Contrôle d’identité, Burqa et effet « Ramadan » à Marseille : « Normal »?

Source : http://info.sfr.fr/faits-divers/articles/burqa-controle-vire-a-emeute,1183197/

Un contrôle d’identité vire à la face policière!

Une jeune fille se promène en Niqab à Marseille à minuit le 27 juillet. Son droit le plus strict. On a vu plus con!

Mais à minuit, une patrouille de police voyant une forme noire indistincte se déplacer est légitimement fondée à procéder à un contrôle d’identité.

Hélas! La donzelle se mis à crier, et les marseillais sont descendus dans la rue: 50 héros contre la méchante patrouille de deux bleus!

Emeute, appel de renforts, trois policiers blessés, quatre émeutiers interpellés.

Puis dans la nuit, appel du parquet qui donne l’ordre de libérer les émeutiers, effet Ramadan oblige!

2kismokton! Les lois de la république, laïque et indivisible, seraient-elles différentes selon que l’on fête le Ramadan, Noël ou Kippour ?

Y a-t’il des lieux en France où la loi républicaine ne s’applique pas? Où une loi étrangère permet de troubler l’ordre public? Dans ce cas, cette loi peut-elle s’appliquer à ma propre personne? Puis-je m’affubler d’une cagoule noire, maquiller ma plaque de voiture et griller tous les radars de l’autoroute sur le chemin retour, effet « Vacances Scolaires » oblige?

2kismokton!
Il est grand temps que la société se remette en ligne.
Les obligations religieuses se gèrent dans la sphère privée. La voie publique est le lieu des obligations civiques.

Egalité professionnelle & salariale – la vision communiste ou l’horreur économique!

La proposition de loi présentée par Mme Marie-George Buffet est lourde de sens, tant elle confirme l’achaïsme des formations politiques de gauche face au monde du travail et à ses importantes mutations. voir http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0122.asp

La lecture des motifs de cette proposition est édifiante. Pour le peuple de gauche, l’inégalité salariale entre hommes et femmes est un résultat d’une lutte de classes où la moitié masculine de la planète dominerait sa moitié féminine, et l’enfermerait dans une vision patriarcale du monde. Quelques citations pour s’en rendre compte!

« Ces écarts s’expliquent pour partie par les caractéristiques du déroulement de la carrière des femmes. À la sortie du système éducatif, les hommes et les femmes sont souvent titulaires de diplômes et de spécialités différentes. Même lorsque ce n’est pas le cas, les femmes s’insèrent dans des métiers différents, souvent moins rémunérés. »

Mais c’es bien sûr! La solution se trouve dans le choix des filières en amont. Il faut interdire aux femmes de faire les choix des études qui leur plaisent, et leur imposer des filières! Que les jeunes femmes qui s’orientent massivement vers la psycho, les études littéraires, ou le médical soient mises au pilori pour incivisme! Il faut les intégrer de force dans d’autres cursus, dans la grande tradition soviétique!

« Ces écarts salariaux s’expliquent aussi par… un recours croissant des entreprises au temps partiel. Ces contrats, occupés aux deux tiers par des femmes le plus souvent à l’initiative de l’employeur, représentent aujourd’hui 18 % des emplois au lieu de 7 % il y a trente ans. Or ils ne sont par définition pas rémunérés à taux plein, ce qui a pour conséquence de réduire le salaire disponible en fin de mois et les primes. Aussi, un grand nombre de femmes, parfois seules avec des enfants, vivent dans une grande précarité, alors que le temps partiel s’accompagne en général d’une intensification de la charge de travail ou encore d’une amplitude des horaires de travail largement supérieure à la durée légale d’une journée de travail. »

Vous oubliez simplement que le temps partiel a été autorisé par la gauche. Qu’il s’agissait d’une avancée sociale, permettant aux femmes de conserver un emploi, et de maintenir leurs priorités familiales. Je sais que je vais me faire conspuer en écrivant celà. Mais la réalité est là! Si le travail à temps partiel disparaît, les premières victimes seront essentiellement les femmes qui ne trouvent pas de place de crèche pour les enfants, ni de mode de garde le mercredi. Le passage à 80% pour se libérer le mercredi est une réalité sociologique qu’il est difficile de ne pas conserver à l’esprit.

« A contrat, diplômes, expérience et responsabilités égales, une femme gagne en moyenne 12 % de moins qu’un homme. Cette différence est directement liée au sexe des salariées : c’est parce qu’elles sont femmes qu’elles sont moins payées que les hommes. « 

Bien sûr que non. Dans la plupart des situations, les écarts de salaire s’expliquent par une capacité de négociation supérieure. Il ne faut pas regarder les écarts de salaire, mais s’interroger sur la question de savoir si le salaire minimum est couvert.

Tous les salariés ne se valent pas. Entre deux hommes, l’un aura une progression fulgurante, et l’autre pas. Est-ce discriminant? Certainement pas! Celà signifie simplement que l’employeur rémunère la compétence, ou plus exactement la capacité à négocier le salaire. Plus un salarié se voit indispensable par son supérieur et plus sa carrière progressera. Qu’il soit homme ou femme. Mais l’écart de salaires entre hommes et femmes est surtout lié au fait que les femmes revendiquent moins de hausse de salaire que les hommes.

La vrai révolution se joue ici : dans le comportement des femmes salariées. IL faut leur apprendre à revendiquer et à poursuivre l’augmentation salariale, là où le féminisme d’avant-guerre les a surtout incitées à rechercher l’ultracompétence, et la promotion technique.

« Ces inégalités ont une même cause : la domination masculine et la reproduction des schémas de domination patriarcale qu’elles contribuent à entretenir, au travail comme dans la sphère domestique. »

Tout est dit! L’ineptie communiste est en marche! En 2012, crois-t’on réellement à une domination patriarcale de l’homme sur la femme? C’est ne pas tenir compte des modifications essentielles de la société!

Aussi les 7 propositions qu’elle fait sont topiques de cette vision du travail : mettre le feu dans les relations professionnelles.

L’article 1er supprime la réduction générale de cotisations patronales lorsque l’employeur ne s’engage pas à supprimer les écarts de salaire …

L’objectif serait d’imposer aux employeurs une obligation de résultat en matière de négociation, et de la couvrir d’une « lourde » sanction financière.

L’article 2 supprime l’abattement d’assiette pour le calcul des cotisations de sécurité sociale pour les entreprises de plus de vingt salariés dont l’effectif compte, par catégorie d’emploi, plus de 15% de salariés à temps partiel.

Ainsi, pour 20 salariés, il suffirait d’un salarié 1/2 à temps partiel pour faire perdre les droits à abattement! Une révolution économique majeure de l’économie des entreprises, et à terme des licenciements en masse!

L’article 3 propose une nouvelle rédaction de l’article L2242-5-1 du code du travail : il augmente « significativement » la pénalité due lorsque les entreprises ne sont pas couvertes par un accord relatif à l’égalité salariale et professionnelle hommes-femmes.

Tout est dans le mot: Augmentation « significative » des pénalités. Le chef d’entreprises c’est l’ennemi!

L’article 4 vise à imposer que les entreprises candidates à un marché soient, à peine de nullité de leur candidature, être couvertes par un accord salarial et un accord relatif à l’égalité professionnelle.

C’est probablement le moins pénible des points de cette loi.

L’article 5 majore les cotisations sociales patronales dès que le nombre de salariés à temps partiel dépasse 1/5ème des effectifs des entreprises de plus de 20 salariés. Au nom de la protection des victimes du temps partiel « subi »!

Mais faut-il préciser que dans la fonction publique hospitalière ou dans la fonction publique territoriale, le taux de temps partiel est simplement phénoménal? Combien de maîtres d’école qui débutent en temps partiel? Combien de professeurs de lycées qui demandent un temps partiel? Combien d’infirmières, de sage-femmes, d’aide-soignants qui sont volontaires au temps partiel pendant une partie de leur fonction? (essentiellement en retour de maternité). Cet article s’appliquera-t’il à la fonction publique?

L’article 6 créée un droit à la journée continue afin de bannir la pratique des horaires fractionnés, laquelle empêche bien souvent les salariés qui les subissent de compléter leurs revenus grâce à une seconde activité.

Je n’aurais rien à y redire si l’activité le permet. Mais que dire de l’activité de la restauration, où la pause entre 3 heures et 7 heures est intégrée au mode de vie? Faut-il considérer qu’un salarié en pause pendant 4 heures devra être rémunéré?

Par ailleurs, je trouve cocasse, venant d’un parti d’extrême gauche, que l’idée de compléter ses revenus par une seconde activité soit reprise. Celà sonne étrangement proche du « travailler plus pour gagner plus » qu’avait instauré Nicolas SARKOZY en d’autres temps… mais proposé par la gauche, c’est nécessairement mieux!

L’article 7 prévoit que la prime de précarité versée au départ d’un salarié en contrat à durée déterminée est majorée lorsque celui-ci était à temps partiel.

Certainement le plus important et le plus comique! C’est « travailler moins pour gagner plus! ». Comment peut-on réussir à se regarder dans une glace avec de tels propos!

Espérons que cette proposition retournera là d’où elle n’aurait jamais du sortir : les déchets de l’idéologie de la gauche extrême!

PSA – Montebourg peut-il s’imiscer dans la gestion d’une entreprise privée ?

Un ministre peut-il demander des comptes à une entreprise privée ?

Cela fait 15 jours que Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif (titre très mal choisi, tellement « redressement » va de paire avec « liquidation ») a publiquement attaqué PSA pour son choix de gestion, (le plan social de 8000 salariés, même s’il fait l’effet d’une bombe à retardement dans le monde politique et social, reste un acte de gestion), et l’a sommé de lui rendre des comptes.

Je ne compte pas critiquer le choix du Président de PSA d’avoir répondu à sa convocation. IL était libre d’y aller ou pas. Rappelons simplement que le ministre n’a aucun pouvoir coercitif sur une entreprise privée, et que dans d’autres pays, une telle convocation serait très mal passée. Mais la liberté du président de PSA de déférer à la convocation ou pas suppose qu’il puisse y aller.

Ce que je critique, c’est le comportement de l’Etat face à une entreprise qui est confronté à des obligations économiques et qui aborde le plan social par stricte nécessité et non par volonté sadique.

Se séparer d’un outil de production est toujours un crève-cœur pour un industriel. Mais lorsqu’il n’est plus rentable, comme l’Usine d’Aulnay que tous les professionnels considèrent mal adaptée aux exigences actuelles, le choix fait du licenciement collectif des salariés qui y sont attachés paraît normal.

Que les salariés remettent en cause la pertinence du plan social, cela fait aussi parti de l’ordre des choses. C’est leur choix procédural. Les syndicats sont dans leur rôle. Et la justice tranchera sur la validité du plan social.

Mais lorsque l’Etat conspue publiquement le choix de gestion de l’une des sociétés du secteur industriel le plus important de France, cela pose évidemment un problème. D’ailleurs, la Bourse a immédiatement sanctionné cette réaction en fuyant le titre, qui se trouve à présent sensible à une OPA hostile d’un concurrent. Lorsque l’action du gouvernement fait chuter le cours de PSA, il y a de quoi s’inquiéter sur le niveau de réflexion de nos ministres !

Aussi, il me paraît important de rappeler les fondamentaux : nul n’a le droit de s’immiscer dans la gestion d’une entreprise, sauf à se faire condamner par le Tribunal de Commerce au titre de la gestion de fait qu’il aura imposé à l’entrepreneur. Ce type de décision a été pris pour sanction les  banques qui contraignent leurs clients et contrôlent de trop près leur activité. Mais rien n’interdit qu’il s’applique également à un Ministre, ou à son Gouvernement.

Que Montebourg se trouve poursuivi en extension du passif de PSA, pourquoi pas. Cela serait cocasse. Mais si son comportement incohérent engageait la responsabilité financière de l’Etat, ce serait le Peuple Français dans son ensemble qui payerait les pots cassés, et non plus seulement PSA et ses salariés.

Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’aucun commentateur politique n’ai soulevé cette incompatibilité juridique majeure. Effet vacances?

2kismokton !

Mort d’Arafat, l’enquête inutile autant qu’impossible.

Yasser Arafat est mort à l’Hôpital Militaire Percy (Clamart, France) en 2004. Les médecins avaient à l’époque conclu à un syndrome de type CIVD (coagulation intra-vasculaire disséminée, bouleversement complet des mécanismes de l’équilibre des processus physiologiques de la coagulation sanguine), avec une suspicion de Cyrhose du foi alcoolique. Rien de bien anormal pour un homme qui (outre le sang sur les mains) n’avait pas une hygiène de vie phénoménale. Mais suffisamment dérangeant (la cyrhose) pour que sa veuve refuse l’autopsie…

On aurait pu le laisser pourrir en paix, ce meurtrier sanguinaire, ce terroriste devenu chef d’Etat. Hélas, Al-Jazzeera en a décidé autrement, en inventant pour les besoins d’une cause incongrue, mais dont on devine bien le but, une nouvelle thèse de l’empoisonnement. L’empoisonnement au Polonium Po210.

En effet, il semblerait que des experts (qui?) d’un laboratoire spécialisé (lequel?) de Lausanne (ah? si pratique! Pourquoi pas Paris, où il est mort?) auraient découvert une « quantité anormale de polonium » sur les effets personnels du bonhomme.

Beaucoup de questions, que suscite cette petite phrase:

– Combien? 
    – On sait pas. Juste « anormale ».
– Où?
   – Sur les effets personnels du défunt.
– Mais ça fait 8 ans qu’il est mort. Comment ont été conservés ses précieux effets?
  – On ne sait pas. On ne nous a rien indiqué.

Autres questions, tout aussi légitimes:
– Si ces effets personnels vous ont été aportés par quelqu’un, pourquoi n’est-il pas contaminé lui aussi?
  – On n’en sait rien. On a juste examiné en 2012 des effets personnels d’une personne morte en 2004.

Mme Souha Arafat, qui s’était opposée à une autopsie qui lui avait pourtant été proposée par les autorités françaises lors du décès de son mari en 2004, fait vapeur arrière toute, et affirme vouloir porter plainte. Et l’Autorité palestinnienne a demandé au laboratoire lausanais de procéder  à des prélèvements sur les restes de Arafat.

C’est mignon cet amour pour la vérité, 8 ans après les faits! Surtout après s’être opposé à une autopsie!

Mais soyons sérieux! Le Polonium Po210 est un produit hautement radioactif.
– Il se retrouve à l’état naturel dans les produits de décomposition du Radon.
– Il se retrouve également dans la fumée de combustion du tabac. On estime notamment que 1% des cancers du poumon lui sont dus. (source Monique E. Muggli, Jon O. Ebbert, Channing Robertson, et Richard D. Hurt, « Waking a Sleeping Giant: The Tobacco Industry’s Response to the Polonium-210 Issue [archive] », American Journal of Public Health 98(9):1643-1650. )

– Sa radioactivité est tellement élevée qu’il dégage une importante chaleur (140 watts par gramme). Ainsi, selon l’Argonne National Laboratory aux États-Unis, la température d’une capsule contenant environ un demi-gramme de polonium 210 peut dépasser 500°C. Cette propriété a été utilisée pour développer des générateurs thermo-électriques légers utilisés par exemple dans le domaine spatial comme source d’énergie pour les satellites.
– C’est un produit très difficile à conserver. Il s’évapore à 50°C et perd la moitié de sa masse en 45 heures!

Enfin, sa « demi-vie » nucléaire est de 138 jours et 9 heures. Ce qui signifie qu’après ce temps, il perd la moitié de sa radioactivité.

La dose mortelle commence à 1 microgramme de Po210. Ce qui génère 1100 Becquerel. Mais 138 jours plus tard, la radioactivité à baissé à 550 Becquerel. Au bout d’un an et 1 mois , (414 jours) elle se retrouve réduite d’un coefficien 8, soit 137,5 becquerel.
Au bout de 8 ans, soit 2920 jours, on se retrouve à 21 demi-vies. Soit une division par deux de sa radioactivité 21 fois. Soit 2 à la puissance 21! (2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2x2 pour les nuls en math)
= 2.097.152 fois moins!

Au bout de 8 ans, à supposer que Yasser Arafat se soit vu apposer une charge mortelle de Polonium Po210, (1 microgramme), ce microgramme émettrait une radioactivité 2 millions de fois moindre qu’initialement.

Soit une radioactivité détectable de l’ordre de 0,00052 Becquerel! A peine 5 fois plus radioactif que de l’eau de source! Mais 50 fois moins radioactif que l’eau de mer!

Donc si les experts de Lausane ont découvert une source de polonium anormale sur les effets de feu Arafat, et qu’ils ont pu la juger « anormalement élevée », c’est nécessairement qu’elle est postérieure à son décès.

Sur le site Slate, l’évocation du dossier est bien différente. http://www.slate.fr/story/58895/yasser-arafat-mort-polonium
qui précise

L’annonce des résultats obtenus par l’Institut de radio-physique de Lausanne est donc aujourd’hui en contradiction avec les examens menés par le Service de protection radiologique des armées. On indique de bonne source que différentes analyses avaient été réalisées sur des échantillons urinaires, et avaient permis d’exclure la présence de rayonnements radioactifs de type alpha, béta ou gamma, la recherche spécifique de polonium-210 n’ayant toutefois pas été effectuée. «Compte-tenu des caractéristiques spécifiques de cet élément radioactif, il est proprement impensable que les spécialistes français aient pu, en 2004, ne pas identifier du polonium si ce polonium est effectivement encore présent huit ans plus tard comme on le dit à Lausanne», confie cette source.  

Du polonium avait-il été alors trouvé à l’hôpital Percy mais à des doses trop faibles pour qu’il soit létal? Dans ce cas, aurait-on gardé le silence pour des raisons diplomatiques? Les symptômes rapportés ne semblent a priori pas compatibles avec un tableau d’intoxication aigue par cette substance (comme dans le cas de l’espion russe Alexandre Litvinenko en 2006).

 On est très loin de la preuve d’un empoisonnement quelconque!

Politique, construction et logements sociaux : La politique du PS : De l’incantation à la mythologie!

Le PS a t’il une réelle politique de construction des logements sociaux? Ou est-ce uniquement un sujet de débat incantatoire pour fustiger les méchantes villes riches de droite qui ne créent pas de logements?

Pourquoi le PS a-t’il vôté l’abrogation de la loi du 20 mars 2012 sur l’augmentation des droits à construire? Cette décision est typique de cette politique d’insécurité législative qui éloigne définitivement l’entreprise privée de tout investissement à long terme.

Il fût un temps où tous les immeubles avaient leur part de logement social : la loge de la gardienne, les chambres de bonnes, petits logements sociaux, mais logements sociaux tout de même, qui permettaient une réelle mixité sociale.

Depuis les années 90, les chambres de bonne sont devenues appartements bo-bos, les loges de gardienne sont devenues appartements branchés, et l’habitat social financé sur fonds privés a reculé comme peau de chagrin. Ne restait que le financement public. Les HLM carcéraux à haute concentration, les ILM et autres « Appartements de la Ville » destinés aux privilégiés de certaines fonctions publiques.

Sais-t’on que les appartements parisiens de l’AP-HP (le plus grand propriétaire de logements sociaux parisien) sont destinés aux patrons de services, aux cadres de direction? Que des médecins s’installent en libéral et conservent une vacation hospitalière pour se maintenir dans un 6 pièce de 200 m2 alloué par l’AP-HP? Que des Directeurs d’Hôpitaux, des DRH, des cadres financiers sont logés dans des appartements au-delà des standards d’attribution sociale?
Et que par ailleurs, les infirmières célibataires travaillant au centre de Paris n’ont pas accès aux logements sociaux de l’AP-HP ?

2kismokon!
Il y a quelque chose de pourri au Royaume du Logement Social!

Donc, pour pouvoir financer du logement social, la droite a eu l’idée en 2000 d’imposer un objectif impératif de construction de 20% de logements sociaux aux communes, d’ici à 2020. Avec une pénalité financière pour les plus réticentes. Et contrairement à toutes attentes, ce ne furent pas les villes les plus riches qui furent les plus réticentes.

La plupart des villes a imposé à tous les projets de promotion immobilière privé un quota de 20% de logements sociaux dans ses constructions. Manière astucieuse et élégante de faire financer le coût des logement sociaux par les promoteurs immobiliers, donc par les « riches » propriétaires in-fine.
De la sorte, la loi SRU a permis de réaliser 575.000 logements sociaux en 5 ans, soit 115.000 logements sociaux par an, un record depuis la libération de Paris. C’est aisni que Montreuil, championne du logement social, n’a quasiment pas financé ses logements puisqu’elle a soumis tous les permis de construire à cette obligation de mixité sociale.

Mais les meilleures idées ont leur limite. Outre l’augmentation phénoménale du coût du foncier, les promoteurs immobiliers ne trouvent plus de terrain à bâtir. Raison pour laquelle gouvernement Sarkozy/Fillon a voté le 20 mars 2012 une loi portant augmentation des droits à construire pour faciliter l’agrandissement des logements existants ou la création de nouveaux logements. Pas moins de 30% de droits à construire venaient d’être libérés par la simple volonté politique!

Loi très utile pour permettre à des villes en limite de densité légale de continuer à construire, dont pour partie du logement social. Et qui fut saluée par les investisseurs comme un signal d’incitation à la construction. Un plus en période de crise économique.

Hélas, ce qui fut fait par la Droite doit être défait par la Gauche, même si la construction était vertueuse. Telle est la nouvelle loi imposée par le Président Normal.
Ainsi, aussitôt en poste, la merveilleuse ministre du logement Cécile Duflot s’est prononcée en faveur de l’abrogation de cette loi.

Et le 5 juillet, la Commission des Affaires Economiques du Sénat a voté en faveur de l’abrogation de la loi.

C’est ce qui se passe quand un pays n’a plus de contre-pouvoirs : La 2ème chambre, supposée être la plus réflêchie, se met à hurler avec les loups.

Adieu les droits à construire. Il faudra m’expliquer où l’on peut prendre du foncier dans des villes archi-construites!

Mais ce n’est pas tout! Non content d’avoir une politique de gribouille, voilà que ces farauds se jouent donneurs de leçon, et envisagent de quintupler la pénalité financière imposée aux villes. Rien que ça!

Pourquoi pas! Ils ont raison! Les dépenses des villes, ce n’est pas de la dépense publique, dans leur budget.
Ah bon? Pourtant c’est bien nous qu’on paye?

Quand le dogmatisme montre ses limites, on voit très vite les crocs de la pensée magique du PS. Par la simple volonté politique, 30% de capacité à construire viennent d’être détruites.

2kismokton!

TF1 n’a peur de rien. Y compris de l’opprobre!

TFI a décidé – tout seul et sans débat – de diffuser des extraits des échanges entre Mohammed Merah et les négociateurs de la Police.

Fallait-il?

Etait-ce urgent?

Y avait-il nécessité à un tel événement sans préparation du public ?

Je pense que TF1 a eu tort. A l’heure où des centaines d’enfants ont pris pour modèle ce dangereux personnage, comme d’autres à mon âge se revendiquaient de Zorro, à l’heure où les banlieues fourmillent de haîne raciale controversée, initiée par les populations qualifiées de « minorités visibles » à l’encontre de cette majorité de plus en plus minoritaire, et à l’encontre d’une minorité éternelle parmis les minorités, à l’heure où la haîne raciale anti-occidentale et anti-juive fait florès et trouve un fonds de commerce fructifiant, tf1 aurait bien mieux fait de s’interroger sur les causes d’une telle violence, plutôt que sur les derniers propos d’un suicidaire paranoïaque.

Des Mohammed Merah, il y en aura d’autres. Il y en a déjà d’autres. Et probablement à foison. Tous ne franchissent pas le pas. Mais la plupart sont fragiles. Une émission comme celle-ci les confortent dangereusement dans leurs idées, mais ne propose aucune solution pour y remédier.

C’est en celà qu’elle était totalement inutile. Un « sept à huit » de trop!

Ce n’est pas pour rien que les pays de la culture revendiquée par Mohammed Merah ont inventé la sanction « Que son nom s’efface »! Qu’on ne parle même plus de l’anormal.

Les patrons de boites de nuit demandent à la Police d’assurer leur sécurité!

C’est le monde à l’envers chez les nyctalopes !

Depuis que certains ont pris la fâcheuse habitude de mitrailler les boites de nuit au prétexte qu’ils ont été refoulés par le videur, grosse tendance délinquante de la saison, les patrons de boites de nuit réclament une protection policière aux abords de leurs établissements.

Un peu comme aux abords des écoles, lieux de cultes et autres sites réellement sensibles.

2kismokton!

Si personne ne nie qu’il existe une augmentation des violences armées devant discothèques, ce n’est certainement pas à l’Etat d’y assurer la sécurité. Il s’agit d’organisations privées qui génèrent moulte bénéfices dont certains sont allégrement dissipés dans certains circuits financiers parallèles. Il leur appartient de faire le nécessaire pour protéger leur clientèle et leur établissement.

Les aéroports, les ambassades, les centres cultuels sensibles y parviennent. Ils engagent un personnel de sécurité un peu mieu formé qu’un simple physionomiste barraqué.

En revanche, cet appel à l’aide devrait être pris au pied de la lettre par d’autres services de l’Etat, en plaçant dans ces établissements un contrôle réel des entrées et des consommations. Histoire d’augmenter les entrées fiscales, et d’éviter les consommations illicites ou excessives.

Circulation automobile dans Paris : inexcusable incurie de la Mairie et du Préfet

Depuis le début du mois de juillet, la circulation automobile dans Paris, qui était déjà rendue bien difficile – grâce en soit rendue à notre bon Maire Delanoée et à ses gentils conseillers écologistes – avec les files de bus de 5 m de large, les travaux de la place de la République qui interdisent tout retour vers le centre de Paris, et tout croisement Nord/Sud, le blocage des sous-terrains des Halles, pour travaux toujours… bref avec le lot d’avanies imposées au Parisien pour circuler (et se rendre accessoirement sur son lieu de travail) voilà que depuis le mois de juillet, elle est devenue simplement impossible!

En effet, les quais rive-droite, seule voie traversante de Paris, sont bouchés en préparation de Paris-Place à partir des Tuilleries, comme tous les ans.
Mais aussi du pont de Garibaldi (métro aérien) aux Tuilleries pour des travaux incensés ! une voie piétonne en plein travers des quais, pour descendre du palais de Tokyo aux péniches!

Moralité, depuis 10 jours, la rive droite est devenue un cloaque embouteillé, et il faut bien plus d’une heure pour se sortir du piège à automobilistes que constitue à présent la voie expresse, qui, depuis le périphérique, indique « Paris Centre » aux naîfs conducteurs ne connaissant pas Paris.

Accès à la voie expresse rive droite vers Paris Centre depuis le quai Louis Blériot - saturation totale

Samedi 6 juillet, les vacances à Paris, c’est les embouteillages sur la voie expresse rive droite! 4 heures de bouchons!

Et depuis ce matin 8h30, le piège s’est refermé encore plus:
Aucune régulation du traffic ne se fait sur les quais rive droite.
Et les touristes, vacanciers, et autres usagers tombent comme à gravelotte!

Aucune barrière n’est mise à l’entrée de la voie expresse, quai Louis Blériot. Et les voitures s’entassent, débordente, mais n’avancent pas.

Quand la voie expresse est embouteillée, les voitures reculent sur la rampe de descente!

Quand la voie expresse est embouteillée, les voitures reculent sur la rampe de descente! On voit bien les feux de recul!!!

Elles se payent même le luxe de reculer depuis les voies de descente, ou de les prendre à contresens! Et débordent massivement sur la voirie (avenue de Versailles).
Les véhicules d’urgence sont eux-aussi pris dans la nasse.

Pourtant la Préfecture de Police de Paris, (dont le Préfet a été limogé comme premier geste « normal » de F.Hollande) et la Mairie de Paris sont parfaitement informées de cette situation. Et ils laissent faire.

Pourtant la Préfecture de Police de Paris, (dont le Préfet a été limogé comme premier geste « normal » de F.Hollande) et la Mairie de Paris sont parfaitement informées de cette situation. Et ils laissent faire.

PLus personne ne bouge!

Mais où sont donc les policiers?  Pourtant une telle congestion est très largement prévisible, puisqu’elle se produit quotidiennement.

IL y a 5 ans, on aurait crié « mais que fait Sarkozy! ». Aujourd’hui personne ne se demande ce que fait Hollande. On ne le voit que trop. Rien!

2kismokton? Toujours des mêmes. Vous, et moi.

 

Insécurité et agression d’agents de médiation de la Ville de Paris

La Ville de Paris, bonne fille, lorsqu’elle n’empêche pas le résidant de circuler en multipliant les couloirs de bus de 8 m de large, ou en autorisant la privatisation des places de stationnement au profit d’Auto’Lib et autre Vél’ib, a mis en place depuis 2004 des médiateurs sociaux, agents de proximité, pour pacifier les réunions de jeunes le soir dans les rues, de 16h00 à 2h00.

Ces « Correspondants De Nuit » n’ont pas d’autre fonction que de s’interposer lorsque les réunions dégénèrent, et de rechercher une solution d’appaisement par le dialogue. La version parisienne de l’intervention bénévole des adultes pour calmer les « sauvageons » d’antan.

Sauf que… les agents de médiation ont leurs limites. Notamment lorsque leur propre sécurité est en cause. C’est ainsi que deux fonctionnaires parisiens ont été roués de coups par une trentaine de jeunes dans les Jardins d’Eole (18ème et 19ème Ardt). Tabassés parce qu’ils venaient en interposition pour éviter des débordements.

Aucune interpellation n’a pu avoir lieu, aucun agent de sécurité n’étant présent lors des faits.

Le message donné aux jeunes délinquants fût clair : « sauvageons 2, médiateurs 0 ».

La Ville de Paris semble avoir compris le problème puisqu’elle envisage enfin de mettre en place des « inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris », agents qui ont la compétence (physique et judiciaire) d’assurer la sécurisation des lieux.

Enfin! Il était temps que la Mairie de Paris comprenne l’inquiétude de ses concitoyens.

Suppression de la franchise médicale : le mythe (PS) du pays de cocagne!

Marisol Touraine, bienaimée ministre des Affaires sociales, a annoncé une loi visant à supprimer la franchise médicale de 30 € appliquée aux étrangers en situation irrégulière lors des soins médicaux.

Il s’agissait pour elle d’appliquer une des nombreuses promesses du candidat Hollande avant son élection:

«La promesse de François Hollande de supprimer le droit d’entrée à l’AME fera l’objet d’un texte de loi qui sera présenté dans les prochains jours»,

Explication : La franchise de 30 € a été institué par le gouvernement Sarkozy/Fillon et voté par la législature précédente, afin de répondre à l’explosion du nombre de bénéficiaires de l’AME et du coût corrélatif de cette aide mise en place en 2000.

En effet, si l’AME ne représentait qu’un coût de 75 millions d’euros sur le budget 2000, alors en période de croissance, elle représente en 2011 un coût de 588 millions d’euros. Cette dépense concerne 220 000 bénéficiaires en 2011. Soit une dépense médicale de 2.672,73 € par étranger en situation irrégulière !

Rappel : En juin 2011, les rapporteurs parlementaires sur ce dossier, présentaient une parité politique totale. Deux députés, Claude Goasguen (UMP) et Christophe Sirugue (PS), avaient rédigé ce rapport et recommandé le maintien de cette aide aux sans-papiers à faibles ressources.
Selon les rapporteurs, il n’y a pas eu d’explosion de la consommation, ni «de fraude caractérisée», mais plutôt un fort accroissement du nombre de bénéficiaires (+185% depuis 2000).

Enervement: Le PS ne s’en sort pas de sa mythologie de la France Pays de Cocagne. Si le gouvernement Hollande/Ayrault accepte d’augmenter les niveaux de franchise médicale pour les citoyens en situation régulière, ils s’offusquent d’une quelconque franchise pour ceux qui viennent chercher bonheur en France en fraude.

Et pourtant, la franchise de 30 € signifie simplement que le premier examen médical ne sera pas remboursé. Mais les autres le seront! Et visiblement à taux plein, puisque la dépense moyenne par bénéficiaire est proche de 2.700 €!
L’équivalent d’une bonne mutuelle de santé!

A l’heure où le gouvernement cherche comment prélever 10 Milliards d’euros aux citoyens français, il est légitime de s’interroger sur ce coût de 1/2 milliard d’euros affecté au bien-être de personnes en situation irrégulière, qui ne participent pas à l’économie du pays, ne cotisent pas au budget de la sécurité sociale, ne déclarent pas de revenus, et participent à une économie parallèle qui contribue à la tension des salaires à la baisse.

Si, au sens économique et humanitaire, l’AME est une bonne institution en ce que son coût immédiat est un gage de maîtrise des dépenses de santé ultérieures, il est néanmoins choquant de voire que les efforts financiers sont demandés à tous les citoyens mais pas aux bénéficiaires des aides.

La franchise de 30 € par bénéficiaire n’est pourtant pas une monstruosité juridique. Je ne vois pas tellement d’autres pays où un étranger en situation irrégulière peut bénéficier d’un budget de soins aussi « ouvert » et aussi libéralement attribué.

Le retrait de cette franchise ne sera qu’un message supplémentaire favorisant l’immigration illégale au détriment de l’immigration légale. Message donné au début des vacances d’été, traditionnellement utilisées pour les migrations illégales.

2kismokton? La réponse est claire! du citoyen!