Pourquoi certains jeunes n’ont plus peur de la Police? Quand l’Etat renonce à sa mission régalienne essentielle!

Source Le Parisien

Voitures de police volontairement incendiées à Viry-Châtillon (c) LeParisien

Pour quelle raison une certaine frange de la population n’a t’elle plus peur de la Police?
Probablement lorsque l’État renonce à sa mission régalienne essentielle!

Violences contre la Police : pas besoin de terroristes!

Renoncement : Une longue succession de signaux de renoncements de l’État à faire appliquer la loi, l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire français a abouti à une situation telle que les policiers ne sont plus craints dans la rue, et sont même devenus les cibles des émeutiers ou, des voyous ou des malfrats. Avant même d’être la cible des terroristes, dont nous n’avons nul besoin en France pour intégrer le sentiment d’insécurité!

La dernière des violences à dénoncer, le dernier signal d’absence totale de crainte et de respect envers l’autorité, vient d’être donnée de manière exemplaire à Viry-Châtillon ce samedi 8 octobre 2016.

8 octobre 2016, Viry-Châtillon : Dans cette petite ville de région la première ceinture de la banlieue parisienne, deux patrouilles de police (Deux voitures, un Gardien de la Paix et un Adjoint de Sécurité dans chaque véhicule) surveillent et garantissent la sécurité d’une caméra de vidéo-surveillance installée sur un carrefour meurtrier. Une bande de jeunes délinquants armés de battes de base-ball et de pierres agresse les équipages et les contraint à se réfugier dans leurs véhicules. Puis ces véhicules sont incendiés par des cocktails Molotov (de vrai bombes incendiaires artisanales). 3 policiers seront grièvement blessés! Le drame mortel a été évité par miracle. Un policier est placé en coma artificiel compte tenu de la gravité de ses brûlures!

Comment a-t’on pu en arriver à une telle situation? Un retour en arrière s’impose!

Les policiers agressés surveillent et sécurisent une caméra de vidéo-surveillance qui est régulièrement cassée par les malfrats locaux. La Mairie a remplacé cette caméra à de multiples reprises. Montée en haut d’un mât elle a été régulièrement mise à terre par heurt volontaire d’un véhicule bélier, au point que des plots en béton ont été rajoutés pour protéger le mât!

Il faut donc installer une équipe de 4 policiers pour surveiller une caméra de vidéo-surveillance précisément supposée faire le travail de plusieurs policiers! J’y vois là une situation passablement incongrue!

Plus encore le fait que les policiers, s’ils savaient qu’une action pouvait être menée, n’étaient pas équipés pour une opération de maintien de l’ordre, mais uniquement pour une opération de patrouille.

Plus encore, le fait que ces deux patrouilles ne semblent pas avoir été protégés eux mêmes. Ni même équipés de protections ignifugées. Or, l’attaque intervient moins de 5 mois après l’agression d’une patrouille de à proximité de la place de la République, en marge de la manifestation contre la loi El-Khomery, le 18 mai 2016!

Pire encore, ces faits interviennent alors que l’ensemble des forces de l’ordre sont en état d’alerte en raison du risque d’attentats!

18 mai 2016, Paris : Le 18 mai 2016, une agression similaire intervient. Une bande de 15 agresseurs incendie volontairement une voiture de police qui circule dans les embouteillages à quelques rues de la Place de la Bastille, pendant une des 11 manifestations qui ont permis à la CGT de faire la démonstration de son incapacité à filtrer ses manifestants ou à maîtriser les débordements violents. La voiture est incendiée. Deux policiers ont manqué de périr brûlés. Un policier a hésité à sortir son arme.

Ce précédant qui avait pourtant très fortement choqué la France en mai dernier n’a semble-t’il pas été compris par la hiérarchie, qui n’a pas doté ses équipes de matériel adéquat et qui n’a pas donné des instructions d’usage de leurs armes plus claires.

Et pourtant ce n’est pas la première fois que les policiers sont victimes directes d’agressions. Ainsi en avril 2011, un policier se fait tirer dessus par un malfrat qui s’est emparé de son arme!

16 avril 2011, Train SNCF Gare du Nord : Le 16 Avril 2011, un événement est passé presque inaperçu, dans le tumulte de la campagne présidentielle commençante : l’agression à arme à feu d’un Policier par un malfrat qui lui a volé son arme. Les faits se déroulent dans un train de banlieue Gare du Nord, ou un Gardien de la Paix en civil intervient pour porter secours à un passager de 16 ans agressé et molesté par un groupe de trois individus mineurs armés d’un couteau.

Le Gardien de la Paix a fait usage de son arme à deux reprises en état de légitime défense : un coup de semonce, puis un coup portant qui blesse un des trois agresseurs à l’abdomen. Malgré l’usage de son arme, les agresseurs ne sont pas intimidés. En attendant les renforts, le policier se fait prendre son arme par l’un des deux agresseurs restant, qui lui tire dessus dans le dos! Les renforts arrivent dans les secondes suivantes et arrêtent tout le monde. Ils sont passés en jugement le 23 juin 2015. Jugés devant la Cour d’Assises des Mineurs de Paris, l’agresseur qui a tiré sur le policier comparaissait libre! Est-ce sérieusement acceptable qu’une personne poursuivie pour tentative de meurtre sur un policier puisse comparaître libre?

La vidéo de surveillance intégrée à la rame du train et rediffusée par BFM-TV est éloquente dans sa violence! Elle ne laisse aucune place au doute quand à l’intention de tuer!

Les agresseurs ont été condamnés à :
pour violence aggravée et tentative d’extorsion commise avec une arme.

  • le premier mineur, (16 ans au moment des faits):quatre ans de prison dont dix mois ferme,
  • le majeur (18 ans au moment des faits) : cinq ans de prison dont trois avec sursis.

pour tentative de meurtre sur un policier

  • le dernier, mineur de 16 ans à l’époque, a été condamné à une peine de réclusion criminelle de dix ans pour tentative de meurtre sur le policier.

s Comment peut-on accepter que des mineurs soient à ce point dépourvus de respect de la Police qu’ils n’éprouvent plus aucune peur pour la fonction, ni même de peur face à un policier armé? Comment ce fait-il que ce procès n’ait pas été plus médiatisé? Que la hiérarchie policière ne se soit pas alertée de la multiplication des comportements anormaux des délinquants face aux policiers?

Pas un acte terroriste : Car il ne s’agit pas d’un assassinat terroriste à la Merah ou de ce couple de policiers de Magnanville assassinés le 13 juin dernier. Situations volontaires, politiques, préméditées et imparables. Il ne s’agit pas non-plus de l’agression par un déséquilibré notoire qui retourne l’arme de service d’une gendarme à Cannes. Il s’agit au contraire de réactions spontanées de personnes interpellées par les services de police. Et qui adoptent un comportement totalement anormal eut égard aux circonstances.

Comment accepter que la hiérachie, fonctionnelle ou de tutelle, n’ait pas pris des mesures pour répondre à l’augmentation de la violence subie par les Policiers lors de leurs interventions? Cette violence est pourtant dénoncée par tous les professionnels! Et elle impose dans certains quartiers que l’on procède aux arrestations de jeunes délinquants en mobilisant un nombre anormalement important de policiers en renfort. Dans ces quartiers, une arrestation n’est jamais un acte anodin!

D’où vient l’absence de crainte naturelle des jeunes délinquants face aux Policiers? Tout individu sensé craint naturellement le policier en uniforme, porteur de son arme de service! Il n’y avait, dans un passé proche, que le grand banditisme qui ne craignait pas les policiers. Et encore, y avait-il encore du respect. Mais à présent, plus aucun respect non-plus qu’aucune crainte. Est-ce lié à la formation des policiers? Ont-il perdu leur capacité à se faire respecter? Ou est-ce plutôt lié à l’idée globale de la Police dans la société? Et à l’information développée ad-nauseam par la gauche (et Taubira en fût le plus bel exemple) selon laquelle le délinquant est avant tout un sauvageon qu’on doit sauver de lui-même, plutôt qu’une menace pour la société.

Ces épisodes et ceux que j’ai oublié de citer nous renvoient tous à la question qui doit à présent se poser du périmètre du droit pour un policier de faire usage de son arme. Compte tenu de l’évolution dramatique et galopante des agressions sur policiers, il est urgent qu’on redéfinisse de nouvelles règles d’usage de leurs armes.

 

Ariel DAHAN

Pour 2kismokton.

Violences contre les enseignants : mettre fin à l’inacceptable!

Le gouvernement n’a pas de chance avec la violence. Prôner la détente carcérale ne semble pas profiter à l’Etat, et Mme Taubira doit en faire l’amer constat, après une rentrée « douloureuse »:

  • Une douzaine de militaires pris à partie dans un bar, qui perdent la bagarre et l’un d’entre eux perdra un oeil.
  • Des policiers agressés à foison…
  • et maintenant deux professeurs agressés en plein exercice de leurs fonctions, dans la région de Bordeaux, qui par un élève, et qui par un parent d’élève.

Ces deux agressions – et celles qui ont précédé à l’encontre des militaires ou des policiers – nous interpellent tous, car il s’agit bien d’un comportement de mépris de l’autorité qui s’installe progressivement en France.

Dans quel autre pays au monde pourrait-on voir un individu s’en prendre ouvertement à un policier, prendre le dessus et s’en sortir indemne?  Dans quel autre pays au moinde pourrait-on voir un individu s’en prendre ouvertement à un militaire – parachutiste qui plus est – prendre le dessus, et s’en sortir indemne?

Lorsque j’étais jeune, ma mère m’expliquait qu’on ne contredit pas un agent de la force publique. Le respect de l’uniforme et de la fonction était de règle.
Lorsque j’étais jeune, on m’expliquait qu’on n’agresse pas un professeur. Le respect de la fonction était de règle. A cette époque, d’aileurs, les professeurs avaient encore le droit de donner des gifles ou des coups de pied bien placés. Il s’agissait d’une violence légère légitime pour rectifier le comportement d’un élève insolent.

Depuis que ces violences légères sont prohibées – au nom d’une hypothétique protection de l’enfant – les professeurs n’ont plus que leurs notes et leurs annotations pour corriger les comportements glissants des élèves.

C’est ce qu’a fait un professeur, qui a eu le malheur d’écrire un mot sur le cahier de liaison à destination de la famille, laquelle, ne comprenant visiblement pas le traitre mot des notions d’exemple et d’éducation, s’en pris incontinent au professeur, d’une gifle et d’un coup de pied au ventre, s’étant introduite en fraude dans l’établissement.

Un tel comportement doit être sanctionné par la plus ferme des réactions judiciaires. En effet, le parent qui a commis ce délit irraisonné n’a pas seulement violenté un professeur. IL a également porté atteinte à l’institution scolaire en général, en donnant l’exemple d’une violence banale, presque légitime, susceptible de provenir des familles des élèves. Mais il a également montré à son enfant un exemple de comportement insoutenable pour la société française : un comportement où la violence prime sur la raison!

On peut d’ailleurs s’interroger sur le devenir de cet enfant, et sur la qualité de l’éducation qu’il reçoit de tels parents. Un suivi socio-éducatif de la famille mériterait d’être mis en place. Espérons que le Lycée procèdera au signalement qui convient.

Très différent est le cas de cet élève qui a frappé son professeur ainsi qu’une conseillère d’éducation de gifles et de coups, après avoir détruit une partie du mobilier de la classe… Car le prétexte n’est pas le contrôle de la sanction du professeur par les parents, mais la remise en cause pure et simple du rôle éducatif du professeur. L’incident étant né à l’issue d’un cours sur les systèmes politiques, dont celui du Maroc, l’élève (majeur de 18 ans) n’ayant pas accepté que le professeur ne souhaite pas plus détailler le système politique du Maroc, que l’élève décrivait comme étant « son » pays. Il s’agit là encore d’un mépris évident pour l’autorité représentée par le professeur. Le fait de ne pas accepter la limite fixée et de ne pas supporter la contrainte morale de cette limite est dramatique pour l’avenir de ces personnes, qui seront incapables de se projeter normalement dans la vie de la cité!

Il est urgent que la justice revienne à l’idée d’une « tolérance zéro » en matière de violence, surtout s’agissant de situations de violence « gratuites », « a-conscientes », (comprendre irréfléchie bien que consciente).

Il est urgent qu’on revienne aux fondamentaux en matière d’éducation et qu’on replace les représentants de l’autorité, qu’ils soient professeurs ou policiers, en haut de la hiérarchie, protégés de toute contestation possible.

A défaut, c’est notre société elle-même qui risque de partir en lambeaux, au profit d’une toute autre civilisation, où le respect irra à la force et non à la fonction!

2kismokton!

Après avoir critiqué le retour de l’instruction civique, la Gauche propose le retour de la « morale » à l’école!

Vincent Peillon a déclaré dans une interview pour le JDD publiée hier http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Vincent-Peillon-veut-enseigner-la-morale-a-l-ecole-550018 son souhait d’intégrer l’enseignement de la morale laÏque dans le programme scolaire dès la rentrée 2013.

Morale de gauche / Morale de droite? Interrogé par le JDD, le ministre de l’enseignement national déclare qu’il n’y a pas de différence entre morale de gauche et morale de droite. Il appelle à une morale « commune ».

« Je pense, comme Jules Ferry, qu’il y a une morale commune, qu’elle s’impose à la diversité des confessions religieuses, qu’elle ne doit blesser aucune conscience, aucun engagement privé, ni d’ordre religieux, ni d’ordre politique. » V. Peillon, JDD, 1er septembre 2012.

L’offre est généreuse. Elle renvoie au siècle des Lumières et à l’Honête homme. C’est une proposition nécessaire compte tenu du délitement permanent du sens moral et du sens civique de la population française, que l’on peut constater dans la multiplication des cas de violence « gratuite ».

Cependant Vincent Peillon veut se différencier du lot des moralistes, en affirmant (sans réellement convaincre) que la morale est supérieure au civisme; que les cours de morale version gauche qu’il propose sont supérieurs aux cours d’instruction civique voulus et mis en oeuvre sous la présidence Sarkozy.

Courageux, venant du « peuple de gauche »!

Toutefois, le projet aurait été plus convainquant si la Gauche n’avait pas passé 5 ans à reprocher au gouvernement Sarkozy/Fillon sa politique de réintroduction de l’instruction civique. Car il faut bien avouer que la population française fait partie des peuples les moins civiques d’Europe! Et que la différence entre les peuples saxons et nordiques, réputés pour leur civisme, crève continuellement les yeux, sur les pistes de ski, sur les plages, dans les campings, sur les autoroutes… Le français est, quoi qu’on en dise, un individu qui s’est construit « contre » la règle commune. Nicolas Sarkozy a eu raison de relancer l’instruction civique.

Un projet intéressant : Le projet de Peillon d’introduire la morale est également intéressant, si ce projet est « normatif ». Cependant, telle ne semble pas être l’idée poursuivie par Vincent Peillon. J’en veux pour preuve les réponses qu’il donne à Adeline Fleury, journaliste au JDD:

Exemplarité: Le professeur est le premier visé par ce propos. Il doit être exemplaire dans son comportement, de même que la société doit lui apporter tout le respect qui lui est du. Mais là où le propos de Vincent Peillon est marqué par un relent gauchiste lénifiant, c’est qu’il met sur le même pied le respect du aux maîtres et le respect que le professeur doit manifester à l’égard des élèves. Or la relation professeur/élève n’est pas une relation bilatérale mais une relation unilatérale descendante: le savoir va du professeur à l’élève. Et à ce titre, l’obligation de respect doit être également plus forte pour l’élève que pour le professeur. Toutefois son propos est à noter en ce qu’il est innovant pour la gauche:

« Si la société conteste son autorité, le moque ou même l’injurie, alors il n’y a pas de raison pour que l’élève le respecte. Nous avons besoin d’un réarmement moral. C’est pourquoi nous devons tous soutenir nos professeurs. » V. Peillon, JDD 1/09/2012

Marquer le respect pour le professeur?A la question de savoir s’il fallait réintroduire la coutume de se lever quand le professeur entre dans la classe, Vincent Peillon botte ne touche et évacue l’information, preuve que son projet n’est pas encore aussi fort qu’il l’exprime.

Crainte de l’ordre moral : La crainte typique de la gauche contre l’Ordre moral réapparait immédiatement. Il appelle ainsi à

« ne pas confondre entre morale laîque et ordre moral. »

2kismokton!

Se lever, c’est manifester ouvertement son respect. Le public le fait pour les artistes ou les sportifs. Il me paraît indispensable que celà soit symétrique pour les professeurs!

Pour Vincent Peillon « C’est tout le contraire ».

« C’est tout le contraire. Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper, car le point de départ de la laïcité c’est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix. Je ne crois pas du tout à un ordre moral figé. Je crois qu’il faut des règles, je crois en la politesse par exemple. »

2kismokton!
Ainsi, il faudrait extirper l’élève de la dangereuse influence de la famille?
Ainsi, marquer le respect à son professeur ne serait qu’une question de « liberté de conscience »? de « politesse »?
Malheureusement, la gauche a toujours autant de mal à évoquer la Morale comme source normative. Depuis Bergson, rien n’a changé!

Hommage au drapeau? Encore une anomalie ou un raté de Peillon! Il ne résiste pas au piège tendu par la journaliste. Il refuse de réinstaurer l’hommage au drapeau, au prétexte de la nécessaire différence entre le patriotisme et le nationalisme. Là encore, il une erreur profonde.

Le patriotisme est une nécessité qui s’impose à tous les pays. Ainsi, le patriotisme est naturel dans des pays d’immigration tels que les Etats Unis, ou en Russie, peuple qui se définit par son attachement à « la mère patrie ». Mais il n’y a qu’en France que la patriotisme a mauvaise presse. Au point que le nationalisme devient inquiétant ab-initio, même s’il n’est porteur d’aucune exclusion et d’aucun ostracime.

Enseigner La Marseillaise à l’école? Apprendre l’hymne national semble le seul enseignement nationaliste « évident » pour Vincent Peillon.

Formation des Professeurs : Point positif, Vincent Peillon a conscience de la difficulté à enseigner la morale et du besoin de former (réformer?) les professeurs.

« Si les professeurs ne sont pas formés pour l’enseigner, cela ne sert à rien. C’est à tout cela que je veux remédier. La bataille que doit mener l’école est aussi une bataille des valeurs. » V.Peillon, JDD 1/09/2012

Donnons-lui en acte, et remercions-le de ce truisme! Après avoir prôné la destruction du sens moral au nom de la liberté pendant 40 ans, la gauche vient de prendre conscience de danger dans lequel elle a plongé la société. Et c’est tout à l’honneur de Vincent Peillon que de tenter de le rectifier. Son projet manque encore de contenu, et certaines erreurs sont à reprocher. Mais espérons que l’année scolaire 2012/2013  permettra de l’afiner. Dans notre intérêt commun.