Politique sur les stéréotypes de genre des enfants: Non à la politisation des enfants!

df6c1fbeFaut-il vraiment que l’Etat intervienne sur le comportement stéréotypique de nos enfants? Je ne le crois évidemment pas! Et pourtant Mme Najat Vallaud-Belkacem, grande stipendieuse du stéréotype infantil au profit d’une égalité imposée et d’une inversion des genres, cherche un moyen pour donner à l’Etat un nouveau mode de contrôle sur nos personnalités au travers de la définition genrée de nos enfants, et de leurs comportements stéréotypés. Elle a ainsi commandé au Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective un rapport, qui vient de lui être remis, et qui présente 30 propositions.

Résister : Disons le tout net : si ce rapport aboutit à une politique publique, qu’elle soit scolaire, familiale ou autre, il faudra alors rentrer en résistance contre ce ministre du droit des femmes oppressant, qui cherche à imposer, au sein des familles, des comportements qui devraient rester dans la sphère de l’intime et du privé.

Une politique liberticide: Comment, au nom d’une éventuelle liberté, Mme Vallaud-Belkacem peut-elle à ce point faire fi d’une liberté fondamentale, d’être ou de ne pas être, liberté de comportement et de définition sexuelle de soi, liberté d’opinion? La mission confiée au Commissariat aux plans liberticides est claire :

« réfléchir de manière transversale au problème des stéréotypes entre les filles et les garçons, dans l’enfance et l’adolescence, en couvrant l’ensemble de leur vie quotidienne. »

 Au problème ? Quel problème? A quelle personne sensée celà pose-t’il problème qu’une fille s’habille en fille, rubans, jupe, rose… et un garçon en pantalon ? Qui peut se reconnaître le droit de juger licite la manière qu’a un enfant de jouer, qui aux billes, qui aux soldats, qui à la marelle, ou à l’élastique, dans une cour de récréation?

Enfance et adolescence: Surtout, au nom de quels Dieux infanticides obscurs et infâmes le Ministre de l’égalité et du droit des Femmes « socialiste » s’autorise-t’il à intervenir dans la vie des jeunes enfants précisément à ce moment déliquat que représente l’enfance et l’adolescence? Ne peut-elle juste se satisfaire à les voir grandir harmnonieusement en respectant le principe de la liberté de détermination de chaque individu sur sa propre personnalité et son genre?

Un débat idéologique totalement orienté politiquement: Dès l’introduction, le rapport du Commissariat à l’uniformisation infantile donne le ton : son rapport n’est pas « neutre » ni « objectif », mais « orienté », et « politique ». Il est rempli de cet oxymore intéressant qu’il nomme « l’éthique de la conviction ». Autrement dit : c’est parceque nous sommes convaicus d’avoir raison que nous mettons tout en oeuvre pour aboutir à ces conclusions! Le bel aveu d’un rapport qui viole allègrement toutes les règles du débat contradictoire et de l’opposabilité scientifique!

Le rapport se départit, dans son ton, de la neutralité distante propre aux documents administratifs et aux écrits scientifiques. L’éthique de la conviction y est fortement présente.

Ce préalable pour expliquer que le rapport aboutit aux conclusions politiquement commandées:

 La conclusion des auteurs du rapport coordonné par Marie-Cécile Naves et Vanessa Wisnia-Weill est que la recherche d’égalité bute sur les attitudes et les rôles sociaux.

En d’autres termes, que les positions sociales des hommes et des femmes ne résultent pas uniquement de choix de vie individuels et rationnels mais aussi, et très profondément, d’habitudes, de clichés, de traditions, qui n’influencent pas seulement les goûts des individus mais aussi les institutions et les ressources qu’elles constituent pour chacun et chacune.

 Faut-il, dès lors, lire ce rapport dont on imagine qu’il contiendra toute la vacuité habituelle des discours sur la théorie du genre? Je l’ai fais. Je vous donne les « bonnes pages » des propositions de ce rapport orienté et commandité.

 Proposition n° 1 : Proposer des dispositifs de préparation à la naissance (PNP) dans les maternités et des dispositifs d’accompagnement à la parentalité dans les PMI et les REAAP qui incluent davantage les pères, grâce à des supports, des contenus et des horaires adaptés.

Il est étrange de parler de contenus et d’horaires adaptés aux « pères » pour la préparation à la naissance, moment qui n’est, de toute évidence, pas un moment prévisible, ni adaptable. Quand aux horaires adaptés aux pères, il y a peu de chance qu’ils soient également adaptés aux enfants… Or c’est bien eux qui doivent être au centre de nos préoccupations. Et non le désir malsain de modifier la populace!

Proposition n° 2 : Favoriser la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle chez les pères par l’expérimentation (notamment par l’État en tant qu’employeur) de nouvelles formes de flexibilité positive de l’emploi (job sharing, télétravail, etc.) redonnant un contrôle à tous les salariés sur leur agenda, ainsi que par la promotion d’une « charte des temps flexibles positifs » auprès des entreprises, des administrations et du tiers secteur.

 C’est une évidence biblique! les employeurs vont permettre aux travailleurs de force de rentrer chez eux faire du télétravail! L’égalité des sexes, Mme Vallaud-Belkacem ne la conçoit que pour la partie très privilégiée des salariés du tertiaire, voire même que pour les cadres, seuls capables de ramener du travail chez eux… sans compter les problèmes de confidentialité qui sont mis en évidence de plus en plus.

Proposition n° 4 : Initier un plan national d’action pour la montée en mixité des métiers de la petite enfance au sein du futur « Plan métiers de la petite enfance ». Dans ce cadre, fixer un objectif incitatif de progression des effectifs masculins en formation à horizon de cinq ans ; sensibiliser les conseillers du service public de l’emploi et des Missions locales à un accompagnement des hommes vers les métiers de la petite enfance ; appuyer cette démarche par une campagne de promotion ciblée sur les hommes en parcours de réorientation / reconversion/ réinsertion professionnelle ; élaborer une ingénierie de formation adaptée.

Il faut être d’un entêtement idéologique sans bornes pour penser que le salaire de misère proposé aux auxiliaires puéricultrices soit suffisant pour représenter un attrait suffisant capable d’orienter massivement des hommes vers ces métiers. La mixité dans ces métiers passe nécessairement par une revalorisation des salaires. Mais même dans ce cas, il n’est pas certain que les parents remettent avec autant de confiance leurs enfants nourissons dans les mains d’un auxiliaire puériculteur de crèche, que s’il s’agissait d’une femme.

Proposition n° 5 : Sur le modèle des bonnes pratiques étrangères, impliquer les familles pour faire découvrir les métiers à dominante masculine aux filles et à dominante féminine aux garçons et développer des campagnes publiques donnant à voir des parcours atypiques pour les banaliser aux yeux de l’opinion publique.

So what? Comment parvenir à imposer un tel résultat sans empiéter outrageusement dans la liberté de conscience, et l’intimité de l’organisation familiale? Comment imposer à un adolescent un choix qu’il ne voudrait pas faire ?

Proposition n° 13 : Contractualiser avec les éditeurs un nombre équilibré de personnages féminins et masculins, et une répartition équilibrée des rôles sociaux des hommes et des femmes, dans les manuels et la littérature pédagogiques.

Quelle belle tentative de prise en main et de contrôle du savoir que d’imposer une vision erronnée du monde! L’histoire du monde n’a pas été mixte. Le rôle social des femmes et des hommes n’a pas été identique. C’est un fait sociologique. Mais le Ministre souhaite que celà ne soit pas. Et demande aux éditeurs des livres scolaires de falsifier la réalité historique ou sociologique passée, pour faire apparaître artificiellement plus de femmes que d’hommes dans les personnages cités.

Mais pourtant, ce sera toujours Néron qui incendiera Rome. Et Pénélope qui attendra Ulysse. Thésée qui rejetera Arianne, et Judith qui décapitera Holopherne. Moïse qui sortira son peuple d’Egype, mais sa soeur Myriam qui le sauvera des eaux et le confiera à la fille du Pharaon. Henry IV qui révoquera l’Edit de Nantes, et Margueritte de Navarre qui conservera la tête de son amant décapité… Et le Royaume de France qui ne se dévolue pas en quenouille, loi Salique oblige! Ainsi, s’il est possible de faire des aller-retour entre les exemples d’hommes et de femmes, il faut bien reconnaître que les rôles de chacun sont nécessairement déterminés par leur sexe. Holopherne n’aurait pas pu être décapité par un homme, puisqu’il n’était pas homosexuel. Arianne ne pouvait certainement pas abandonner Thésée sur l’ïle de Bachus, puisque le navire appartenait à Thésée, et était armé par ses partisants. Comment est-il donc possible de recréer l’Histoire en imposant une vision « mixte » et paritaire de la société, lorsque cette société ne fut ni mixte ni paritaire ?

Il faut se méfier des interventions des politiciens, surtout socialistes, dans le contenu éditorial des manuels scolaires. Ils peuvent y faire bien plus de mal que de bien, l’enfer étant pavé de bonnes intentions.

Proposition n° 19 Pour lutter contre le partage inégalitaire des espaces de jeux et de détente, s’inspirer des évolutions de l’architecture scolaire dans certains pays, qui visent le bien-être des enfants. Faire connaître les bonnes pratiques d’utilisation mixte de la cour de récréation et des espaces de pratique d’activités sportives ou culturelles.

En d’autres mots, interdire aux garçons de jouer entre eux, interdire aux filles de jouer entre elles. Et la liberté dans tout çà? Et le droit de dire « non » à un garçon? Celà s’apprend très tôt aussi. Précisément, je pense que nous vivons dans un monde où les hommes n’ont pas appris à respecter les femmes pour ce qu’elles sont, à savoir un être humain différend qui a droit à des égards différents. Rappeler qu’on ne frappe pas une femme, même avec une fleur, c’est l’inverse du paritarisme totalitaire.

Je passe rapidement sur les autres propositions qui restent des propositions frappées au coin du bon sens, pour la plupart, mais qui oublient tout simplement de prendre en considération l’importante de la volonté de l’individu sur sa pratique future, sportive, sexuelle ou professionnelle. Il me paraît incongrüe, voire dangereux, de chercher à contrôler le comportement des individus à ce niveau. Celà ne se voit guère que dans quelques sociétés liberticides, communistes pour l’essentielles.

Entrer en résistance : C’est pour celà qu’il faut entrer en résistance. Pour ne pas vivre dans un monde « idéal socialiste » aux vertus imposées par le haut.
D’autant moins que ce « haut » n’applique pas à lui-même la moitié de la vertu qu’il affiche et impose au bas peuple!
D’autant plus que ce monde idéal qui nous est vanté l’est avec une hypocrisie hors normes. Car jusqu’à preuve du contraire, ce sera toujours la femme qui sera enceinte, et qui devra être protégée pendant cette période. Et l’homme qui devra la protéger.
Et il s’agit toujours du Président qui cumule les maîtresses. Rien n’a changé depuis Poincaré…

Lorsque les hommes accoucheront, là nous pourrons en reparler.

 

2kismokton!

 

 

Il n’y a plus d’égalité devant l’impôt en France!

abolition privilèges caricatureIl n’y a plus d’égalité devant l’impôt en France!

C’est un constat bien rude que je fais. Mais il repose sur une réalité certaine et documentée.

Naguère, l’impôt était un outil de redistribution et de partage. Il servait à assurer une égalité relative des citoyens devant les charges publiques.

Non pas qu’il ait eu pour objet d’interdire les constitutions de patrimoine, les créations de fortunes ou les accumulations de richesses. Mais simplement qu’il avait pour tâche de financer les besoins nécessaires de l’Etat par une participation symbolique minimale de tous, et proportionnellement adaptée aux ressources de chacun.

Point d’impôt confiscatoire d’une fortune donnée, point d’impôt pénalisateur d’une activité donnée, point d’impôt limitateur d’une opération économique donnée. L’impôt se voulait être neutre, et frappait indifféremment toute sorte de revenu ou de patrimoine de la même manière.

Puis vint l’impôt incitatif. Celui par lequel l’Etat oriente l’activité économique, en invitant les investisseurs, les opérateurs économiques, à investir dans tel secteur plutôt que dans un autre. L’idée était courageuse, pour l’Etat. Partant du principe que l’Etat est un mauvais opérateur économique, il était plus intéressant et moins onéreux d’inciter les opérateurs à investir dans un secteur géographique défavorisé plutôt que de recourir à des subventions ou à des financements publics directs. Ce furent les lois de défiscalisation, les niches fiscales, les « privilèges » de bouilleurs de cru et autre tourneurs de pipes…

Ces privilèges, que la nuit du 4 août 1789 avait pourtant eu pour objet d’anéantir, se sont reconstitués. Sur d’autres têtes, d’autres secteurs. Mais ne nous y trompons pas. La révolution française fut, en partie, menée pour une meilleur justice fiscale. Et les privilèges reconstitués, s’ils ne sont pas donnés par la naissance au titre des droits féodaux, sont conférés à la fonction ou à l’activité économique. Ce qui est à tout le moins plus républicain qu’un privilège héréditaire!

abolition privilèges caricature

Caricature – Abolition des privilèges, nuit du 4 août 1789

L’égalité des citoyens devant l’impôt peut couvrir deux notions très différentes : l’imposition proportionnelle ou l’imposition à taux fixe. Et l’on comprends aisément que cette notion d’égalité se comprends au strict pied de la lettre lorsqu’on parle d’une imposition à taux fixe, ou dans une logique très éloignée, mais plus idéologique s’agissant d’un impôt proportionnel, où le plus riche paiera proportionnellement plus que le plus pauvre, précisément parce que le prélèvement lui manquera moins.

Faire payer les riches – Un impôt de 10 € correspond à une heure de travail au salaire SMIC. Mais il correspond à 20 minutes de travail à un cadre d’entrée de game. Au nom de l’égalité il était aisé de prélever plus aux riches. De « faire payer les riches ». Ce qui se fait depuis longtemps.

La TVA et les impôts indirects a tout modifié. La TVA est l’impôt le plus injuste qui soit, bien que totalement égalitaire. Car il touche toute opération économique, et frappe en dernier lieu la consommation finale. Or dans le budget d’une famille pauvre, la consommation représente 80 % de la dépense, et la TVA 20% de cette proportion, soit 16% du budget total, alors que dans une famille plus aisée, la consommation pourra ne représenter que 20 à 30 % de la dépense, et la TVA uniquement 4% du budget. Même si en valeur absolue les chiffres sont identiques, en capacité contributive le pauvre paye plus que le riche, et ce n’est pas équitable.

Qu’en est-il aujourd’hui, après 220 ans d’évolution fiscale?

Nous sommes passés d’un système de remise à plat de la fiscalité basé sur l’équité et la faculté contributive à un système qui flirte avec la spoliation des richesses.

Loi fiscale scélérate ! La loi fiscale du premier gouvernement Ayrault/Hollande pourrait faire partie de ces lois scélérates tant elle est abominable. Non-seulement ne promet-elle pas le grand soir fiscal, de la réforme tant attendue de la fiscalité et de l’annulation des niches fiscales inutiles ou contre-productives, mais en plus elle contribue à créer des inégalités plus grandes encore.

Elle est d’incitation spoliative! En autorisant le cumul d’impositions sur un même bien ou une même ressource, et en retirant les correctifs fiscaux permettant de limiter l’impôt supporté par une seule personne économique à une proportion acceptable de prélèvement, la loi fiscale en arrive à mettre en place des situations où l’imposition réelle dépasse la capacité contributive du redevable. Le cumul de l’impôt sur le revenu, de l’ISF, de l’impôt sur la plus-value et de toutes les taxations contraintes (taxe d’habitation, taxe foncière…) peut dépasser 100% des revenus. Il s’agit bien d’une spoliation massive des richesses, dont le Conseil Constitutionnel est saisi.

L’ISF lui-même, initié sous Mitterrand, avait une optique spoliatrice avouée. IL s’agissait, par prélèvement réitéré sur la fortune existante, d’écréter les patrimoines et de les ramener en dessous de la norme fiscale nouvellement imposée. Il s’agissait bien d’une spoliation. Mais au moins n’était-elle pas « totale ».

Elle est contre-productive! En pénalisant les opérateurs économiques par la surtaxation des plus-value, elle incite ces mêmes opérateurs économiques à ne pas valoriser leurs fonds de commerce, et à percevoir au jour le jour le bénéfice accumulé, plutôt que de le réinvestir. Or, la richesse se crée par l’épargne, et la plus-value de cession d’un fonds de commerce n’est rien d’autre que la valorisation de l’épargne réalisée sur le bénéfice du travail économique à long terme. Ainsi, demain, pour éviter d’être taxé sur la cession d’un fonds de commerce, sera-t’il probablement plus intéressant de ponctionner son commerce de salaires et de charges privatives, en annihilant immédiatement la capacité d’investissement liée à cette épargne initiale.

Elle est inégale! Elle touche essentiellement les petits revenus ainsi que les patrimoines qui ne peuvent pas s’exiler hors de France. Est-on riche lorsqu’on a travaillé 20 ans dans son commerce, qu’on n’a prélevé que le stricte minimum et qu’on réalise une plus-value honorable en le cédant? Faut-il nécessairement prendre sa retraite pour ne pas être spolié? N’est-il pas plus intéressant de percevoir sa « fortune » et de pouvoir la réinvestir ultérieurement? Car c’est bien la circulation du capital qui crée la richesse.

En permettant aux plus aisés d’entre nous de s’exiler et d’éviter ainsi l’imposition de la plus-value, la loi fiscale et ses amendements ‘ »pigeons » a montré le peu de cas qu’elle faisait de l’équité.

En revanche, le peuple se souviendra longtemps du « Je n’aime pas les riches » craché un jour par le candidat François Hollande. Pour le plus grand malheur de la France!

Et la Gôche de Hollande/Ayrault a réussi ce que la droite n’aurait jamais osé faire : le retour à une démocratie censitive! Une démocratie où les intérêts économiques permettent de faire modifier la loi fiscale. Une démocratie où les plus riches participeront plus à l’éllaboration de la loi, puisqu’à défaut, leur exil entraînera l’asphyxie financière de la France.

2kismokton? Comme d’habitude : De vous et moi!

Egalité professionnelle & salariale – la vision communiste ou l’horreur économique!

La proposition de loi présentée par Mme Marie-George Buffet est lourde de sens, tant elle confirme l’achaïsme des formations politiques de gauche face au monde du travail et à ses importantes mutations. voir http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0122.asp

La lecture des motifs de cette proposition est édifiante. Pour le peuple de gauche, l’inégalité salariale entre hommes et femmes est un résultat d’une lutte de classes où la moitié masculine de la planète dominerait sa moitié féminine, et l’enfermerait dans une vision patriarcale du monde. Quelques citations pour s’en rendre compte!

« Ces écarts s’expliquent pour partie par les caractéristiques du déroulement de la carrière des femmes. À la sortie du système éducatif, les hommes et les femmes sont souvent titulaires de diplômes et de spécialités différentes. Même lorsque ce n’est pas le cas, les femmes s’insèrent dans des métiers différents, souvent moins rémunérés. »

Mais c’es bien sûr! La solution se trouve dans le choix des filières en amont. Il faut interdire aux femmes de faire les choix des études qui leur plaisent, et leur imposer des filières! Que les jeunes femmes qui s’orientent massivement vers la psycho, les études littéraires, ou le médical soient mises au pilori pour incivisme! Il faut les intégrer de force dans d’autres cursus, dans la grande tradition soviétique!

« Ces écarts salariaux s’expliquent aussi par… un recours croissant des entreprises au temps partiel. Ces contrats, occupés aux deux tiers par des femmes le plus souvent à l’initiative de l’employeur, représentent aujourd’hui 18 % des emplois au lieu de 7 % il y a trente ans. Or ils ne sont par définition pas rémunérés à taux plein, ce qui a pour conséquence de réduire le salaire disponible en fin de mois et les primes. Aussi, un grand nombre de femmes, parfois seules avec des enfants, vivent dans une grande précarité, alors que le temps partiel s’accompagne en général d’une intensification de la charge de travail ou encore d’une amplitude des horaires de travail largement supérieure à la durée légale d’une journée de travail. »

Vous oubliez simplement que le temps partiel a été autorisé par la gauche. Qu’il s’agissait d’une avancée sociale, permettant aux femmes de conserver un emploi, et de maintenir leurs priorités familiales. Je sais que je vais me faire conspuer en écrivant celà. Mais la réalité est là! Si le travail à temps partiel disparaît, les premières victimes seront essentiellement les femmes qui ne trouvent pas de place de crèche pour les enfants, ni de mode de garde le mercredi. Le passage à 80% pour se libérer le mercredi est une réalité sociologique qu’il est difficile de ne pas conserver à l’esprit.

« A contrat, diplômes, expérience et responsabilités égales, une femme gagne en moyenne 12 % de moins qu’un homme. Cette différence est directement liée au sexe des salariées : c’est parce qu’elles sont femmes qu’elles sont moins payées que les hommes. « 

Bien sûr que non. Dans la plupart des situations, les écarts de salaire s’expliquent par une capacité de négociation supérieure. Il ne faut pas regarder les écarts de salaire, mais s’interroger sur la question de savoir si le salaire minimum est couvert.

Tous les salariés ne se valent pas. Entre deux hommes, l’un aura une progression fulgurante, et l’autre pas. Est-ce discriminant? Certainement pas! Celà signifie simplement que l’employeur rémunère la compétence, ou plus exactement la capacité à négocier le salaire. Plus un salarié se voit indispensable par son supérieur et plus sa carrière progressera. Qu’il soit homme ou femme. Mais l’écart de salaires entre hommes et femmes est surtout lié au fait que les femmes revendiquent moins de hausse de salaire que les hommes.

La vrai révolution se joue ici : dans le comportement des femmes salariées. IL faut leur apprendre à revendiquer et à poursuivre l’augmentation salariale, là où le féminisme d’avant-guerre les a surtout incitées à rechercher l’ultracompétence, et la promotion technique.

« Ces inégalités ont une même cause : la domination masculine et la reproduction des schémas de domination patriarcale qu’elles contribuent à entretenir, au travail comme dans la sphère domestique. »

Tout est dit! L’ineptie communiste est en marche! En 2012, crois-t’on réellement à une domination patriarcale de l’homme sur la femme? C’est ne pas tenir compte des modifications essentielles de la société!

Aussi les 7 propositions qu’elle fait sont topiques de cette vision du travail : mettre le feu dans les relations professionnelles.

L’article 1er supprime la réduction générale de cotisations patronales lorsque l’employeur ne s’engage pas à supprimer les écarts de salaire …

L’objectif serait d’imposer aux employeurs une obligation de résultat en matière de négociation, et de la couvrir d’une « lourde » sanction financière.

L’article 2 supprime l’abattement d’assiette pour le calcul des cotisations de sécurité sociale pour les entreprises de plus de vingt salariés dont l’effectif compte, par catégorie d’emploi, plus de 15% de salariés à temps partiel.

Ainsi, pour 20 salariés, il suffirait d’un salarié 1/2 à temps partiel pour faire perdre les droits à abattement! Une révolution économique majeure de l’économie des entreprises, et à terme des licenciements en masse!

L’article 3 propose une nouvelle rédaction de l’article L2242-5-1 du code du travail : il augmente « significativement » la pénalité due lorsque les entreprises ne sont pas couvertes par un accord relatif à l’égalité salariale et professionnelle hommes-femmes.

Tout est dans le mot: Augmentation « significative » des pénalités. Le chef d’entreprises c’est l’ennemi!

L’article 4 vise à imposer que les entreprises candidates à un marché soient, à peine de nullité de leur candidature, être couvertes par un accord salarial et un accord relatif à l’égalité professionnelle.

C’est probablement le moins pénible des points de cette loi.

L’article 5 majore les cotisations sociales patronales dès que le nombre de salariés à temps partiel dépasse 1/5ème des effectifs des entreprises de plus de 20 salariés. Au nom de la protection des victimes du temps partiel « subi »!

Mais faut-il préciser que dans la fonction publique hospitalière ou dans la fonction publique territoriale, le taux de temps partiel est simplement phénoménal? Combien de maîtres d’école qui débutent en temps partiel? Combien de professeurs de lycées qui demandent un temps partiel? Combien d’infirmières, de sage-femmes, d’aide-soignants qui sont volontaires au temps partiel pendant une partie de leur fonction? (essentiellement en retour de maternité). Cet article s’appliquera-t’il à la fonction publique?

L’article 6 créée un droit à la journée continue afin de bannir la pratique des horaires fractionnés, laquelle empêche bien souvent les salariés qui les subissent de compléter leurs revenus grâce à une seconde activité.

Je n’aurais rien à y redire si l’activité le permet. Mais que dire de l’activité de la restauration, où la pause entre 3 heures et 7 heures est intégrée au mode de vie? Faut-il considérer qu’un salarié en pause pendant 4 heures devra être rémunéré?

Par ailleurs, je trouve cocasse, venant d’un parti d’extrême gauche, que l’idée de compléter ses revenus par une seconde activité soit reprise. Celà sonne étrangement proche du « travailler plus pour gagner plus » qu’avait instauré Nicolas SARKOZY en d’autres temps… mais proposé par la gauche, c’est nécessairement mieux!

L’article 7 prévoit que la prime de précarité versée au départ d’un salarié en contrat à durée déterminée est majorée lorsque celui-ci était à temps partiel.

Certainement le plus important et le plus comique! C’est « travailler moins pour gagner plus! ». Comment peut-on réussir à se regarder dans une glace avec de tels propos!

Espérons que cette proposition retournera là d’où elle n’aurait jamais du sortir : les déchets de l’idéologie de la gauche extrême!