La parole et le délit : Penses, Charlie!

LA PAROLE ET LES DELITS : « PENSES, CHARLIE ! »charia-hebdo-bruit-faire-raisonner-caisse-L-aFtHEf

Les attentats de janvier 2015 à Paris ont créé un choc identitaire dans le monde entier, autour de ce qui a été faussement considéré comme la « liberté d’expression », alors qu’il ne s’agissait en réalité que de la liberté de caricaturer. Ce qui est étonnant dans ce concert de bons sentiments, c’est que personne n’a osé émettre l’opinion que le caricaturiste n’est pas forcément un « journaliste », un « héro » de l’information, ou n’émet pas nécessairement une « opinion », mais n’est qu’ un « amuseur », qui force jusqu’à l’outrage un trait attribué à tort ou à raison à un individu ou à un groupe.

Mais la France a une longue histoire de confrontation avec la caricature, où in fine, les caricaturistes ont su créer un droit factuel d’acceptation jurisprudentielle autour de lois qui ont été émasculées à coup de plume et de crayon. Et si le caricaturiste est aujourd’hui encore plus libre que le journaliste de la presse écrite, en excipant de la licence artistique lorsqu’il ne peut revendiquer la liberté de la presse, il bénéficie pourtant du régime ultra-protecteur des lois sur la presse : régime spécifique en matière d’injure et de diffamation, prescription ultra-courte et jurisprudence correctionnelle très compréhensive.

Au point que le caricaturiste a fait des émules dans son ancien peuplement : le comique, le bateleur. Ainsi de l’ex-humoriste Dieudonné qui est devenu un individu scandant des messages politiques haineux sous la protection de l’humour et de la liberté d’expression. On sait qu’en définitive c’est l’outrance de son propos et l’atteinte à l’ordre public qui eurent raison de lui. Les grands malfaisants tombent toujours par excès de confiance confinant à la folie !

Pour en revenir à la France et à son droit en matière de caricature et d’humour outrageant, elle s’est progressivement dépouillée de ses armes à l’encontre de l’outrage, public ou privé, fait aux individus ou aux groupes, pour ne plus conserver que l’injure et la diffamation.

Or, lorsque le caricaturiste sévit, s’il s’amuse beaucoup lui-même, premier spectateur de son bon trait, comme le ferait le one-man-show de ses mots, il sait qu’il va blesser et plaire. Blesser la victime de son attaque, plus ou moins cruellement selon l’outrage du trait, et plaire aux ennemis de la victime. Il le fait avec un sentiment d’impunité inouï et inconnu ailleurs dans aucun autre domaine. Qui oserait traiter un homme politique de « sodomite passif » ? Et pourtant le caricaturiste n’hésitera jamais à positionner un avatar vaguement reconnaissable de ce dernier en situation d’humiliation sexuelle. Qui oserait injurier une femme politique (hormis le camarade Mélenchon, face à Angela Merkel) ? Et pourtant le caricaturiste n’hésitera jamais à représenter celle-ci en situation dégradante.

Wolinsky, Charb, Tignous et dans une moindre partie Cabu ne s’en sont jamais privés, non plus que Reiser, ou autres dessinateurs humoristiques reconnus pour leurs caricatures. De même que les comiques de Canal Plus qui, tels Antoine DeCaunes à ses débuts, Nicolas Bedos à présent… se sont grimés en situation de représenter l’homme ou la femme publique du moment, politicien, sportif ou artiste, en caricature outrancière, voire insultante, sous la bannière de la franche rigolade. Sur l’air de « je peux t’insulter, c’est juste pour faire de l’audience et rigoler un maximum, mais en réalité je n’en pense rien, donc ce n’est pas grave… ».

Situation intolérable lorsque le même humour franchit la barrière du professionnel de la gaudriole pour se retrouver chez le politique. Ainsi Le Pen s’essayant à un trait d’humour se mutile lui-même avec son « Durafour-crématoire » ! Et c’est tant mieux ! L’homme politique doit conserver un niveau d’honorabilité que l’humoriste, bouffon autoproclamé et accepté, a perdu de manière ontologique. Tel le bouffon du Roi, il n’a plus de respect. Ce qui lui donne ce statut exceptionnel d’être le seul à pouvoir insulter le Roi. A condition qu’il le fasse sous l’aspect de la bouffonnerie. 

Exception culturelle française remarquable, qui en dit plus long sur la culture française que tous les discours philosophiques sur la liberté d’expression : Le bouffon est libre de parler, parce qu’il ne représente précisément pas une fonction politique ou publique. C’est un amuseur. Certainement pas un journaliste. S’il est libre de s’exprimer c’est qu’il passe pour fou. Si ses propos éclairent le Roi, ils ne sont pas protégés par un statut quelconque, mais uniquement par leur caractère apparemment incohérent, et l’effet réflexe qu’il produit sur les zygomatiques ! 

De toute évidence, le journaliste n’a jamais eu ce statut. Il s’est toujours pensé comme étant un être supérieur, qui éclaire la société par son analyse ou son rapport sur les faits. Et c’est pour cela que le journaliste est protégé : pour lui permettre d’apporter à la société des informations ou des idées qui n’auraient pas forcément cours autrement. Qu’elles soient en faveur de la liberté comme c’est le plus souvent le cas, ou en faveur de l’ostracisme. Il existe une presse des extrêmes, la gauche touchant souvent la droite à leurs extrêmes. 

Mais le caricaturiste, s’il a vite été protégé par les lois sur la liberté d’expression, n’a pas toujours été préservé de la vindicte de la victime : Ainsi au 19ème siècle, les duels n’étaient pas rares, pour un « bon mot » de trop ou un croquis déplacé. C’est aussi au 19ème siècle que la caricature française a pris ses lettres de noblesse.

 Cette situation interpelle aujourd’hui à l’aune d’autres droits, d’autres règles, venant d’autres cultures qui ont avec le mot, la parole, un rapport très différent de celui de l’occident. C’est que dans ces cultures, le mot prépare l’action. Pour eux, Dire, c’est être et dire, c’est faire ! C’est pourquoi l’injure est plus grave que le coup. 

Pour prendre la Thora comme exemple que je connais mieux, les délits liés à la parole sont au nombre de trois, et sévèrement réprimés tous les trois.

  • Le mensonge – crime capital !

Ce premier délit est le plus connu : Il est directement issu du 8ème Commandement : Tu ne mentiras pas !

Ce commandement est très gravement considéré par les rabbins et la jurisprudence rabbinique. Mais également par l’église et la jurisprudence canonique. Le mensonge est considéré comme le point d’entrée du Diable sur terre. C’est un des péchés mortels de la chrétienté. Par le mensonge on détruit aussi sûrement un être humain que par le glaive.

Le mensonge correspond à tout ce que le mot peut comporter de mauvais, et d’outrance. Ainsi, la calomnie, la diffamation, sont visées dans le mensonge. Du faux témoignage aux poids et mesures tronqués, le mensonge est partout dans la vie de l’Homme, et celui-ci doit s’en prémunir en toute circonstance pour rétablir la vérité (des prix, des mesures, de l’information, …).

  • Le Lashon Hara : לשון הרע ou médisance gratuite, plus grave que le mensonge car invérifiable et incontrôlable  

L’origine de l’interdiction du Lashon Hara se trouve dans le Lévitique et non dans les 10 commandements initiaux. « Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple ». (Lev.19.6)

Ce délit est différent du mensonge. Il ne s’agit plus ici de atteinte à la vérité, mais au contraire d’exprimer la vérité, mais avec l’intention de nuire. Ainsi, dire de quelqu’un qu’il est riche peut être la vérité. Mais cela l’expose au regard d’envie d’autrui. La « mauvaise langue », « langage du mal » est considéré comme plus grave que le mensonge, et plus grave que les péchés capitaux, en raison de ce que le mensonge peut être rectifié, alors que la médisance calomnieuse ne sera jamais corrigée, puisqu’elle montre un fait réel, un caractère avéré d’une personne, mais que ce regard porté sur elle n’est fait que dans l’intention de nuire. Lorsque le mal est porté, il n’y a même plus de possibilité d’en demander pardon. Il se répand tout seul et échappe à son auteur.

Un propos est considéré comme lashon hara lorsqu’il reporte un fait vrai. Son caractère public ou privé reste débattu, car la calomnie se répand aussi dans le secret des conversations privées. Son contenu n’est pas nécessairement négatif intrinsèquement. C’est le regard global porté par la rumeur publique sur la globalité de l’information qui crée le préjudice.

Si l’origine de ce délit se retrouve directement dans la Thorah, (Livre Levitique, 19-6), c’est la jurisprudence rabbinique qui a fait évoluer la notion, jusqu’à la notion que connaissent tous les peuples méditerranéens : le « mauvais œil ». Notion dans laquelle même l’éloge peut être néfaste, et qui exige de se prémunir des situations douteuses.

  • L’injure : interdiction de faire honte à autrui – et le droit à réparation lié au tort subi

Le Talmud de Jérusalem introduisait l’incrimination pénale d’injure aux professeurs, rabbins et anciens. (B K 6c) « Celui qui apporte la honte à un ancien lui payera le prix de sa honte. »

La jurisprudence rabbinique de l’époque du Royaume de Judée, reprise dans le Talmud de Jérusalem, relate l’affaire « Meshullam vs/ R. Judah Ben Hanina » dans laquelle la dispute entre les deux est parvenue à R. Simeon Ben Lakish, qui officiait en qualité de juge, et qui a condamné Meshullam à une amende d’un « Litra d’or ». Ce précédent jurisprudentiel a été repris dans la loi juive, Halakah, et a été appliqué régulièrement par l’ensemble des autorités religieuses. Ce précédent a été étendu à tous les élèves (protection du professeur, étendue à la protection de l’étudiant par l’interdiction de lui faire honte).

Ce précédent a été codifié par Maïmonide, « Yad, Hobel, iii.5 » où l’amende a été fixée à 35 Dinard d’or, soit le poids de 8 3/4 de shekels d’or de l’époque.

Ce privilège ne protégeait initialement que les étudiants. Les non-étudiants n’avaient pas d’action civile pour les cas d’insulte ou d’injure. Toutefois le fait de « faire blanchir le visage d’un homme en public » (expression de sa honte) ou « d’attacher un surnom moqueur à un voisin » a été très vite considéré comme un péché impardonnable qui serait sanctionné dans l’au-delà. Cette règle a été étendue en Espagne à presque tous les étudiants talmudistes (le talmud n’étant pas du droit positif hors du Royaume de Judée).

D’ailleurs il est très intéressant de constater que le terme applicable « Ona’ah », qui concernait initialement les fausses mesures, la tromperie, la fraude, a été progressivement étendu à l’oppression, à la maltraitance, à la vexation… ! De même, il a été jugé (Ket. 46a) que le fait de « faire un rapport vicieux ou pernicieux” (calomnie) est reconnu comme un péché, bien qu’il n’y eut pas encore de sanction civile possible. « Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple ». (Lev. xix. 16);

Le rapport avec Charlie ? Tout simplement que l’on doit douter de l’intérêt public du droit d’injurier une personne, de lui faire honte, de lui nuire par volonté de faire un jeu de mot, par simple volonté d’audience, de publication, de lucre !

Le caricaturiste ne devrait plus être protégé par les lois sur la presse. Ce n’est qu’un artiste, un simple artiste, et non un journaliste comme on cherche à le prétendre. Au même titre que l’humoriste.

Cela n’autorise évidemment pas à tuer les caricaturistes. Le duel d’honneur a été interdit en France par Louis XIII. Et les duels du 19ème siècle renvoient à une période et à des mœurs qui n’existent plus. Mais le caricaturiste devrait d’abord penser aux conséquences de ses dessins. L’altruisme, le principe « ne pas nuire à autrui », devraient être des principes inscrits aux fronts de toute personne s’exprimant dans la sphère publique et bénéficiant de ce privilège exceptionnel de pouvoir exprimer pour les autres ses idées. Nous touchons là au corolaire nécessaire de la liberté d’expression.

Si « Sans liberté de blâmer il n’existe pas d’hommage sincère », (Beaumarchais), il est possible de dire « Sans limitations à la liberté d’expression, il n’existe pas de libertés individuelles ». Car la liberté s’arrête là où commencent les droits des tiers.

Il est aujourd’hui urgent de redéfinir les limites du droit de caricature, et de requalifier l’humoriste et le caricaturiste, qui ne devraient pas bénéficier des lois protectrice de la presse. Non pas pour interdire Charlie Hebdo de publier ses caricatures, mais pour signifier à l’amuseur public que ses actes ne peuvent pas être dépourvus de responsabilité. Si des groupes qui s’estiment atteints dans leur dignité ou leur honneur peuvent poursuivre l’auteur ou l’éditeur d’un écrit en responsabilité, la capacité du recours juridictionnel délégitime automatiquement le recours à la violence. L’action légitime désarme l’action illégitime.

Est-ce suffisant pour éviter le terrorisme ? Bien évidemment non. Personne ne peut sérieusement considérer que le terrorisme peut avoir un prétexte légitime. Mais le fait de canaliser l’émotion des personnes qui peuvent se sentir blessées par des propos ou des écrits peut être utile et nécessaire.

Car parfois, le ridicule tue !

2kismokton

Ariel DAHAN

 

Mensonges d’Etat : Peut-on encore avoir confiance dans la parole de l’Etat?

Mensonges d’Etat : Peut-on encore avoir confiance dans la parole de l’Etat?

On le pensait révolu, ce temps des mensonges d’Etat. Hélas, il semble qui revient comme le chiendent avec chaque nouveau gouvernement socialiste!

  • Qu’on se souvienne du Rainbow Warrior!
  • Qu’on se souvienne de la négation du gouvernement Jospin de la montée de la violence urbaine et de l’antisémitisme!
  • Qu’on se souvienne des affirmations lénifiantes du candidat-devenu-président Hollande!

Le Président Normal : Ainsi, le mythe du « président normal » n’aura pas tenu une année d’exercice. Le peuple français s’est vite rendu compte que les promesses de Hollandes n’engageaient que les idiots qui y avaient cru. Mais il est tout de même intéressant de relever qu’il a reconnu hier que le concept de « président normal » serait un concept « déjà vieux, ancien », à l’occasion du diner donné par l’Association de la Presse Présidentielle hier dans les salons de l’Ecole Polytechnique. On en a pourtant mangé de la fausse présidence normale, et des postures gouvernementales prétendument modestes. Tout çà pour ça!

Les impôts : Plus grave, de la parole du gouvernement sur son engagement de ne pas augmenter les impôts. Depuis le début de la campagne présidentielle il y a deux ans, jusqu’à ce jour, rien n’a changé dans la situation économique de la France. La crise économique était prévisible. Mais le couple Hollande-Ayrault a voulu nous faire accroire que la Gauche serait capable de créer le miracle économique que la France attends depuis les années 70! Lorsqu’il est revenu une première fois sur son engagement, en augmentant massivement les impôts, sans toucher notablement aux dépenses, pour l’année fiscale 2013, Hollande et son âme damnée se sont engagés à ne pas remettre le couvert en 2014. Et pourtant, à l’occasion des pinces-fesses du 14 juillet, ne voila-t-il pas que notre dégustateur de Flamby annonce de nouvelles hausses d’impôts pour 2014?

La Transparence fiscale: Plus symptomatique, aussi, l’épisode risible de la fausse transparence imposée après la découverte du « problème Cahuzac ». Découverte que de nombreux intervenants affirment ne pas être aussi ingénue, Hollande étant très fortement soupçonné d’avoir couvert son ministre, qui tout comme son trésorier de campagne, fait la part belle aux avoirs cachés en Suisse (ou ailleurs).

Le patrimoine des élus: Plus agaçant, cette capacité qu’a la Hollandie de faire des estimations ridicules de son patrimoine. Toute la profession est unanime à dire que le patrimoine du Patron est largement supérieur en valeur à ce qu’il a estimé…

L’inversion lexicale : Plus grave, enfin, le fait que chaque affirmation officielle du père Hollande ou du compère Ayrault se soldent par des mesures gouvernementales strictement inverses. Affirme-t’il vouloir maintenir la formation professionnelle, que son gouvernement fait sauter les incitations fiscales de formation en alternance dans les TPE!

Le déni comme méthode de gouvernement : Plus dangereux, enfin, le fait que le déni d’Etat redevienne une méthode de gouvernement en matière de maintien de l’ordre public:

PSG : Lorsque la fête du PSG fut gâchée, tout le monde a vu les images des supporters du PSG qui revendiquaient essentiellement être supporters du Quatar. Mais le gouvernement n’a retenu que la responsabilité d’un groupuscule de 50 jeunes supporteurs d’extrême droite. Et pourtant ce ne sont pas eux qui ont démembré la place du Trocadéro. Ce ne sont pas eux qui ont cassé les vitrines, mis le feu aux voitures. Les vidéos des événements montrent bien que la responsabilité de ces émeutes incombe non-pas au groupuscule d’extrême-droite, mais à la meute d’ultra-gauche persuadée que lorsque le PSG avance, c’est avant tout son sponsor, le Quatar, qui progresse!

Pour parler clairement, les images des vidéos prises ce jour là montrent essentiellement des jeunes d’origine ethnique d’outre-méditerranée. Des jeunes provenant essentiellement des banlieues. Ces jeunes dont le seul modèle d’intégration semble aujourd’hui être le maillot du PSG aux couleurs du Quatar…

Et à Brétigny, dans l’immédiateté de la catastrophe ferroviaire la plus importante que la France ait jamais connue depuis 30 ans, des témoins ont affirmé avoir assisté à des scènes de pillage des victimes, vives ou mortes.
Quelle fut la réaction des officiels? Avant même d’enquêter, le mot d’ordre a été passé : il n’y a pas eu de « vollerie » ou de « pillagerie » à Brétigny!
On a presque failli y croire, si ce n’est la plainte d’un sauveteur qui s’est fait dérober son téléphone portable…

On a presque failli y croire, si ce n’est … le rapport de la Direction Centrale des CRS qui fait état de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train.

Le Point fait état sur son site d’un rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l’opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS 37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux.

Le document ne soulève aucun doute. IL est précis, détaillé, et sobre:

« À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles »,

« Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes. »

« Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l’accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l’Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé…).

Démentis officiels : Visiblement les CRS, la Croix-Rouge et le Samu n’étaient pas au même endroit au même moment, puisque ceux-ci affirment n’avoir constaté aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale sur les lieux de l’accident.

Peut-on accuser les CRS de mentir? Ce n’est pas leur habitude. Un rapport de ces compagnies fait foi jusqu’à preuve du contraire. Or, les démentis officiels ne sont pas des preuves. Uniquement une parole publique, qui donne le ton et montre quelle politique de sécurité et de maintien de l’ordre public le Président Hollande et le Gouvernement Ayrault veulent donner à la France.

Le discours lénifiant de la gauche, qui revient comme en 92, montre ouvertement que le niveau de sécurité que ce gouvernement souhaite pour ses concitoyens, c’est un niveau de sécurité qui régresse aux pires heures du Moyen-Âge : une France qui laisse faire le pillage, les émeutes, le picorrage (méthode de rémunération des armées sous l’ancien régime, où les survivants des conflits récupéraient les armes et les chevaux des mort)!

Jadis déjà le Premier Ministre Jospin avait trébuché sur la prise en compte de la sécurité intérieure, pensant pouvoir cacher aux citoyens l’étendue de l’augmentation de cette violence urbaine.

Le gouvernement HOLLANDE/AYRAULT prends le même chemin. Et ce ne sont pas les efforts de Manuel VALLS pour se faire passer plus méchant qu’il n’est vraiment qui changeront la donne. Tant que la politique restera libertaire, les prisonniers continueront à se jouer de Taubira, et à jouer la fille de l’air, les mains attachées dans le dos. Comme ce dernier évadé de Lille Sequedin qui a fait déclarer par son frère qu’il sortait « pour les vacances » ou pour le Ramadan!

2Kismokton?

Comme d’habitude : du Con-Tribuable. De vous et moi. Du Peuple.
Ré-agissez!

Réduction des fonctionnaires: une communication basée sur le mensonge onthologique du gouvernement

Depuis une semaine, la communication officielle du gouvernement est honteusement adamante sur le fait qu’il n’y aura pas de réduction de postes de fonctionnaires.

François Hollande affirmait, la main sur le coeur, en off du sommet de Rio, qu’il aurait été au courant d’un tel projets’il existait !

Son premier ministre, Jean-Marc Ayrault, entonnait un refrain identique, et les services de communication du gouvernement ironisaient sur le mode de l’impossibilité d’une telle mesure.

Et pourtant, les informations officielles sont tombées, et le plan de réduction des déficits passera bien par une réduction des effectifs dans les ministères et les administrations « non-prioritaires ».

Faut-il que Hollande ait peur de la rue, pour avoir menti à ce point, et de manière aussi ouverte, à peine un mois après avoir été élu!

2kismokton!
Si la réduction des déficits était compatible avec une augmentation des effectifs, celà se serait sû!

Tweetweiler « regrette » son tweet. Une Erreur?

Elle le dit dans Voici! Elle regrette son tweet, qu’elle considère comme une erreur.

2kismokton?

Celle qui était encensée comme la « grande journaliste politique » le soir de l’élection du Prez’ est-elle une banale ménagère idiote de jalousie?

Il est toujours intéressant de redéfinir les réalités sémantiques. Un « grand journaliste politique » ne commet pas d’erreurs dans sa communication.

Dès lors, soit Tweetie est une nouille en journalisme politique, et ferait mieux de se cantonner au « journal des dames et des demoiselles », et son repentir peut paraître sincère, soit elle reste la fameuse et inégalable journaliste politique de la mort qui tue, et son tweet relève d’une volonté politique farouche et dangereuse de déstabiliser voire d’exécuter Ségolène Royal. Et dans ce cas, ce ne peut être qu’avec l’aval du Président.

Dans les deux cas l’appareil du PS ment au peuple français.

En tout cas elle a des amis. Qui se mettent en quatre pour lui sauver les fesses, à cette concubine étonnante d’un « président normal ». Jusqu’à aller dire dans le Parisien

« Elle n’a pas bien calculé les conséquences que son tweet aurait sur l’autorité du chef de l’Etat, sur le PS, sur ses enfants et ceux de François Hollande. Le tweet n’a pas eu d’incident sur le score final à la Rochelle (…) mais Valérie est quand même anéantie. Elle s’en veut d’avoir donné une image négative. » À une des ses proches, elle aurait confié avoir commis « une erreur. »

Wunderbar! Tweetie a fait boulette! A tout péché miséricorde. Va en paix et n’y reviens pas, Tweetvilaine! Et par pitié, à ton prochain tweet, évite de dire du mal des chefs d’état que ton homme s’apprête à rencontrer. Déjà qu’il nous a fâché avec l’Allemagne, et discrédité côté anglais…

Enfin, à la question traditionnelle : 2kismokton? Du peuple, chef. Du peuple.