de gauche depuis la loi sur le PACS pose un réel problème philosophique, qui ne relève ni du statut de l’homosexualité ou des homosexuels, ni du mariage des homosexuels, ni d’une quelconque lutte contre une homophobie putative, mais en définitive de la main-mise que veut avoir l’Etat socialiste sur la famille : un contrôle ‘ »sociétal » décharné et en rupture avec le lien filial naturel, biologique.

J’en veux pour preuve un extrait du rapport parlementaire publié par l’Assemblée Nationale le 17 janvier 2013 http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r0628-ti.asp :

« À défaut de choix des parents, le maintien d’une règle d’attribution patronymique du nom de famille pour les seuls cas de filiation par le sang est susceptible d’introduire une rupture d’égalité entre les couples, suivant qu’il s’agisse d’une filiation par le sang ou adoptive. En effet, dans ce premier cas, c’est le nom de famille du père qui prévaudra, alors que dans le second, le nom sera choisi dans l’ordre alphabétique.

Afin d’y remédier, la Commission a modifié l’article 311-21 précité du code civil pour qu’en cas de désaccord ou d’absence de choix des parents par le sang, le premier nom de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, soit dévolu à l’enfant. »

Glose: Il faut faire l’analyse de ces deux paragraphes, dont la lecture rapide peut paraître juste insipide:

« À défaut de choix des parents, le maintien d’une règle d’attribution patronymique du nom de famille pour les seuls cas de filiation par le sang est susceptible d’introduire une rupture d’égalité entre les couples, suivant qu’il s’agisse d’une filiation par le sang ou adoptive. »

Quel étrange présupposé! Pour combattre la discrimination il faut supprimer la différence! Que voilà méthode brutale, qui ressemble à celle qu’adoptait jadis un aubergiste tortionnaire qui coupait les jambes des personnes dont les pieds dépassaient du lit! Pour eviter de peiner les enfants adoptés, il fadrait donc que les enfants biologiques perdent leur lien patronymique naturel? 2kismokton!

La discrimination ne disparaît pas simplement parce qu’on a raboté les angles. L’enfant biologique connaîtra toujours ses parents biologiques, et pourra toujours, si l’envie lui prenait en cour de récréation, discriminer son camarade dépourvu de parents biologiques connus. C’est très mal poser le débat que de l’ouvrir de cette façon. Ce n’est pas en tuant les parents biologiques qu’on améliorera le sort des orphelins! C’est plutôt en s’intéressant à leurs besoins!

De même que la suppression de la richesse, thème cher à la gauche bêlante, n’a jamais fait disparaître la pauvreté. Mais il est vrai que lorsqu’on est tous pauvres, il n’y a plus d’injustice ni d’inégalité. C’est dialectiquement incontestable. Mais humainement faux!

 » En effet, dans ce premier cas, c’est le nom de famille du père qui prévaudra, alors que dans le second, le nom sera choisi dans l’ordre alphabétique. »

Quoi de plus naturel puisque l’enfant issu d’une famille biologique dispose bien de parents biologiques. Il est normal qu’il bénéficie du nom de sa famille biologique. Dont les conventions, selont les pays, sont de prendre le nom « patronymique », étymologiquement le nom du père!
Quand à choisir le nom patronymique dans l’ordre alphabétique de l’un quelconque des deux parents homosexuels adoptants, je dois avouer que je n’y vois aucun inconvénient. On a vu plus con! Comme par exemple choisir de manière aléatoire. Ou fixer arbitrairement le nom patronymique par référence au mois de naissance. Après-tout, pourquoi conserver ce lien patronymique rétrograde? Passons tous à l’âge du citoyen révolutionnaire. Appelez-moi Fêtenat Thermidor! Ou Lundi Janvier!

2kismokton! 

« Afin d’y remédier, la Commission a modifié l’article 311-21 précité du code civil pour qu’en cas de désaccord ou d’absence de choix des parents par le sang, le premier nom de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, soit dévolu à l’enfant. »

Et voilà comment boucler la boucle et pourrir définitivement le lien patronymique filial.

Fier de sa race! Il existe des gens qui ont honte de leur race. Je ne suis pas de ceux-là et je revendique le droit et l’honneur de porter le nom de mon Père! De même que l’honneur de transmettre mon nom à mes enfants! Et si la loi a récemment changé, pour permettre d’accoler au nom du père le nom de la mère séparé d’un double tirret,  [nom_du_père]–[nom_de_la_mère] du moins le patrononyme conserve le lien historique de la filiation, puisqu’il permet de remonter la lignée paternelle.

Attribuer le patronyme alphabétiquement le plus bas revient à rendre le lien parental aléatoire. A le rompre. Pour les enfants adoptifs, rien de plus normal, puisqu’ils n’ont pas de lien parental biologique mais uniquement un lien parental « juridique ». Mais pour les enfants biologiques, qu’ils soient légitimes ou naturels, le lien patrinomique explique tout. Le premier étant le nom du père, sauf pour les enfants naturels reconnus par la mère en premier, où l’ordre des patronymes explique la situation familiale.

La convention sociale autour du patronyme a une réelle utilité. Rahan, fils des âges farouches, est également le fils de Crao. Le Patronyme sert à connaître l’ascendance, donc l’identité de l’individu. Avant d’avoir un prénom l’individu a un nom. Celui de ses auteurs.

Le danger du contrôle sociétal. Briser ce lien, c’est briser les racines de l’individu. C’est le soumettre au contrôle social. Au contrôle sociétal. C’est tenir grande ouverte la porte du totalitarisme. En effet, l’un des derniers droits qu’un homme se voit retirer, dans ces régimes totaliaires, c’est bien le droit de conserver son nom, son identité. Les juifs déportés dans les camps nazis étaient déshumanisés. On leur retirait leurs papiers. On leur gravait un numéro. Plus de patronyme. Juste un matricule.
C’est cette société qui s’ouvre au travers du « mariage pour tous ». Non pas du fait des homosexuels, mais du fait de ces enragés de l’égalité, ces fascistes de gauche qui imposent une pensée unique, et formatent les esprits par la terreur de l’homophobie. Ce sont eux, les hétérophobes.

Résistance humanitaire: S’opposer au projet de loi tel qu’il est présenté, ce n’est pas être homophobe. C’est être humain. On se moque bien du comportement ou des préférences sexuelles. Ce qui compte, c’est uniquement le risque des conséquences sociétales que cette loi va entraîner. C’est refuser une société à la Disney, où les enfants ne seraient que les neveux, sans lien filial. C’est refuser une société à la Orwell, où les enfants naîtraient en couveuse. C’est refuser une société où l’on fabriquerait l’enfant que la Société autoriserait!

Mythe de la filiation sociétale: Le rapport s’attache énormément à l’idée de la filiation « sociétale » des enfants adoptifs. Mais il commet une erreur. Les enfants adoptifs n’ont pas de filiation « sociétale ». Ils ont une filiation « juridique » qui vient réparer la filiation biologique défaillante. Quand au mythe d’une filiation « sociétale », c’est précisément l’inverse de la réalité. Celui qui prends le rôle de « parent social » est un usurpateur. Il est important de le dire et de reconstituer la réalité des filiations. Le « beau père » n’est pas un père. La marâtre n’est pas une mère. Ce sont des parents « sociaux » qui n’ont aucun rapport de droit sur l’enfant et n’ont aucune vocation à exercer des droits sur lui. Il ne faut pas que celà change, sauf à faciliter l’adoption à leur profit, ce qui est déjà le cas.

2kismokton?
De l’intérêt des enfants, et au final de la société!

 Ariel DAHAN

 

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin :
Mariage, Adoption, Procréation médicale assistée: la combinaision néfaste
Définition de l’hétérophobie, un nouveau fascisme social
Le mythe irréaliste du mariage homosexuel (Sylviane Agacinski)

L’Hétérophobie – nouveau Fascisme social?

Hétérophobie : le nouveau fascisme social?

Je protège tout de suite le terme, car j’ai l’impression qu’il va faire des petits :

Hétérophobie [Auteur : Ariel Dahan] L’hétérophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de sexe différent. Cette hostilité relèverait de la peur, de la haine, de l’aversion ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l’hétérosexualité. Elle relève également d’une jalousie morbide à l’encontre des couples hétérosexuels en raison de la stérilité ontologique des couples homosexuels. L’hétérophobie englobe donc dans un même geste les préjugés sur l’homosexualité et l’hétérosexualité, ainsi qu’une volonté de vindicte discriminante envers les hétérosexuels. Au même titre que la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme ou l’homophobie, l’hétérophobie paraît être une désignation de l’autre comme le mauvais contraire, inférieur, rétrograde ou anormal. L’hétérophobie, comme l’homophobie peut aller jusqu’à des actes de violence ou à des condamnation institutionnalisée. L’hétérophobie peut être de différentes origines : rejet des positions religieuses, refus des considérations cliniques (en médecine, en particulier en psychiatrie, en pédopsychiatrie et en psychologie), anthropologiques (au nom de la théorie des genres, théorie qui s’oppose à la différenciation des sexes) ou idéologiques (les mouvements politiques LGBT – Lesbien, Gay, Bi et Trans sont à la pointe du comportement hétérophobe), ou issue d’un besoin identitaire sexuel mal assumé.

Sociologie: Etat de Haine de l’autre, à raison de sa différence de genre et d’orientation sexuelle. L’hétérophobie relève d’un double problème : le refus de l’autre en tant que constituant nécessaire à l’évolution de la société, et le refus de l’autre en tant que légitime à revendiquer ses opinions sur la dualité nécessaire des genres et la nécessité de la mixité dans la parentalité. Ce double refus de l’identité de l’autre et de ses idées constitue une forme de fascisme. Le fait que ce fascisme soit mis à l’honneur par une minorité activiste de la société en fait un fascisme social ou sociétal particulièrement dangereux. Jurique 1: Par un jeu de miroir déformant, l’hétérophobie revendique l’application de la loi protégeant les minorités contre les discriminations raciales, religieuses ou sexuelles, et luttant contre l’incipation à la haîne raciale, religieuse ou sexuelle, pour la retourner contre les hétérosexuels en se revendiquant systématiquement victime d’un comportement homophobe. Ce phénomène, né aux USA, et que les commentateurs juridiques appellent le « Cry baby » relève d’une sociologie et d’une pénoménologie de la victimisation comme seul mode de pensée, et comme seule méthode dialectique. Méthode redoutablement dangereuse puisqu’elle interdit celui qui en est frappé de répondre ou de se justifier. Jurique 2: L’hétérophobie revendique, de manière discriminante, un « droit à l’enfant » dans des situations où la nature ne donne pas automatiquement accès à l’enfant, et dans des situations où la loi avait jusqu’à présent vocation à reconstituer une famille juridique complète au profit d’un enfant orphelin. En ce sens, l’hétérophobie oppose la volonté privatiste et égoïste de l’adulte en quête d’enfant à l’intérêt de l’enfant. Politique : Très proche de l’ultragauche, l’hétérophobie use des mêmes méthodes de dénigrement que les mouvements fascistes d’extrême-gauche ou les mouvements négationistes et anti-juif: le glissement sémantique et l’inversion des valeurs. L’oppresseur devient victime. Scientifique : L’hétérophobie est une contre-science qui vient contredire la réalité scientifique de la nécessité biologique et psychologique d’une altérité dans la parentalité. L’hétérophobie prône la destruction de la cellule familiale sexuée, pour la reconstruction d’une cellule familiale recomposée monoparentale ou biparentale monosexuée. Elle repose sur la fiction qu’il est possible de faire accroire à un enfant qu’il peut avoir légitimement deux parents d’un même sexe, alors qu’une telle situation est scientifiquement impossible dans la nature. Religieux : L’hétérophobie est très souvent liée à un rejet de la norme religieuse en matière de filiation et de constitution d’une famille. Dans certains cas, qui relèvent essentiellement de la psychiatrie, l’hétérophobie s’inscrit dans une souffrance réelle de l’individu hétérophobe liée au rejet de sa communauté religieuse, fondé sur l’orthodoxie de la règle religieuse qui, dans l’ensemble des religions monothéistes actuelles, revendique comme seul mode de relations sexuelles autorisées le mode hétérosexuel.

Hétérophobe: [Auteur : Ariel DAHAN] Adjectif: Qualifie une personne qui manifeste une hostilité particulièrement affichée à l’égard des hétérosexuels, du mode de vie hétérosexuel, et du comportement social des hétérosexuels. Généralement associé à une revendication de droits discriminants du droit commun ou d’un délitement social dans les reproductions sociales du couple, de la parentalité, du droit à l’adoption ou des méthodes de procréation. Etre hétérophobe suppose d’inverser la logique et la sémantique, pour qualifier l’hétérosexuel qui ne pense pas comme lui comme un « mauvais pensant », et nécessairement un « homophobe ». Nom commun: Personne qui manifeste de l’hostilité à l’égard des hétérosexuels ou de leur mode de vie ou de leur comportement social. L’Hétérophobe appelle au rejet et à la haine de tout signe d’hétérosexualité. IL appelle à une société hermaphrodite, ou pire, parthénogénétique. Son idéal reproductif serait la reproduction virginale par clonage. Tant que la science ne permet pas le clonage humain, et s’il faut recourir à une gamète d’un genre différent, mieux vaut la prendre avec des pincettes, la plonger dans l’azote liquide et la réinjecter à la seringue de 12. L’hétérophobe est identique à l’homophobe dans son comportement haineux.

http://2kismokton.blogcitoyen.fr/?p=382

2kismokton!

Violences contre les enseignants : mettre fin à l’inacceptable!

Le gouvernement n’a pas de chance avec la violence. Prôner la détente carcérale ne semble pas profiter à l’Etat, et Mme Taubira doit en faire l’amer constat, après une rentrée « douloureuse »:

  • Une douzaine de militaires pris à partie dans un bar, qui perdent la bagarre et l’un d’entre eux perdra un oeil.
  • Des policiers agressés à foison…
  • et maintenant deux professeurs agressés en plein exercice de leurs fonctions, dans la région de Bordeaux, qui par un élève, et qui par un parent d’élève.

Ces deux agressions – et celles qui ont précédé à l’encontre des militaires ou des policiers – nous interpellent tous, car il s’agit bien d’un comportement de mépris de l’autorité qui s’installe progressivement en France.

Dans quel autre pays au monde pourrait-on voir un individu s’en prendre ouvertement à un policier, prendre le dessus et s’en sortir indemne?  Dans quel autre pays au moinde pourrait-on voir un individu s’en prendre ouvertement à un militaire – parachutiste qui plus est – prendre le dessus, et s’en sortir indemne?

Lorsque j’étais jeune, ma mère m’expliquait qu’on ne contredit pas un agent de la force publique. Le respect de l’uniforme et de la fonction était de règle.
Lorsque j’étais jeune, on m’expliquait qu’on n’agresse pas un professeur. Le respect de la fonction était de règle. A cette époque, d’aileurs, les professeurs avaient encore le droit de donner des gifles ou des coups de pied bien placés. Il s’agissait d’une violence légère légitime pour rectifier le comportement d’un élève insolent.

Depuis que ces violences légères sont prohibées – au nom d’une hypothétique protection de l’enfant – les professeurs n’ont plus que leurs notes et leurs annotations pour corriger les comportements glissants des élèves.

C’est ce qu’a fait un professeur, qui a eu le malheur d’écrire un mot sur le cahier de liaison à destination de la famille, laquelle, ne comprenant visiblement pas le traitre mot des notions d’exemple et d’éducation, s’en pris incontinent au professeur, d’une gifle et d’un coup de pied au ventre, s’étant introduite en fraude dans l’établissement.

Un tel comportement doit être sanctionné par la plus ferme des réactions judiciaires. En effet, le parent qui a commis ce délit irraisonné n’a pas seulement violenté un professeur. IL a également porté atteinte à l’institution scolaire en général, en donnant l’exemple d’une violence banale, presque légitime, susceptible de provenir des familles des élèves. Mais il a également montré à son enfant un exemple de comportement insoutenable pour la société française : un comportement où la violence prime sur la raison!

On peut d’ailleurs s’interroger sur le devenir de cet enfant, et sur la qualité de l’éducation qu’il reçoit de tels parents. Un suivi socio-éducatif de la famille mériterait d’être mis en place. Espérons que le Lycée procèdera au signalement qui convient.

Très différent est le cas de cet élève qui a frappé son professeur ainsi qu’une conseillère d’éducation de gifles et de coups, après avoir détruit une partie du mobilier de la classe… Car le prétexte n’est pas le contrôle de la sanction du professeur par les parents, mais la remise en cause pure et simple du rôle éducatif du professeur. L’incident étant né à l’issue d’un cours sur les systèmes politiques, dont celui du Maroc, l’élève (majeur de 18 ans) n’ayant pas accepté que le professeur ne souhaite pas plus détailler le système politique du Maroc, que l’élève décrivait comme étant « son » pays. Il s’agit là encore d’un mépris évident pour l’autorité représentée par le professeur. Le fait de ne pas accepter la limite fixée et de ne pas supporter la contrainte morale de cette limite est dramatique pour l’avenir de ces personnes, qui seront incapables de se projeter normalement dans la vie de la cité!

Il est urgent que la justice revienne à l’idée d’une « tolérance zéro » en matière de violence, surtout s’agissant de situations de violence « gratuites », « a-conscientes », (comprendre irréfléchie bien que consciente).

Il est urgent qu’on revienne aux fondamentaux en matière d’éducation et qu’on replace les représentants de l’autorité, qu’ils soient professeurs ou policiers, en haut de la hiérarchie, protégés de toute contestation possible.

A défaut, c’est notre société elle-même qui risque de partir en lambeaux, au profit d’une toute autre civilisation, où le respect irra à la force et non à la fonction!

2kismokton!