Sauver le soldat Zemmour!

Source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/20/01016-20141220ARTFIG00142-la-folle-semaine-qui-a-conduit-a-l-eviction-d-eric-zemmour.php

Eric Zemmour, auteur de « Le suicide français », viré de ITélé pour des mots qu’il n’a jamais prononcé ni pensé…

Il faut sauver le soldat Zemmour !

Il faut sauver le soldat Zemmour Eric pour de multiples raisons : au nom de la liberté d’expression, au nom de la liberté de penser, au nom de la pluralité de la presse, au nom de la démocratie d’opinion, mais aussi et surtout au nom de la Justice et de la Vérité. Deux notions majuscules!

Pourquoi sauver Eric Zemmour? Au nom de la Vérité et de la Justice

Un polémiste? La cause semble entendue: Eric Zemmour dérange la classe médiatique et politique de la pensée unique majoritaire. On ne voit plus en lui le journaliste qu’il est. On l’a déclassé, déprofessionnalisé pour en faire un « polémiste ». Le polémiste étant au journaliste ce que Dieudonné est à l’humouriste. C’est dire s’il a été déclassé. Presque déshumanisé! Au point que s’il affirme demain qu’il pleut, c’est nécessairement pour faire chier les vacanciers… Lire la suite

Loi de finance : les violations constitutionnelles … et le débat parlementaire

Loi de finance: les violations constitutionnelles … et le débat parlementaire.

Le Conseil Constitutionnel a rendu ses décisions concernant les deux saisines opérées contre les lois de finance rectificatives pour 2012 et pour 2013. Ces décisions méritent un commentaire, tant les violations de la loi sont importantes, sur le principe.

I : La Décision n° 2012-662 DC du 29 décembre 2012

Cette loi avait été adoptée selon un processus qui avait manifesté une volonté farouche de la majorité de passer outre le débat parlementaire. En effet, pour éviter les débats susceptibles d’être sucités par l’opposition (UMP) sur les textes présentés, et après que l’Assemblée Nationale en ait adopté le texte en première lecture, la majorité socialiste du Sénat a décidé de le rejeter en bloc, avant tout débat, ce qui a eu pour effet de renvoyer le texte immédiatement au vote de l’Assemblée Nationale, privant ainsi les sénateurs UMP de leur droit d’amendement, et surtout de leur droit de débat au nom du peuple français.

Ce comportement avait heurté plus d’un démocrate. Il aurait été honni dans tout autre pays que la France, ou certaines démocraties « populaires » exotiques. IL relève d’une maîtrise stalinienne du débat public. C’est une honte que la majorité socialiste de François Hollande et Jean-Marc Ayrault devra supporter pendant longtemps et qui lui restera attachée pour toute sa législature!

Les sénateurs frustrés de leur droit de débat, et privés de leur mandat de représentation nationale, au nom du peuple français, ont saisi le Conseil Constitutionnel.

Làs, le Conseil Constitutionnel n’a pas osé aller trop loin dans la censure du législateur. Revendiquant le détournement de procédure mis en oeuvre par la majorité dans la mesure où l’opposition n’avait manifesté aucune volonté d’obstruction lors de l’exame du projet, , les sénateurs font valoir l’entrave au débat démocratique, l’entrave au fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels et l’entrave au droit d’amendement, garanti par l’article 44 de la Constitution de 1958.

Dans les faits, si l’Assemblée Nationale était parvenue à un vote majoritaire sur le projet de loi de finance pour 2013, dès le 20 novembre 2012, le Sénat avait rejeté la première partie du projet le 28 novembre, ce qui empêchait la discussion de la seconde partie du projet (souvent la plus intéressante des lois de finance). Une commission mixte paritaire a échoué, le 6 décembre, à proposer un texte de consensus. De sorte que le 14 décembre, l’Assemblée Nationale a adopté le projet en nouvelle lecture.

Renvoyé au Sénat pour vote conforme, le président du groupe Socialiste (majoritaire) a soulevé le 18 décembre la « question préalable » à la la délibération du projet de loi de telle sorte que l’ensemble des sénateurs comprennent que l’objectif était d’accélérer la procédure d’adoption du texte par le Parlement, plutôt que de s’opposer au texte qui lui était soumis. En effet, le groupe socialiste tirait les conséquences du rejet du projet en 1ère lecture, et de l’absence de majorité requise pour l’adoption du projet de loi.

L’adoption de la question préalable a permis au Gouvernement de s’adresser directement à l’Assemblée Nationale, (art. 45 al.4 Constitution 1958) de statuer définitivement. Le projet de loi était ainsi adopté le 20 décembre 2012.

– SUR LA PROCÉDURE D’ADOPTION DE L’ENSEMBLE DE LA LOI :

Le Conseil Constitutionnel a rappelé, dans sa décision, que

« …le bon déroulement du débat démocratique et le bon fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels, supposent que soit pleinement respecté le droit d’amendement conféré aux parlementaires par l’article 44 de la Constitution et que parlementaires comme Gouvernement puissent utiliser sans entrave les procédures mises à leur disposition à ces fins ; »

Ce rappel du principe constitutionnel marque la volonté de la haute juridiction de faire de sa décision une jurisprudence. Mais comme c’est l’habitude tant en Cassation que devant le Conseil Constitutionnel, les principes jurisprudentiels sont toujours créés à reculon, en posant le principe et en s’empressant de reconnaître que, dans les faits, le principe n’a pas été violé.

Limites : Le Conseil Constitutionne, manifestement troublé par son audace, (ce n’est pas tous les jours qu’on accuse un gouvernement élu de bafouer les principes de la démocratie, et de faire entrave au débat démocratique, en bref d’être despotique) pose immédiatement après ce principe une limite, qui est celle de l’abus de droit:

« Considérant que cette double exigence implique qu’il ne soit pas fait un usage manifestement excessif de ces droits ; »

En définitive, la décision du Conseil Constitutionnel apparaît purement factuelle :

« Dans les conditions où elle est intervenue, l’adoption de la question préalable lors de l’examen du projet de loi en nouvelle lecture au Sénat n’entache pas d’inconstitutionnalité la loi déférée ; »

Soit!

Reconnaissance de culpabilité : Ainsi, le Conseil Constitutionnel reconnaît que la majorité dirigeante a détourné un pouvoir constitutionnel à des fins autres que celles prévues par la constitution (le blocage institutionnel), mais considère que, dans les faits, ce comportement (la question préalable destinée à courcircuiter le débat sénatorial) n’a pas violé le processus constitutionnel de vote de la Loi de Finance pour 2013! Après le « Responsable mais pas coupable » d’un précédent gouvernement de gauche, voici le « Coupable mais pas responsable » attribué au Gouvernement Ayrault !

2kismokton?

Que l’on est loin du principe posé! Que nous sommes loin du principe de l’indépendance des pouvoirs exécutif et législatif!

Dans d’autres pays, le débat fiscal est tel qu’il met en danger politique le président des Etats Unis nouvellement réélu, ou la majorité sénatoriale en poste.
Au Royaume Uni, la démocratie s’est obtenue au travers du vote du budget et de l’impôt.
Mais en France, la démocratie est soluble dans la fiscalité! L’intérêt général des finances publiques prime sur les principes de démocratie et d’indépendance des pouvoirs.

On peut – on doit – regretter la prudence du Conseil Constutionnel. Il faut parfois conspuer les juges lorsqu’ils bafouent les droits des citoyens – dont le droit de débattre du budget et de la loi fiscale, bref de débattre de l’impôt. En 1789, l’impôt était déjà l’un des motifs de la révolution. Faudra-t’il une nouvelle révolution?

Le seul point positif que je retiens de cette décision tient au fait que le Conseil Constitutionnel a définitivement rappelé le principe:

« Le bon déroulement du débat démocratique et le bon fonctionnement des pouvoirs publics constitutionnels, supposent que soit pleinement respecté le droit d’amendement conféré aux parlementaires par l’article 44 de la Constitution et que parlementaires comme Gouvernement puissent utiliser sans entrave les procédures mises à leur disposition à ces fins ; »

Beau principe, rappelé dans un arrêt qui fera jurisprudence, et qui trouvera à s’appliquer. Une prochaine fois. Peut-être…

2kismokton? Devinez!

A suivre : II : Les autres violations constitutionnelles

L’insupportable violation de la constitution par le Gouvernement Hollande/Ayrault

Les députés sont élus par le peuple français, sur une base de candidature locale. Ils représentent, non-pas les intérêts locaux des électeurs qui l’ont élus, mais les intérêts collectifs de la nation qu’ils représente.
Telle est l’idée phare portée par l’article 27 de la Constitution de 1958, qui dispose:

ARTICLE 27.

Tout mandat impératif est nul.

Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.

A quoi assiste-t’on dans ce qu’on doit aujourd’hui appeler l’affaire Royal ? A des injonctions ministérielles, provenant du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, à des prises de position déterminées émanant du Président François Hollande, visant à conspuer un député de la nation, candidat à sa réélection, devant la 1ère circonscription de La Rochelle.

Pourquoi? Simplement pour donner le poste à Madame Ségolène Royal aka l’ex du Prez…, l’ex-candidate qui fait de l’ombre au Prez… l’ex-candidate aux primaires du Parti-Socialiste qui est capable de nuire à la sérennité des débats consensuels du petit peuple de gauche.

2kismonkton!

Nos Ministres de la République ont-ils perdu l’esprit pour traiter ainsi les députés? et le peuple français?

Ne voient-ils pas qu’au travers l’ignominie du traitement politique infligé à un député PS qui n’a jamais démérité jusqu’àlors, c’est tout le peuple de France, pris en la personne des citoyens de la 1ère circonscription de La Rochelle, qui est interdit de choix politique?

Ce fut déjà le cas avec Cécile Duflot, pour lui assurer un pantouflage bien confortable en tant qu’élue de Paris, dans l’hypothèse – très vraisemblable – d’un remaniement ministériel où Hollande se plairaît à écarter les Verts…

Quoi qu’on puisse penser des choix politiques du « front de gauche », nouvelle majorité présidentielle et probablement nouvelle majorité législative de la France, force est de constater que, s’il n’est pas encore possible de critiquer le gouvernement sur son action – l’inaction étant la règle depuis que Hollande a été élu, en attendant une nouvelle législature – il est possible de juger les hommes à l’aune de leur comportement.

Et très clairement, le comportement du gouvernement, représenté par M. Hollande, président de la république, de M. Ayrault, premier ministre, de Mme Duflot, ministre de l’environnement, et de Mme Aubry, Premier secrétaire du Parti Socialiste, est un comportement viscéralement dégoûtant. Je n’ai pas d’autres mots en conformité avec l’exigeance littéraire de ce blog.
Gerboïdal ?

2kismokton? De vous. Reveillez-vous!