L’Assemblée Nationale est-elle soluble?

Ce n’est pas parce qu’on « peux » qu’on « doit ».

Ce devrait être la règle d’or de tout homme politique. Cette règle évite le détournement de pouvoir, situation de droit dans laquelle l’administration utilise des pouvoirs dont elle dispose pour poursuivre un objectif qui n’est pas légitime.


Le pouvoir de dissoudre l’Assemblée Nationale en France est un pouvoir « politique ». Il est attribué au Président de la république de manière discrétionnaire, sans contrôle de droit. Précisément parce que discrétionnaire ce pouvoir doit être raisonné.
A l’inverse du système anglais, où le Premier Ministre provoque des « élections anticipées » au meilleur moment pour sa majorité, situation politiquement acquise et acceptée, et largement préparée, dans laquelle le vote se fait au suffrage indirect, le recours au suffrage universel direct ne doit pas se faire au moment supposé être le plus opportun pour soi.


L’article 12 de la Constitution de 1958 a donné au Président le pouvoir de dissoudre la représentation nationale sans autre limitation que la consultation préalable de ses ministres et la limite d’une dissolution par an.

Art.12 : Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale.

Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution.

L’Assemblée nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours.

Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l’année qui suit ces élections.

Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur | Conseil constitutionnel (conseil-constitutionnel.fr)

Traditionnellement la dissolution se faisait après les présidentielles pour avoir une chambre conforme à l’élection du Président, les deux suffrages étant réalisés dans les mêmes conditions.
Le Président Chirac fut très mal conseillé de dissoudre une législature qui lui était favorable pour gagner un an de majorité en fin de mandat.
Le Président Macron semble l’être tout autant dans une situation où aucune majorité claire n’apparaît et dans laquelle un chaos politique risque de s’installer pour 5 ans de plus!

Dissoudre l’Assemblée Nationale? La politique n’est pas de l’homéopathie. On ne prend pas de la France[12CH]. IL faut une concentration d’au moins 51% pour valider la pilule.
Sinon c’est encore la France qui aura mal au c..oeur!
Et gare à la crise de foi! 💉 💊

Et c’est encore du peuple qu’on se moquera.

D’une manière générale, la représentation nationale n’est pas soluble. Essayer de la dissoudre semble globalement une mauvaise idée.

Ariel DAHAN, pour 2kismokton

Sauver le soldat Zemmour!

Source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/20/01016-20141220ARTFIG00142-la-folle-semaine-qui-a-conduit-a-l-eviction-d-eric-zemmour.php

Eric Zemmour, auteur de « Le suicide français », viré de ITélé pour des mots qu’il n’a jamais prononcé ni pensé…

Il faut sauver le soldat Zemmour !

Il faut sauver le soldat Zemmour Eric pour de multiples raisons : au nom de la liberté d’expression, au nom de la liberté de penser, au nom de la pluralité de la presse, au nom de la démocratie d’opinion, mais aussi et surtout au nom de la Justice et de la Vérité. Deux notions majuscules!

Pourquoi sauver Eric Zemmour? Au nom de la Vérité et de la Justice

Un polémiste? La cause semble entendue: Eric Zemmour dérange la classe médiatique et politique de la pensée unique majoritaire. On ne voit plus en lui le journaliste qu’il est. On l’a déclassé, déprofessionnalisé pour en faire un « polémiste ». Le polémiste étant au journaliste ce que Dieudonné est à l’humouriste. C’est dire s’il a été déclassé. Presque déshumanisé! Au point que s’il affirme demain qu’il pleut, c’est nécessairement pour faire chier les vacanciers… Lire la suite

Otages en Algérie : Faut-il avoir peur du néocolonialisme ou de l’incompétence?

Otages en Algérie : Faut-il avoir peur du néocolonialisme ou de l’incompétence?

La France est encore une fois en proie à la difficulté d’appréhender la résolution des conflits hors de son territoire, et à la cruelle désilusion des promesses de gouvernements incompétents.

Des occidentaux ont été capturés, dont des français, par l’AQMI en Algérie, en réaction à l’intervention française au Mali. Situation prévisible, qui prouve deux choses:

  1. que le gouvernement Algérien n’est pas un gouvernement « fort ».
  2. que la réaction militaire pour libérer le Mali fait mal à AQMI.

La France a pris le parti de laisser l’Algérie s’occuper de la prise d’otages et de l’intervention militaire, plutôt que d’intervenir, soit diplomatiquement soit tactiquement, ou à tout le moins d’avoir un oeil et un pied dans l’opération. Au nom de lutte contre le néocolonialisme! Là où tout autre pays aurait exigé d’avoir un contrôle minimum du dossier, la France a décidé de laisser l’opération aux seules mains de l’Algérie, qui a pourtant largement prouvé son incompétence en matière de prise d’otages, que ce soit à bord d’un avion ou à terre.

Le résultat fut éclatant de prévisibilité : plus d’otages morts du fait de l’intervention gouvernementale que d’otages libérés. Il faut dire que le choix de tirer sur le convoi qui déplaçait les otages était une idée de génie! De mauvais génie, plutôt. de Djinn stagiaire devrais-je dire!

Plus de 34 otages auraient été tués dans l’affrontement, après l’attaque du convoi par l’armée à l’arme lourde et à l’avion de combat! Pas précisemment le type d’intervention qu’on pouvait penser adéquat!

Un otage irlandais qui a réussi à s’échapper pendant l’intervention, parcequ’il se situait dans la seule voiture non-visée par les tirs gouvernementaux, a raconté que les otages portaient tous des ceintures d’explosif.

 Mais les ministres français viennent affirmer la main sur le coeur que l’Algérie étant un pays souverain, ils n’ont aucune raison d’intervenir, pour ne pas donner dans le régistre néocolonialiste!

Voire!

Car l’histoire a montré que l’Algérie, confrontée aux prises d’otages, avait recours aux méthodes inefficaces des gouvernements « autoritaires », confondant force et précipitation. On se rappellera le fiasco de l’intervention des services anti-terroriste algériens lors du détournement du vol AirFrance AF8969 du 24/26 décembre 1994, où les erreurs décisionnelles algériennes ont entraîné la mort de au moins deux otages, alors que le gouvernement français avait obtenu l’accord des preneurs d’otage pour la libération de 64 otages! Les familles de Bui Giang To, diplomate vietnamien, et de Yannick Beugnet, attaché à l’ambassade de France, s’en  souviendront longtemps! Ces deux victimes auraient pu être évitées alors, si l’Algérie avait accepté de laisser la main au GIGN français. Mais effectivement l’Algérie est un état souverain. A ce titre elle a le droit de faire des erreurs, et de les revendiquer politiquement.

Mais la France est aussi un état souverain. Et à ce titre le gouvernement français a le droit de revendiquer un minimum de précautions pour ses ressortissants.

Il est temps que la repentance postdécolonisation se finisse et que la France accepte de reprendre son rôle diplomatique avec ses anciens départements!

Sinon, a quoi sert-il d’être français?

Tweetweiler « regrette » son tweet. Une Erreur?

Elle le dit dans Voici! Elle regrette son tweet, qu’elle considère comme une erreur.

2kismokton?

Celle qui était encensée comme la « grande journaliste politique » le soir de l’élection du Prez’ est-elle une banale ménagère idiote de jalousie?

Il est toujours intéressant de redéfinir les réalités sémantiques. Un « grand journaliste politique » ne commet pas d’erreurs dans sa communication.

Dès lors, soit Tweetie est une nouille en journalisme politique, et ferait mieux de se cantonner au « journal des dames et des demoiselles », et son repentir peut paraître sincère, soit elle reste la fameuse et inégalable journaliste politique de la mort qui tue, et son tweet relève d’une volonté politique farouche et dangereuse de déstabiliser voire d’exécuter Ségolène Royal. Et dans ce cas, ce ne peut être qu’avec l’aval du Président.

Dans les deux cas l’appareil du PS ment au peuple français.

En tout cas elle a des amis. Qui se mettent en quatre pour lui sauver les fesses, à cette concubine étonnante d’un « président normal ». Jusqu’à aller dire dans le Parisien

« Elle n’a pas bien calculé les conséquences que son tweet aurait sur l’autorité du chef de l’Etat, sur le PS, sur ses enfants et ceux de François Hollande. Le tweet n’a pas eu d’incident sur le score final à la Rochelle (…) mais Valérie est quand même anéantie. Elle s’en veut d’avoir donné une image négative. » À une des ses proches, elle aurait confié avoir commis « une erreur. »

Wunderbar! Tweetie a fait boulette! A tout péché miséricorde. Va en paix et n’y reviens pas, Tweetvilaine! Et par pitié, à ton prochain tweet, évite de dire du mal des chefs d’état que ton homme s’apprête à rencontrer. Déjà qu’il nous a fâché avec l’Allemagne, et discrédité côté anglais…

Enfin, à la question traditionnelle : 2kismokton? Du peuple, chef. Du peuple.