Du manteau de Noé à Tous à poils ? Une lente dégradation de l’humanité!

Venus + David, corps nus

Evolution : La société humaine a dramatiquement évolué depuis que Noé a mis en place ses fameuses 7 lois « noahides », considérées unaniment comme le fondement de toute règle de civilisation. Règles qui nous ont fait passé du proto-humain au Sapiens-Sapiens : l’homme intelligent qui a conscience de sa condition.

La référence à Noé nous enseigne en effet que 7 lois ont été considérées, avant toute idée de religion, comme la base minimale de tout groupement social stable: Les commandements que Noé a imposé à sa famille et à sa descendance sont très explicites, et il est difficile de les contester tant ces lois sont simples et frappées du coin du bon sens: Lire la suite

Mariage pour tous : le premier pas de la deconstruction méthodique du lien de filiation!

Rz_115bMariage pour tous : le premier pas de la deconstruction méthodique du lien de filiation!

Le projet de loi sur le « mariage pour tous » est un geste manifeste de déconstruction du lien familial, au profit d’un lien « sociétal » artificiel. Cette tendance très marquée de la politique de gauche depuis la loi sur le PACS pose un réel problème philosophique, qui ne relève ni du statut de l’homosexualité ou des homosexuels, ni du mariage des homosexuels, ni d’une quelconque lutte contre une homophobie putative, mais en définitive de la main-mise que veut avoir l’Etat socialiste sur la famille : un contrôle ‘ »sociétal » décharné et en rupture avec le lien filial naturel, biologique.

J’en veux pour preuve un extrait du rapport parlementaire publié par l’Assemblée Nationale le 17 janvier 2013 http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r0628-ti.asp :

« À défaut de choix des parents, le maintien d’une règle d’attribution patronymique du nom de famille pour les seuls cas de filiation par le sang est susceptible d’introduire une rupture d’égalité entre les couples, suivant qu’il s’agisse d’une filiation par le sang ou adoptive. En effet, dans ce premier cas, c’est le nom de famille du père qui prévaudra, alors que dans le second, le nom sera choisi dans l’ordre alphabétique.

Afin d’y remédier, la Commission a modifié l’article 311-21 précité du code civil pour qu’en cas de désaccord ou d’absence de choix des parents par le sang, le premier nom de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, soit dévolu à l’enfant. »

Glose: Il faut faire l’analyse de ces deux paragraphes, dont la lecture rapide peut paraître juste insipide:

« À défaut de choix des parents, le maintien d’une règle d’attribution patronymique du nom de famille pour les seuls cas de filiation par le sang est susceptible d’introduire une rupture d’égalité entre les couples, suivant qu’il s’agisse d’une filiation par le sang ou adoptive. »

Quel étrange présupposé! Pour combattre la discrimination il faut supprimer la différence! Que voilà méthode brutale, qui ressemble à celle qu’adoptait jadis un aubergiste tortionnaire qui coupait les jambes des personnes dont les pieds dépassaient du lit! Pour eviter de peiner les enfants adoptés, il fadrait donc que les enfants biologiques perdent leur lien patronymique naturel? 2kismokton!

La discrimination ne disparaît pas simplement parce qu’on a raboté les angles. L’enfant biologique connaîtra toujours ses parents biologiques, et pourra toujours, si l’envie lui prenait en cour de récréation, discriminer son camarade dépourvu de parents biologiques connus. C’est très mal poser le débat que de l’ouvrir de cette façon. Ce n’est pas en tuant les parents biologiques qu’on améliorera le sort des orphelins! C’est plutôt en s’intéressant à leurs besoins!

De même que la suppression de la richesse, thème cher à la gauche bêlante, n’a jamais fait disparaître la pauvreté. Mais il est vrai que lorsqu’on est tous pauvres, il n’y a plus d’injustice ni d’inégalité. C’est dialectiquement incontestable. Mais humainement faux!

 » En effet, dans ce premier cas, c’est le nom de famille du père qui prévaudra, alors que dans le second, le nom sera choisi dans l’ordre alphabétique. »

Quoi de plus naturel puisque l’enfant issu d’une famille biologique dispose bien de parents biologiques. Il est normal qu’il bénéficie du nom de sa famille biologique. Dont les conventions, selont les pays, sont de prendre le nom « patronymique », étymologiquement le nom du père!
Quand à choisir le nom patronymique dans l’ordre alphabétique de l’un quelconque des deux parents homosexuels adoptants, je dois avouer que je n’y vois aucun inconvénient. On a vu plus con! Comme par exemple choisir de manière aléatoire. Ou fixer arbitrairement le nom patronymique par référence au mois de naissance. Après-tout, pourquoi conserver ce lien patronymique rétrograde? Passons tous à l’âge du citoyen révolutionnaire. Appelez-moi Fêtenat Thermidor! Ou Lundi Janvier!

2kismokton! 

« Afin d’y remédier, la Commission a modifié l’article 311-21 précité du code civil pour qu’en cas de désaccord ou d’absence de choix des parents par le sang, le premier nom de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, soit dévolu à l’enfant. »

Et voilà comment boucler la boucle et pourrir définitivement le lien patronymique filial.

Fier de sa race! Il existe des gens qui ont honte de leur race. Je ne suis pas de ceux-là et je revendique le droit et l’honneur de porter le nom de mon Père! De même que l’honneur de transmettre mon nom à mes enfants! Et si la loi a récemment changé, pour permettre d’accoler au nom du père le nom de la mère séparé d’un double tirret,  [nom_du_père]–[nom_de_la_mère] du moins le patrononyme conserve le lien historique de la filiation, puisqu’il permet de remonter la lignée paternelle.

Attribuer le patronyme alphabétiquement le plus bas revient à rendre le lien parental aléatoire. A le rompre. Pour les enfants adoptifs, rien de plus normal, puisqu’ils n’ont pas de lien parental biologique mais uniquement un lien parental « juridique ». Mais pour les enfants biologiques, qu’ils soient légitimes ou naturels, le lien patrinomique explique tout. Le premier étant le nom du père, sauf pour les enfants naturels reconnus par la mère en premier, où l’ordre des patronymes explique la situation familiale.

La convention sociale autour du patronyme a une réelle utilité. Rahan, fils des âges farouches, est également le fils de Crao. Le Patronyme sert à connaître l’ascendance, donc l’identité de l’individu. Avant d’avoir un prénom l’individu a un nom. Celui de ses auteurs.

Le danger du contrôle sociétal. Briser ce lien, c’est briser les racines de l’individu. C’est le soumettre au contrôle social. Au contrôle sociétal. C’est tenir grande ouverte la porte du totalitarisme. En effet, l’un des derniers droits qu’un homme se voit retirer, dans ces régimes totaliaires, c’est bien le droit de conserver son nom, son identité. Les juifs déportés dans les camps nazis étaient déshumanisés. On leur retirait leurs papiers. On leur gravait un numéro. Plus de patronyme. Juste un matricule.
C’est cette société qui s’ouvre au travers du « mariage pour tous ». Non pas du fait des homosexuels, mais du fait de ces enragés de l’égalité, ces fascistes de gauche qui imposent une pensée unique, et formatent les esprits par la terreur de l’homophobie. Ce sont eux, les hétérophobes.

Résistance humanitaire: S’opposer au projet de loi tel qu’il est présenté, ce n’est pas être homophobe. C’est être humain. On se moque bien du comportement ou des préférences sexuelles. Ce qui compte, c’est uniquement le risque des conséquences sociétales que cette loi va entraîner. C’est refuser une société à la Disney, où les enfants ne seraient que les neveux, sans lien filial. C’est refuser une société à la Orwell, où les enfants naîtraient en couveuse. C’est refuser une société où l’on fabriquerait l’enfant que la Société autoriserait!

Mythe de la filiation sociétale: Le rapport s’attache énormément à l’idée de la filiation « sociétale » des enfants adoptifs. Mais il commet une erreur. Les enfants adoptifs n’ont pas de filiation « sociétale ». Ils ont une filiation « juridique » qui vient réparer la filiation biologique défaillante. Quand au mythe d’une filiation « sociétale », c’est précisément l’inverse de la réalité. Celui qui prends le rôle de « parent social » est un usurpateur. Il est important de le dire et de reconstituer la réalité des filiations. Le « beau père » n’est pas un père. La marâtre n’est pas une mère. Ce sont des parents « sociaux » qui n’ont aucun rapport de droit sur l’enfant et n’ont aucune vocation à exercer des droits sur lui. Il ne faut pas que celà change, sauf à faciliter l’adoption à leur profit, ce qui est déjà le cas.

2kismokton?
De l’intérêt des enfants, et au final de la société!

 Ariel DAHAN

 

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin :
Mariage, Adoption, Procréation médicale assistée: la combinaision néfaste
Définition de l’hétérophobie, un nouveau fascisme social
Le mythe irréaliste du mariage homosexuel (Sylviane Agacinski)