Professeur décapité dans les Yvelines : une lutte de civilisation!

Professeur décapité dans les Yvelines : Une lutte de civilisation!

Vendredi 16 octobre 2020 un professeur d’histoire a été assassiné, décapité au cri traditionnel de l’invocation d’un dieu dont la vénération semble menacer toute la culture mondiale qui ne s’en recommanderait pas.

Ce professeur d’histoire a été assassiné pour avoir essayé d’expliquer à ses élèves la liberté de conscience et la liberté de parole, autour des fameuses #caricatures de Mahommet, publiées une première fois par un journal danois, et republiées à trois reprises par #CharlieHebdo.

Ce professeur avait pourtant pris des précautions allant au-delà du raisonnable républicain dans son cours, en invitant ses lycéens sensibles de la liberté d’expression religieuse à quitter son cour pour ne pas être perturbés par la lumière de son enseignement. Ce professeur s’était de lui-même mis en mode soumission à l’autre!

[Mode soumission à l’autre activé]

Attention : je vais risquer de choquer votre âme anti-républicaine dans un cours destiné à vous apprendre la liberté d’expression et la liberté de conscience. Vous êtes donc libéré de ce cours et vous pouvez aller jouer!

[Mode soumission à l’autre désactivé]

Ces précautions oratoires ne l’auront pas suffisamment protégé, puisque, malgré ou plutôt à cause de ces précautions, il s’est trouvé des parents pour dénoncer l’insupportable atteinte à l’image de leur religion et de leur prophète, et à porter plainte!

Et le professeur, menacé de mort comme il était prévisible qu’il le soit face à ces populations anachorètes et anachroniques, a honteusement été lâché par son établissement, ses paires, son académie et son Ministre qui ne l’ont ni protégé ni accordé une protection fonctionnelle immédiate.

Le résultat en a été un acte d’affirmation d’une foi anti-démocratique, anti-républicaine et farouchement anti-française, par un individu tchétchène d’à peine 18 ans, connu des services de police mais pas fiché S. Encore un danger public à bas bruit, produit allogène non-soluble dans notre civilisation qui prône le respect de l’autre en tant qu’individu et de ses idées en tant que constructions intellectuelles, face à des populations qui prônent la soumission aveugle à un prophète et l’absence de respect de l’individu ou de ses idées.

Le conflit de civilisation est tel qu’il n’est plus possible d’espérer le résoudre autrement que par une réaction forte, presque brutale, des Etats occidentaux, et de l’Etat français en particulier.

[Mode invective à nos dirigeants activité]

  • Il faut imposer comme une donnée acquise, à tous les habitants ou visiteurs de notre territoire, la supériorité absolue de notre mode de vie, et de notre civilisation, sur tout autre mode de vie et toute autre civilisation, dans notre territoire.
  • Il faut rendre obligatoire l’acceptation de la possibilité de la critique des dogmes religieux.
  • Il faut rendre obligatoire l’acceptation de la possibilité du blasphème.
  • Il faut imposer à tous les collégiens, à tous les lycéens, à tous les parents d’élève, à tous les candidats à l’immigration … la reconnaissance de la possibilité de critiquer tel prophète ou tel dogme religieux.
  • Il faut imposer à l’Education Nationale un programme de sortie de crise, qui obligerait tous les élèves à participer à une réflexion commune sur la critique des dogmes religieux et la critique de tous les prophètes.
  • Il faut imposer le principe qui paraît évident à tous, rappelé par Saint Ambroise au 4ème siècle de notre ère : A Rome, vis comme les romains!

Si fueris Romae, Romano vivito more, si fueris alibi, vivito sicut ibi. (Ambroise de Milan, Saint Ambroise, avocat, préfét de Milan puis évèque de Milan, IVe siècle),

Si tu es à Rome, vis comme les romains, si tu es ailleurs vit comme on y vit.

  • En d’autres termes : Adopter les règles du lieu où l’on se trouve…

[Mode invective à nos dirigeants désactivité]

Pour l’anecdote, la cause de ce principe était une question de droit : L’empereur Augustin demandait à Ambroise, préfet de Milan et évêque de Milan, quel jour devait être le jour de repos hebdomadaire. Rome retenait le Dimanche, et Milan le Samedi. La réponse d’Ambroise parle d’elle-même.

Toujours pour l’anecdote, ce principe d’adopter les lois locales a été imposé à un peuple très particulier, qui adopte un culte tout aussi particulier : le peuple hébreu, dont la religion juive impose de respecter les lois locales, lesquelles sont bien placées, légalement, au-dessus de sa religion.

C’est pour dire que ce principe, qui participe à la fondation de notre culture européenne ou occidentale, est un principe fort, et qu’il faut le rappeler « urbi et orbi« … C’est au nom de ce principe qu’un occidental accepte d’adopter les usages des peuples qu’il visite ou dans lesquels il s’installe. Mais c’est aussi au nom de ce principe que l’occident doit imposer aux populations qui lui rendent visite ou s’installent sur son territoire, d’adopter nos règles, nos usages et nos modes de pensée avant toute autre règle, usage ou pensée.

Injonctions contradictoires? A ce stade on pourrait penser que l’Occident s’est créé autour d’injonctions contradictoires :

  • Respecter les coutumes du lieu où l’on vit,
  • Aimer son prochain comme soi-même
  • Respecter l’Etranger
  • Reconnaître la liberté de pensée et de culte…

Je n’y vois rien d’incompatible. Notre coutume est d’autoriser la liberté de pensée et de culte, et de respecter l’autre, en tant qu’individu et parce qu’il est « autre » ou « étranger ». Notre civilisation accorde des droits protecteurs à l’Etranger, parce qu’il est étranger. C’est tout à notre honneur.

Mais ces droits sont conditionnés au principe premier : respecter les coutumes, usages et lois de notre civilisation. C’est à l’autre (étranger ou citoyen) de se mettre au diapason et d’accepter NOS lois et NOS coutumes. Et s’il s’y refuse, la porte lui est grande ouverte. Qu’il quitte le territoire dont il refuse les lois!

C’est en cela que l’Etat va avoir du travail : à rappeler aux citoyens, nationaux ou étrangers, et aux « invités » temporaires, que nos lois et notre culture s’imposent à tous sur notre territoire et que quiconque veut s’y installer doit s’y « soumettre ». En corollaire, l’Etat doit être redoutablement intransigeant à l’encontre de ceux, citoyens, nationaux ou étrangers, qui refusent notre mode de vie. Ces personnes sont des menaces pour notre tranquillité et notre sécurité. S’ils refusent notre culture et notre civilisation, ils n’ont rien à faire sur notre territoire.

Qu’on ne me parle pas de xénophobie. Notre culture repose sur l’acceptation de l’autre, xenos ou allogène ou pas. Mais cet autre, différent de moi, que je dois aimer comme un frère, et qui me ressemble comme un frère, doit aussi se comporter comme moi chez moi.

D’autres pays adoptent un slogan plus simpliste : « America, Love it or Leave it! » Tout est dit, dans un pays d’immigration : On ne doit pas venir en France pour critiquer sa civilisation, mais pour s’y intégrer (non ce n’est pas un gros mot).

2kismokton ? Comme d’habitude j’ai encore l’impression qu’on se moque du peuple!