Professeur décapité dans les Yvelines : une lutte de civilisation!

Professeur décapité dans les Yvelines : Une lutte de civilisation!

Vendredi 16 octobre 2020 un professeur d’histoire a été assassiné, décapité au cri traditionnel de l’invocation d’un dieu dont la vénération semble menacer toute la culture mondiale qui ne s’en recommanderait pas.

Ce professeur d’histoire a été assassiné pour avoir essayé d’expliquer à ses élèves la liberté de conscience et la liberté de parole, autour des fameuses #caricatures de Mahommet, publiées une première fois par un journal danois, et republiées à trois reprises par #CharlieHebdo.

Ce professeur avait pourtant pris des précautions allant au-delà du raisonnable républicain dans son cours, en invitant ses lycéens sensibles de la liberté d’expression religieuse à quitter son cour pour ne pas être perturbés par la lumière de son enseignement. Ce professeur s’était de lui-même mis en mode soumission à l’autre!

[Mode soumission à l’autre activé]

Attention : je vais risquer de choquer votre âme anti-républicaine dans un cours destiné à vous apprendre la liberté d’expression et la liberté de conscience. Vous êtes donc libéré de ce cours et vous pouvez aller jouer!

[Mode soumission à l’autre désactivé]

Ces précautions oratoires ne l’auront pas suffisamment protégé, puisque, malgré ou plutôt à cause de ces précautions, il s’est trouvé des parents pour dénoncer l’insupportable atteinte à l’image de leur religion et de leur prophète, et à porter plainte!

Et le professeur, menacé de mort comme il était prévisible qu’il le soit face à ces populations anachorètes et anachroniques, a honteusement été lâché par son établissement, ses paires, son académie et son Ministre qui ne l’ont ni protégé ni accordé une protection fonctionnelle immédiate.

Le résultat en a été un acte d’affirmation d’une foi anti-démocratique, anti-républicaine et farouchement anti-française, par un individu tchétchène d’à peine 18 ans, connu des services de police mais pas fiché S. Encore un danger public à bas bruit, produit allogène non-soluble dans notre civilisation qui prône le respect de l’autre en tant qu’individu et de ses idées en tant que constructions intellectuelles, face à des populations qui prônent la soumission aveugle à un prophète et l’absence de respect de l’individu ou de ses idées.

Le conflit de civilisation est tel qu’il n’est plus possible d’espérer le résoudre autrement que par une réaction forte, presque brutale, des Etats occidentaux, et de l’Etat français en particulier.

[Mode invective à nos dirigeants activité]

  • Il faut imposer comme une donnée acquise, à tous les habitants ou visiteurs de notre territoire, la supériorité absolue de notre mode de vie, et de notre civilisation, sur tout autre mode de vie et toute autre civilisation, dans notre territoire.
  • Il faut rendre obligatoire l’acceptation de la possibilité de la critique des dogmes religieux.
  • Il faut rendre obligatoire l’acceptation de la possibilité du blasphème.
  • Il faut imposer à tous les collégiens, à tous les lycéens, à tous les parents d’élève, à tous les candidats à l’immigration … la reconnaissance de la possibilité de critiquer tel prophète ou tel dogme religieux.
  • Il faut imposer à l’Education Nationale un programme de sortie de crise, qui obligerait tous les élèves à participer à une réflexion commune sur la critique des dogmes religieux et la critique de tous les prophètes.
  • Il faut imposer le principe qui paraît évident à tous, rappelé par Saint Ambroise au 4ème siècle de notre ère : A Rome, vis comme les romains!

Si fueris Romae, Romano vivito more, si fueris alibi, vivito sicut ibi. (Ambroise de Milan, Saint Ambroise, avocat, préfét de Milan puis évèque de Milan, IVe siècle),

Si tu es à Rome, vis comme les romains, si tu es ailleurs vit comme on y vit.

  • En d’autres termes : Adopter les règles du lieu où l’on se trouve…

[Mode invective à nos dirigeants désactivité]

Pour l’anecdote, la cause de ce principe était une question de droit : L’empereur Augustin demandait à Ambroise, préfet de Milan et évêque de Milan, quel jour devait être le jour de repos hebdomadaire. Rome retenait le Dimanche, et Milan le Samedi. La réponse d’Ambroise parle d’elle-même.

Toujours pour l’anecdote, ce principe d’adopter les lois locales a été imposé à un peuple très particulier, qui adopte un culte tout aussi particulier : le peuple hébreu, dont la religion juive impose de respecter les lois locales, lesquelles sont bien placées, légalement, au-dessus de sa religion.

C’est pour dire que ce principe, qui participe à la fondation de notre culture européenne ou occidentale, est un principe fort, et qu’il faut le rappeler « urbi et orbi« … C’est au nom de ce principe qu’un occidental accepte d’adopter les usages des peuples qu’il visite ou dans lesquels il s’installe. Mais c’est aussi au nom de ce principe que l’occident doit imposer aux populations qui lui rendent visite ou s’installent sur son territoire, d’adopter nos règles, nos usages et nos modes de pensée avant toute autre règle, usage ou pensée.

Injonctions contradictoires? A ce stade on pourrait penser que l’Occident s’est créé autour d’injonctions contradictoires :

  • Respecter les coutumes du lieu où l’on vit,
  • Aimer son prochain comme soi-même
  • Respecter l’Etranger
  • Reconnaître la liberté de pensée et de culte…

Je n’y vois rien d’incompatible. Notre coutume est d’autoriser la liberté de pensée et de culte, et de respecter l’autre, en tant qu’individu et parce qu’il est « autre » ou « étranger ». Notre civilisation accorde des droits protecteurs à l’Etranger, parce qu’il est étranger. C’est tout à notre honneur.

Mais ces droits sont conditionnés au principe premier : respecter les coutumes, usages et lois de notre civilisation. C’est à l’autre (étranger ou citoyen) de se mettre au diapason et d’accepter NOS lois et NOS coutumes. Et s’il s’y refuse, la porte lui est grande ouverte. Qu’il quitte le territoire dont il refuse les lois!

C’est en cela que l’Etat va avoir du travail : à rappeler aux citoyens, nationaux ou étrangers, et aux « invités » temporaires, que nos lois et notre culture s’imposent à tous sur notre territoire et que quiconque veut s’y installer doit s’y « soumettre ». En corollaire, l’Etat doit être redoutablement intransigeant à l’encontre de ceux, citoyens, nationaux ou étrangers, qui refusent notre mode de vie. Ces personnes sont des menaces pour notre tranquillité et notre sécurité. S’ils refusent notre culture et notre civilisation, ils n’ont rien à faire sur notre territoire.

Qu’on ne me parle pas de xénophobie. Notre culture repose sur l’acceptation de l’autre, xenos ou allogène ou pas. Mais cet autre, différent de moi, que je dois aimer comme un frère, et qui me ressemble comme un frère, doit aussi se comporter comme moi chez moi.

D’autres pays adoptent un slogan plus simpliste : « America, Love it or Leave it! » Tout est dit, dans un pays d’immigration : On ne doit pas venir en France pour critiquer sa civilisation, mais pour s’y intégrer (non ce n’est pas un gros mot).

2kismokton ? Comme d’habitude j’ai encore l’impression qu’on se moque du peuple!

Lettre à mes « amis », musulmans, laïques ou journalistes

Lettre à mes « amis », musulmans, laïques ou journalistes

A mes « amis » musulmans qui me disent la main sur le coeur

« Ce n’est pas l’Islam! »

je vous réponds, la main sur les tripes : C’est toujours sur moi qu’on tire! Et partout dans le monde, les massacres, les guerres, l’esclavage sexuel, les mutilations… sont commis au nom de l’Islam, qu’il soit Chiite ou Sunnite. Du Nord-Ouest du Maroc au Sud-Est du Pakistan, l’Impérium musulman impose une loi d’airain qui brise les libertés individuelles. Je ne veux pas que mon pays subisse cette loi. J’ai beaucoup d’amitié et de respect pour la civilisation musulmane des « Luminières », celle de Avéroes, d’Avicennes, des Almoades… Mais cette civilisation a disparu au profit d’une autre qui n’est absolument pas respectueuse de la vie humaine. Il faut avoir l’honêteté de vous le dire en face. C’est à vous, amis musulmans, de faire votre révolution pour redevenir des amis honorables.

A mes « amis » journalistes qui me disent, la main sur la tête,

« Il ne faut pas les stigmatiser, ce sont les musulmans premières victimes! »

je vous réponds, la main sur les tripes : Les victimes sont les morts : des journalistes pour leur métier, des policiers pour leur métier, et des juifs pour leur religion. Jamais des musulmans pour leur religion! Edwy Plenel peut autant qu’il veut prendre la défense des Musulmans de France, mais ce ne sont pas eux qui sont visés par les attentats, les crimes raciaux, les crimes de sang. Avant de les défendre, il faut les observer, et constater que la violence provient de leur camp. Pas du mien.

A mes « amis » laïques qui me disent, la main en l’air

« Les extrémistes sont dans toutes les religions et dans toutes les civilisations! »

je vous réponds, la main sur les tripes : Ma religion m’impose de respecter le pays dans lequel je vis. Elle m’impose de prier pour le salut du Président de la République. Elle m’impose de respecter les lois du pays d’accueil. Quelle autre religion au monde en fait autant? Je rajoute :

  • Que les religions chrétiennes et juives ont vécu deux millénaires de confrontation, dont l’Inquisition a été le point d’orgue, et sont arrivés à un modus-vivendi relativement harmonieux et stable, si l’on excepte la Shoah, qui n’est pas le fait de l’Eglise.
  • Que les religions catholiques et protestantes ont vécu des siècles de confrontation dont la St Barthélémy a été le point d’orgue si l’on excepte la guerre en Irlande, et sont arrivées à un modus vivendi harmonieux. Y compris en Irlande.
  • Que les civilisations nordiques, germaniques, gauloises et romaines se sont confrontés pendant des millénaires,dont les points d’orgues ont été les guerres puniques, le massacre des apenins, les guerres d’invasion franco-anglaises… les conquètes napoléoniennes, et la guerre de 1878, qu’elles sont parvenues à créer un avenir commun, en transcendant leurs nationalités autour de l’idée de l’Europe.
  • Que les civilisations hindouïstes et chrétiennes se sont confrontées à l’initiative de l’occident chrétien, mais que leurs relations se sont pacifiées par la décolonisation anglaise et française.
  • Qu’en revanche, les civilisations musulmanes et hindouïstes ont continué cette confrontation terrible fondée sur la différenciation religieuse, dont les points d’orgue ont été le déplacement massif des populations hindouïstes et sikhs du Cachemir d’un côté et de l’autre de la frontière pakistanaise en 1947, et que ces confrontations ne sont toujours pas appaisées à ce jour.
  • Que la civilisation boudhiste ne s’est heurté à aucune civilisation occidentale;
  • Qu’en revanche, les civilisations musulmanes et boudhistes ont été et sont en forte confrontation depuis l’avènement des Talibans au Pakistan et en Afghanistan;
  • Que la religion Shintoîste n’est entrée en confrontation avec aucune religion occidentale, même si leurs civilisations se sont confrontés à partir du 15ème siècle.
  • Que partout où la civilisation musulmane s’est colonisée de force depuis son avènement, elle a été accompagné de l’esclavage sexuel, des mutilations, de la notion de « dhimmitude » pour les personnes qui n’embrassent pas sa foi…

A mes « amis » politiques qui me disent, la main sur les yeux

« Breivick est un terroriste chrétien, qui a commis l’attentat le plus sanglant d’Europe! Personne n’a demandé aux églises ou aux chrétiens de se déclarer contre son comportement! »

je vous réponds : Breivick est un terroriste qui a tué essentiellement son propre peuple. Et de manière unanime, l’ensemble des populations, des églises et des croyants s’est levé pour le dénoncer.

A mes « amis » de tous poils qui me disent, la main sur leur honte

« Nous n’avons rien à demander aux musulmans. Ils sont les premiers à avoir peur et à dénoncer ces actes »

je vous réponds : Nous avons tout à demander aux Musulmans de France.

  • Napoléon a exigé des Juifs de France qu’ils se constituent en Consistoires et créent une hiérarchie rabinique, pour pouvoir contrôler leur formations et leurs prêches publiques. Nous n’y parvenons toujours pas avec les musulmans français.
  • Nous devons exiger des responsables du culte musulman en France qu’ils exhortent publiquement leurs membres à la retenue verbale et gestuelle dans l’espace public.
  • Il est insuportable de voir des jeunes danser de joie en France à l’annonce de la mort d’un Juif ou d’un policier.
  • Il est inadmissible de voir des personnes porter un T-Shirt « Boycott Israël » dans une manifestation en hommage aux morts de Charlie-Hebdo.
  • Il est inadmissible de cotoyer des populations qui se félicitent en permanence du malheur qui tombe sur les populations juives de france.
  • Il est indispensable que nous puissions avoir confiance dans nos voisins musulmans comme nous avons confiance dans nos voisins chrétiens.

Cette violence que nous subissons émane directement de personnes qui revendiquent leur obédience musulmane. Il faut donc de manière impérative que ces personnes soient mises au ban de l’Islam, excomuniés. Et que l’Islam de France accepte de faire son agiornamento, et se mette à prôner des règles compatibles avec les lois de la République.

A Rome, fais comme les Romains. (Ambroise de MIlan)

Et à Paris fais comme les Parisiens. Quitte la Burqua et le vêtement confessionnel! Renonce aux comportement hostensibles qui blessent les autres. Ne te réjouis pas de la mort de ton ennemi!

Chez toi, je me plierais à tes coutumes et à tes règles.

 

Ariel DAHAN

pour 2kismokton.

Expulsion de Léonarda – et si c’était le Lycée le fautif?

FRANCE-POLITICS-ROMA-KOSOVO-RIGHTSExpulsion de Léonarda –
Et si c’était le Lycée le fautif?

Hystérie collective? On ne peut pas échapper au fait-divers de la semaine : l’expulsion de la jeune fille d’origine prétendument Kosovar avec sa famille, en début de semaine.

Une émotion inouïe a assailli la classe politique de gauche en son ensemble, alors que les expulsions d’étrangers, avec femme, enfants et bagages, se déroulent depuis Chevènement sans qu’aucune bonne âme de gauche ne s’en soit émue.

Hypocrisie ou prise de conscience tardive? Quelle est la raison de cette prise de conscience brutale du peuple de gauche? Tout semble incriminer les circonstances, et non la décision en elle-même. Les modalités et non le fondement.

Interrogeons-nous alors sur ces deux questions : le fondement de l’expulsion de la famille de Léonarda, et ses modalités.

Fondement légal de l’expulsion de cette famille:

Une famille comme les autres. Comme toutes les autres familles expulsées, quelle que soit leur nationalité ou origine ethnique, cette famille s’est retrouvée à en France sans droits à délivrance d’un titre de séjour. Des étrangers en situation irrégulière.

Ils sont certainement entrés régulièrement, ou peu s’en faut. Ils ont sollicité la reconnaissance d’un statut particulier, celui du droit d’asile, en raison de leur appartenance réelle ou supposée à la minorité ethnique « Rom », minorité maltraitée dans son pays d’origine (Serbie/Kosovo).
On apprends aujourd’hui, d’une interview donnée par le père, depuis le Kosovo, que seul le père était kosovar, ses enfants et sa femme étant vraisemblablement de nationalité italienne, ce qui est particulièrement confondant, puisqu’ils auraient pu se maintenir en France en application de la règle communautaire du libre établissement et de la libre circulation des personnes dans l’Union Européenne!

La voie étroite du statut de réfugié. Le statut de réfugié leur a été refusé comme à de nombreuses autres familles. Ils ont épuisé les voies de recours pour faire reconnaître leur droit à délivrance d’un titre de séjour.
En dépit de toute la générosité que la France peut accorder aux demandeurs d’asile, ce statut étant chichement accordé, à la fin les étrangers se retrouvent dans la situation typique de l’étranger vivant en France sans titre de séjour – un étranger en situation irrégulière.
De ceux dont Emmanuel Valls indique qu’ils n’ont pas vocation à rester en France. Et pour cause puisque des décisions juridictionnelles (justice administrative) ont ordonné leur expulsion de France, en application des textes relevant du statut des étrangers – Ordonnance de 1945 modifiée tous les ans, et devenue Code de l’entrée et du séjour des étrangers et des demandeurs d’asile – Ceseda.

Ce Code, que je vous invite à lire au lien ci-dessus, est une loi de la République française. Du droit positif, qui est appliqué tous les jours dans toutes les préfectures. Au titre de ce Code, on délivre régulièrement, selon une procédure relativement simple, des titres de séjour à de nouveaux immigrants. Et le Ministre de l’Intérieur a édicté une circulaire en Novembre 2012, dans les mois de son entrée en fonction, relative à la régularisation des étrangers. Circulaire qui édicte des critères de régularisation minimum.

En définitive, lorsque ni les critères de la Loi ni ceux plus généreux de la Circulaire ne sont applicables, il ne reste plus que le libre-arbitre du Préfet, qui peut toujours régulariser par soucis humanitaire.

Réalité de l’humanisme préfectoral et administratif : Précisons tout de suite que j’ai vu des Tribunaux ordonner l’expulsion de mères enceinte de 9 mois, de mères parturientes, de mères portant des nourrissons de quelques jours! Autant vous dire que techniquement, l’expulsion d’une famille composée d’un père, d’une mère et de deux jeunes filles adolescentes ne pose pas de difficulté majeure en droit.

Séparer les familles? La vrai question étant de savoir s’il est possible d’expulser les parents sans expulser les enfants. De savoir s’il est possible de séparer les familles, pour maintenir l’enfant dans son cadre scolaire. Deux principes se combattent alors. Deux intérêts divergent: l’intérêt de l’enfant, qui peut justifier un maintien en France, dans des conditions très dégradées, pour continuer sa scolarité. Et l’intérêt de la famille en général, les parents pouvant refuser de se séparer de leurs enfants. Or, seul ce dernier intérêt est protégé par la Constitution : le droit à vivre une vie familiale. Les tribunaux considérants que ce droit peut s’exercer hors de France si la famille y est réunie!

Précisons également que Léonarda, intérrogée sur la possibilité de revenir en France pour ses études, seule, a répondu qu’elle le refusait. Elle ne souhaite pas être séparée de sa famille.

D’où la nécessité d’expulser, en définitive, la famille en son ensemble.

Modalités d’exécution:

C’est là que l’on s’interroge sur les modalités de cette expulsion : la mise en œuvre du droit! Et l’application, toujours nécessaire, de la contrainte policière pour faire exécuter les décisions privatives de liberté.

Père violent. Dans les faits, aux dires du Maire, il semble que le père menaçait d’adopter un comportement violent pour lui et les siens, ce qui a motivé qu’il ait été éloigné par les services de police, quelques jours avant le départ de la famille. L’interview de Léonarda le désigne comme un père l’ayant battue au moins deux fois…

Le jour prévu pour le départ de la famille, la jeune Léonarda n’était pas présente au foyer familial. Elle était allée dormir chez son amie. Il fallait bien que la famille soit regroupée D’où l’envoi d’une brigade de police au Lycée, et en suites auprès du bus affrété par le lycée, pour en retirer la jeune fille fugace. La situation eut été tout aussi affligeante si les policiers étaient allés la chercher au lycée.

Quelle était l’urgence? On peut légitimement se demander si la mise en œuvre de la décision d’expulsion avait ce degré d’urgence qu’elle ne puisse être différée de quelques jours, pour arriver pendant le temps des vacances scolaires. Mais ce débat n’a de sens qu’à la condition de savoir comment la famille a été défendue, et si elle avait la possibilité de relancer une nouvelle procédure, en dépit des décisions négatives déjà obtenues. C’est souvent le cas.

Sanctuariser les lieux d’enseignement primaire et secondaire. Mais surtout, l’on a raison de dire que la police ne doit pas « rafler » un enfant au Lycée. L’école, le collège, le lycée, tous lieux où les enfants, mineurs, sont confiés en confiance pour y être formés, doivent rester des zones où la Police ne peut intervenir que dans un cadre légal très limité, et toujours sur réquisition de l’Enseignement! L’école, le collège, le lycée doivent rester des sanctuaires pour les élèves qui y sont présents, en ce qu’une partie importante de leur temps est un temps obligatoire, et que l’autre partie est un temps de confiance.
Au demeurant, les circulaires mises en place par l’ancien gouvernement de Nicolas Sarkozy et François Fillon avaient clairement édicté des limites relativement aux zones de non-arrestation et de non-contrôle. Les écoles et lycées étaient, sous la droite, des zones de non-arrestation. Des zones sanctuarisées.

Des révolutions ont commencé en France parce que des pandores s’étaient introduits dans une université… Que dire d’un lycée?

Un enfant remis par un établissement « collaborateur »:

Si l’intervention des forces de l’ordre était disproportionnée et inadéquate en l’espèce, encore faut-il rappeler que Léonarda n’a pas été « interpellée » par les forces de police, mais qu’elle a été « remise » par l’établissement d’enseignement.

Indignation sélective? Et c’est là que je trouve la situation la plus choquante! Et que je m’étonne que personne ne réagisse! Car les parents confient la garde de leurs enfants à un établissement d’enseignement qui, pendant le temps scolaire, exerce l’autorité parentale déléguée. Cet établissement, pour ce qu’il est en charge de mineurs, est responsable devant les parents du sort de leurs enfants. Ils ne peuvent certainement pas les remettre à d’autres personnes que les parents eux-mêmes.

Une forfaiture? On comprends que le Lycée a « vendu » Léonarda aux policiers, en leur indiquant où elle se trouvait, et en acceptant de faire arrêter le bus, le Lycée a commis une forfaiture. En droit administratif il a commis une voie de fait!

Pire qu’un crime, une faute! Une honte pour l’enseignement national, qui se trouve entachée de la même honte que la Police parisienne en 1942 lors de la rafle du Vélodrome d’hiver… La honte d’avoir « collaboré » pour contribuer au malheur d’une jeune fille qui n’avait rien demandé, n’avait commis aucun délit ni aucun crime, et en tant que tel aurait pu être maintenue sur le territoire français.

Le vrai scandale, c’est cette institution peureuse et souffreteuse qu’est l’Enseignement national, qui n’a plus de structure ni de repère moral, et qui se soumet immédiatement et sans débat à la moindre marque d’autorité extérieure, alors même qu’aucune disposition légale ne lui imposait d’accéder à la requête des services de Police.

Protection des libertés individuelles et voie de fait: En France, seul l’ordre d’un juge peut contraindre un établissement astreint à certaines obligations de secret professionnel à les révéler. Mais ce jours ci, dans cet établissement, pour Léonarda, l’Education Nationale s’est couchée devant la Police Nationale. Alors qu’elle aurait dû se dresser pendant tout le temps où l’enfant lui était confié.

Telle est la vrai honte, à mon avis. Et certainement pas la mise en exécution d’une décision de justice appliquant strictement la loi de la République française.

Se rappeler que l’on fût étranger. Aimer son prochain comme soi-même… Il est bon de rappeler des principes minimums. Etre étranger ne confère pas de droits particuliers. Il peut conférer une aura particulière, et un besoin de protection. Mais pas de droits particuliers.

 

2kismokton? Ici, de l’Humanité en particulier…

Mariage pour tous : La loi risque-t’elle de légitimer l’inceste?

Rodin_Deux_femmes_nuesMariage pour tous : La loi risque-t’elle de légitimer l’inceste?

Les débats parlementaires sur le « Mariage pour tous » ont permis de mettre en évidence le fait que l’effacement progressif des tabous, des barrières comportementales instaurées par les sociétés, est l’une des visées essentielles de ce projet.

Ne plus exiger de différence sexuée pour autoriser le mariage, s’il ne pose pas de problème insurmontable « per-se« , va entraîner une discrimination imprévue entre les homosexuels et les hétérosexuels, au profit cette foi des homosexuels. Il s’agit de l’application des interdictions à mariage.

L’inceste, tabou universel: Ces interdictions à mariage ont été instaurées afin de prohiber l’inceste, tabou ultime et absolu de toute société humaine. L’inceste non-pas considéré comme crime pédophile violant l’intérgrité et le consentement d’un enfant, mais l’inceste considéré comme l’union charnelle amoureuse volontère, consentie, de deux individus dans un lien de proximité familiale insupportable – ascendant, descendant ou collatéral frère et soeur.

Déjà Oedipe, après avoir tué son père tiré du blog wordpress www.matricien.org , il présente les avantages supposés du matriarcat sur le patriarcat.(en légitime défense) épousait sa mère et fut maudit pour celà. Il s’en creva les yeux en réalisant l’horreur où la fatalité l’avait poussé.

Il est intéressant d’avoir un regard extérieur sur la mise en abyme de ce mythe universel et fondateur avec la volonté de lier le mariage homosexuel à la filiation! En effet, si le couple hétérosexuel représenté par Laïos et Jocaste -Roi et Reine de Thèbes, parents naturels d’Oedipe- l’a voué à une mort certaine en l’abandonnant dans la nature, à peine né, Oedipus_Phorbas_Chaudet_Louvre_N15538le berger Phorbas, qui le retrouve, le ranime et l’élève comme son fils, rappelle cet autre couple, homosexuel, et donc stérile par volonté, qui adopte un enfant. Lequel enfant deviendra le meurtrier de son père biologique et l’amant de sa mère biologique. Difficile de ne pas y voir là aussi une cruelle marque du destin!

Quels sonts les risques du choix de la loi telle qu’elle est en passe d’être votée? Dissocier la parentalité de la biologie suppose la disparition de certaines certitudes en matière de filiation.

Ces certitudes ont été, de tout temps, des certitudes d’évidence :

  • la mère est connue par son état de grossesse, et par le moment de la délivrance, d’où le rôle créateur de droits du premier témoin de la naissance de l’enfant)
  • le père est seulement supposé. Il peut être inconnu. L’enfant naît alors « bâtard ». Mais il peut aussi être connu de la mère. C’est à elle de le « dénoncer », et à lui de se reconnaître père. La paternité biologique est donc une paternité volontaire.
  • le père marié à la mère, parce qu’il ne se contente pas d’être l’amant de la mère, mais en est également le mari, se voit reconnu, dans toutes les civilisations, le rôle légal et irréfragable de père. Le mari est le père de l’enfant né de sa femme. Par son mariage, il légitime sous son nom tous les enfants issus de son épouse, qu’ils soient de ses oeuvres ou d’un concurrent. C’est la présomption de paternité.

Ce tableau de filliation (filiation attestée, filiation volontaire, filiation légale) existe depuis que les sociétés se sont constitué. Il n’a pas été créé par soucis de l’intérêt de l’enfant, mais dans un intérêt de préservation de la société : éviter les situations potentiellement incestueuses.

En faisant disparaître la présomption légale de paternité, on supprime en même temps le lien filial héréditaire. Il en est de même lorsque la loi modifie la règle de fixation du patronyme pour passer de celui du père à celui donné par le hasard alphabétique.

Si le lien de filiation paternelle disparaît, dans notre société dénucléarisée, où la famille est multi-recomposée, les interdits à mariage deviennent plus compliqués à gérer. Voire deviennent ingérable. Comment dès lors déterminer un interdit, si l’ascendance ou la collatéralité a été détruite. C’est en celà que la loi sur le « mariage pour tous » comporte, dans sa partie « filliation » un germe de disparition de ce tabou structurant.

C’est pour celà, et pour pour celà uniquement – mais largement suffisant – que ce projet est dangereux pour la société. Ce n’est évidemment pas la capacité d’amour des homosexuels qui est en cause ici, mais les conséquences encore inconnues dans une société totalement décomposée, de la disparition de tous les gardes-fou sociaux.

En effet, parmi tous les interdits à mariage, il en sera une, l’union entre beaux-parents et enfants, qui sera bien compliqué à mettre en oeuvre dans un monde déstructuré.

La disparition légale des deux mots « mari et femme », telle qu’elle est voulue par la loi « mariage pour tous » entraîne donc des conséquences majeures en matière de filiation. En effet, comment reconstruire la présomption de paternité sans exprimer les termes « père, mari, femme, mère »? La présomption de paternité ne peut, de toute évidence, exister qu’au travers d’un couple hétérosexuel. Il serait bien vain de prétendre que l’enfant d’un couple homosexuel de femmes a pour père le conjoint (féminin) de la mère. Pour plaire à une minorité de personnes, c’est l’ensemble des pères qui se voient privés de ce droit à reconnaissance automatique de paternité.

2kismokton!

Pour aller plus loin : Mariage, Adoption, Procréation médicale assistée: la combinaision néfaste / Définition de l’hétérophobie, un nouveau fascisme social  / Le mythe irréaliste du mariage homosexuel (Sylviane Agacinski) / Mariage pour tout : Le premier pas de la déconstruction méthodique du lien de filiation!

Mariage, Procréation et Adoption pour tous : la combinaison néfaste

MR900382690Mariage, procréation et adoption pour tous : la combinaison néfaste!

Lorsque le PACS a été adopté, j’ai applaudi. Etait-ce l’effet de ma jeunesse? De l’allant socialiste d’alors? Toujours est-il que je trouvais – et que je trouve toujours – légitime que les couples homosexuels puissent obtenir des droits patrimoniaux et fiscaux équivalents à ceux procurés par les effets du mariage dans les couples hétérosexuels.

J’avais bien une réticence pour l’application du PACS aux hétérosexuels, car j’y voyais un détournement de moyens législatifs, une fraude à la loi, pour obtenir des avantages qu’une union libre ne donnait pas. Mais pourquoi diable les hétéro ne se mariaient-ils pas alors? Il semble, l’usage aidant, que le PACS soit devenu chez les hétéro une grande période de fiançailles à laquelle s’ajoute une vie commune devenue normale depuis l’évolution des moeurs. Soit!
J’avais même – par bravache? – commis un article sur la possibilité pour un couple homosexuel de se marier dans le strict respect du code civil, la loi n’instituant pas d’obligation de différence de genre, mais se contentant de demander aux époux de se déclarer mutuellement « mari et femme ».

Pourquoi, alors, suis-je si gêné par le projet dit du « mariage pour tous »? Quelles modifications s’opèreraient dans ma vie, privée ou sociétale, si le mariage homosexuel était rendu possible en France?

 Mariage pour tous

Peu de bouleversements immédiats: Autant le dire tout de suite, si le mariage entre homosexuels était rendu possible, celà ne changerait rien à ma vie. Mais celà pourrait changer à la marge un peu de ma vie sociétale. Essentiellement dans ce passage où le projet tente de faire disparaître la différence des genres masculin et féminin, pour ne faire apparaître que le seul « époux ». Or précisément, j’aime les termes « mari et femme ». Chacun de ces termes ayant une notion spécifique dédiée.

L’état du droit : Egalité des époux : Depuis la réforme du mariage de 1986, il existe une stricte égalité de droit entre les époux, et le fait que l’homme soit appelé « mari » et la femme « femme » n’est qu’une convention sociale. Celà ne change rien aux droits des époux.

Rien, si ce n’est que … au titre des obligations du mariage, le mari s’engage à être le père de tous les enfants conçus par son épouse pendant le temps du mariage. Cette présomption de paternité étant l’un des effets majeurs du mariage en terme de filiation et de paternité.

Cette dernière discrimination sexuelle, qui peut très probablement sembler injuste dans le milieu éthéré des écolos-gauchistes qui tiennent le haut du pavé parisien depuis le 7 mai dernier, cette « honteuse » discrimination sexuelle contre laquelle personne ne peux mais, cette discrimination est pourtant nécessaire. Elle repose sur le principe qu’il ne faut pas pouvoir discuter la filiation d’un couple marié (celle qu’on qualifie de « légitime » car issue d’une situation légale).

Art. 312 C.Civ : L’enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père le mari.

Cette discrimination sexuelle garantie à la future mère que la paternité de son enfant ne sera jamais remise en cause par son mari, quelle qu’ait été sa conduite, et celle de son époux. Les soirées fines de province et les clubs échangistes de Paris ont encore de beaux jours à courir. La loi sur le mariage prévoit, dans ses effets, la possibilité d’être cocu, et en fixe les effets : le cocu reste le père de l’enfant issu de la mère infidèle. Dans certains pays on lapide à mort la femme infidèle. C’est tout à notre honneur de maintenir ce statut ô combien favorable à la femme mariée. D’autres pays plus évolués n’ont pas adopté ce système!

Confusion des genres : Mais si mari et femme sont confondus en un vaste terme générique de « époux », qu’en sera-il de cette merveilleuse disposition du Code Civil, qui oeuvre pour la paix des familles?

Comment réécrire l’article 312 du Code Civil? Faudra-t’il dire L’enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père l’époux qui n’a pas accouché? L’époux de la mère? L’époux de l’époux parturient? Faudra-t’il nier la différence sexuelle pour complaire aux lobbys LGBT? On le voit, c’est, globalement, l’un des rares points qui viennent heurter ma conscience de citoyen à l’évocation du projet d’extension du mariage aux homosexuels.

Si le projet ne comportait que la partie « mariage », je pense qu’il serait possible de trouver un moyen d’entente. Il aurait été possible, par exemple, de maintenir le mariage hétérosexuel et d’y adjoindre une cérémonie de mariage homosexuel adaptée à l’union de deux êtres du même sexe, en déclinant des droits spécifiques pour les époux du même sexe.

Discrimination Statutaire : Cette solution est écartée d’office, au motif qu’elle maintiendrait une dissociation statutaire et légale entre les deux couples. Voire! Car de fait, visuellement, la différence sautera de toutes façons aux yeux ! Il manquera indéniablement dans le couple homosexuels un représentant de l’autre genre de l’espèce humaine. De cette différence ontologique il est loisible pour le législateur d’en tirer argument pour dissocier les situations juridiques et prévoir des traitements particuliers à chaque situation.

Un projet qui pourrait repousser les limites de l’inceste: Les interdictions à mariage sont toutes liées à l’interdiction de l’inceste biologique ou juridique (l’inceste juridique étant la relation entre parent et affilié, par exemple). Or, si la loi sur le mariage « pour tous » était adoptée, c’est à terme la logique de ces interdictions à mariage posées par les articles 161 et suivant du Code Civil qui serait modifiée.

Article 161   En ligne directe, le mariage est prohibé entre tous les ascendants et descendants et les alliés dans la même ligne. 
Article 162   En ligne collatérale, le mariage est prohibé, entre le frère et la soeur.
Article 163   Le mariage est encore prohibé entre l’oncle et la nièce, la tante et le neveu.
 
A supposer que la loi sur le mariage homosexuel soit adoptée, comment comprendre l’article 161? Comment l’appliquer à des lignées inexistantes par hypothèse? Imaginons!
Soit un couple homosexuel homme/homme (construction nécessaire pour rendre totalement impossible la filiation naturelle, donc le lignage).
A supposer que ce couple ait un enfant. Cet enfant pourrait être éventuellement rattaché à l’un des deux parents par un lien biologique. Mais certainement pas à l’autre (par hypothèse). Il aurait donc un lignage inconnu. L’impossibilité de mettre en évidence ce lignage empêcherait de créer un empêchement à mariage entre cet enfant et son parent biologique (a.161 C.Civ) ou entre cet enfant et son frère ou sa soeur biologique.
Cet exemple éminément fantasmagorique outre le trait. Mais l’inquiétude du juriste et du citoyen reste d’autant plus réelle que certains faits divers ont mis en évidence de tels cas impossibles de couples constitués de colatéraux adandonnés à la naissance et adoptés dans deux familles différentes.
 
 
Adoption pour tous!

Cette revendication prévisible n’a pas tardé à se confirmer: le projet « mariage pour tous » a très rapidement embrayé sur le projet « adoption pour tous ». Or, la question de l’adoption repose sur un autre moteur que la question du mariage. Et l’enjeu n’est évidemment pas le même.

Le mariage crée une institution (la famille) dotée d’un patrimoine, créant des droits et des obligations réciproques. Créer une famille homosexuelle ne paraît pas incongrüe. Mais cette famille n’est que la réunion des deux êtres initiaux et aux enfants issus naturellement de cette union. Mais il n’est pas question d’étendre cette famille à la filiation artificielle.

L’adoption procède de l’inverse strictement: il s’agit de détruire une institution déjà existante (la filliation naturelle ou légitime de l’enfant à adopter) pour y substituer la filiation nouvelle, artificielle, adoptive. Compte tenu du caractère irrémédiable de cette procédure, le législateur a initialement tenu à ce que l’adoption ne soit pas un outil aux mains de riches capricieux. Raison pour laquelle a été imposée l’idée que l’adoption doit – autant que possible – compenser la disparition de la filliation biologique de l’enfant. Il faut donc recréer une filliation artificielle complète, avec un père et une mère. Dit autrement, la loi ne permet pas de créer des orphelins! Celui qui adopte doit apporter à l’enfant adopté une structure familiale la plus proche possible d’une structure biologique. Avec un père et une mère!

C’est dans ce contexte que l’adoption par des homosexuels a été rendue difficile par l’administration française, avec le soutien de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (en 2001). Mais le célibataire homosexuel s’est vu reconnaître les mêmes droits à adoption que le célibataire hétérosexuel.

D’où la question, très cruelle pour les adultes souhaitant adopter : la réforme du mariage doit-elle entraîner la réforme de l’adoption? Faut-il étendre légalement l’accès à l’adoption aux « parents » homosexuels? Est-il sain, pour l’intérêt de l’enfant adopté, de lui recréer une famille artificielle où il n’aurait qu’une seule sorte de parents – deux pères ou deux mères ? La question est en débat du côté des pédopsychiatres. Mais avant que les médecins s’emparent de la question, la logique voudrait que la reconstruction de la parentalité brisée de l’orphelin passe nécessairement par une reconstruction « possible » dans laquelle l’enfant privé de sa famille biologique pourra se fantasmer et se projeter. Donc un père et une mère.

Procréation pour tous!

La partie « Procréation médicale assistée pour tous », partie qui est voulue par le lobby LGBT, est certainement la partie la plus contestable du projet. Pourquoi ? Tout simplement parceque l’idée d’étendre la PMA aux femmes homosexuelles relève d’un fantasme d’enfantement virginal parthénogénique très dangereux.

La PMA est un moyen thérapeutique de combattre l’infertilité d’un couple. Pas un moyen de passer outre le dégoût de l’acte hétérosexuel chez l’un des partenaires.

Désir d’enfant: L’aspect psychologique du désir d’enfant doit être étudié. Le désir d’enfant est normal chez tout individu qui se projette dans l’avenir. Il est inscrit dans l’identité génétique de tout être vivant, sauf peut-être pour les plantes à reproduction asexuée, fervents utilisateurs du clonage et de la parthénogénèse (conception d’un individu par la seule gamète XX de la femelle).

Le désir d’enfant passe naturellement par le besoin de croiser et mélanger les gènes. C’est la malediction d’Adam et Eve ! « Croissez et multipliez-vous ». Depuis que l’Homme est mortel, il sait qu’il faut transmettre son patrimoine par croisement avec celui d’un autre. Or ce croisement suppose la réunion de deux êtres sexuellement différenciés. Un homme et une femme, qui donneront un père et une mère. Et la société a créé du droit et des statuts autour de cette nécessité physiologique.

Dégoût de l’autre: Mais lorsque le désir d’enfant s’accompagne du dégoût de la relation hétérosexuelle, celà signifie que l’individu en proie à ce désir d’enfant poursuit un but strictement égoïste. L’enfant est recherché pour le parent et non pour l’enfant. L’enfant est une récompense due au parent, et non un individu conçu indépendamment. Le fait d’aller vers l’autre génétique, pour partager son patrimoine avec lui, relève d’une démarche très différente de celle d’exiger un enfant par pur désir – aussi légitime et sincère soit-il!

C’est l’une des raisons qui fait que la PMA est réservée aux couples stériles.
Elle n’est pas non-plus ouverte aux couples non-stériles, mais ayant un désir de virginité.
Elle ne doit pas l’être aux couples homosexuels « per-se ».

Bien évidemment, la thérapeutique reste ouverte à l’individu homosexuel qui se trouverait atteint d’une stérilité biologique avérée. La thérapie doit être ouverte à ceux qui en ont besoin. Mais la PMA n’est pas un choix alternatif d’autres méthodes d’enfantement. La PMA ne doit être considérée que lorsque l’enfantement reste impossible en dépit de la volonté du couple. C’est la fameuse parabole du loto : Pour gagner il faut jouer!

En définitive, je vois donc plus d’inconvénients pour la société que d’avancés. Car en définitive, la principale motivation du mariage, c’est le projet familial, la conception d’un enfant. N’en déplaise aux pro-LGTB qui revendiquent la dissociation entre la copulation reproductive et la copulation amoureuse, et qui renvoient le but reproductif à une conception arriérée du mariage, le Code Civil met bien comme première obligation du mariage l’obligation d’élever ses enfants.

Article 203 C.Civ : Les époux contractent ensemble, par le fait seul du mariage, l’obligation de nourrir, entretenir et élever leurs enfants.

 On ne peut mieux dire ! Les époux contractent ensemble, par le seul fait du mariage, l’obligation de nourrir, entretenir et elever leurs enfants! L’enfant, la famille, constituent bien le premier objectif du mariage.

Raison pour laquelle je m’oppose personnellement à ce projet. Un enfant doit avoir un père et une mère. Il ne peut être question de créer des chimères.

Ariel DAHAN pour 2kismokton

 

Pour aller plus loin :
Définition de l’hétérophobie, un nouveau fascisme social
Le mythe irréaliste du mariage homosexuel (Sylviane Agacinski)
Le premier pas vers la déconstruction méthodique du lien de filiation

Il n’y a plus d’égalité devant l’impôt en France!

abolition privilèges caricatureIl n’y a plus d’égalité devant l’impôt en France!

C’est un constat bien rude que je fais. Mais il repose sur une réalité certaine et documentée.

Naguère, l’impôt était un outil de redistribution et de partage. Il servait à assurer une égalité relative des citoyens devant les charges publiques.

Non pas qu’il ait eu pour objet d’interdire les constitutions de patrimoine, les créations de fortunes ou les accumulations de richesses. Mais simplement qu’il avait pour tâche de financer les besoins nécessaires de l’Etat par une participation symbolique minimale de tous, et proportionnellement adaptée aux ressources de chacun.

Point d’impôt confiscatoire d’une fortune donnée, point d’impôt pénalisateur d’une activité donnée, point d’impôt limitateur d’une opération économique donnée. L’impôt se voulait être neutre, et frappait indifféremment toute sorte de revenu ou de patrimoine de la même manière.

Puis vint l’impôt incitatif. Celui par lequel l’Etat oriente l’activité économique, en invitant les investisseurs, les opérateurs économiques, à investir dans tel secteur plutôt que dans un autre. L’idée était courageuse, pour l’Etat. Partant du principe que l’Etat est un mauvais opérateur économique, il était plus intéressant et moins onéreux d’inciter les opérateurs à investir dans un secteur géographique défavorisé plutôt que de recourir à des subventions ou à des financements publics directs. Ce furent les lois de défiscalisation, les niches fiscales, les « privilèges » de bouilleurs de cru et autre tourneurs de pipes…

Ces privilèges, que la nuit du 4 août 1789 avait pourtant eu pour objet d’anéantir, se sont reconstitués. Sur d’autres têtes, d’autres secteurs. Mais ne nous y trompons pas. La révolution française fut, en partie, menée pour une meilleur justice fiscale. Et les privilèges reconstitués, s’ils ne sont pas donnés par la naissance au titre des droits féodaux, sont conférés à la fonction ou à l’activité économique. Ce qui est à tout le moins plus républicain qu’un privilège héréditaire!

abolition privilèges caricature

Caricature – Abolition des privilèges, nuit du 4 août 1789

L’égalité des citoyens devant l’impôt peut couvrir deux notions très différentes : l’imposition proportionnelle ou l’imposition à taux fixe. Et l’on comprends aisément que cette notion d’égalité se comprends au strict pied de la lettre lorsqu’on parle d’une imposition à taux fixe, ou dans une logique très éloignée, mais plus idéologique s’agissant d’un impôt proportionnel, où le plus riche paiera proportionnellement plus que le plus pauvre, précisément parce que le prélèvement lui manquera moins.

Faire payer les riches – Un impôt de 10 € correspond à une heure de travail au salaire SMIC. Mais il correspond à 20 minutes de travail à un cadre d’entrée de game. Au nom de l’égalité il était aisé de prélever plus aux riches. De « faire payer les riches ». Ce qui se fait depuis longtemps.

La TVA et les impôts indirects a tout modifié. La TVA est l’impôt le plus injuste qui soit, bien que totalement égalitaire. Car il touche toute opération économique, et frappe en dernier lieu la consommation finale. Or dans le budget d’une famille pauvre, la consommation représente 80 % de la dépense, et la TVA 20% de cette proportion, soit 16% du budget total, alors que dans une famille plus aisée, la consommation pourra ne représenter que 20 à 30 % de la dépense, et la TVA uniquement 4% du budget. Même si en valeur absolue les chiffres sont identiques, en capacité contributive le pauvre paye plus que le riche, et ce n’est pas équitable.

Qu’en est-il aujourd’hui, après 220 ans d’évolution fiscale?

Nous sommes passés d’un système de remise à plat de la fiscalité basé sur l’équité et la faculté contributive à un système qui flirte avec la spoliation des richesses.

Loi fiscale scélérate ! La loi fiscale du premier gouvernement Ayrault/Hollande pourrait faire partie de ces lois scélérates tant elle est abominable. Non-seulement ne promet-elle pas le grand soir fiscal, de la réforme tant attendue de la fiscalité et de l’annulation des niches fiscales inutiles ou contre-productives, mais en plus elle contribue à créer des inégalités plus grandes encore.

Elle est d’incitation spoliative! En autorisant le cumul d’impositions sur un même bien ou une même ressource, et en retirant les correctifs fiscaux permettant de limiter l’impôt supporté par une seule personne économique à une proportion acceptable de prélèvement, la loi fiscale en arrive à mettre en place des situations où l’imposition réelle dépasse la capacité contributive du redevable. Le cumul de l’impôt sur le revenu, de l’ISF, de l’impôt sur la plus-value et de toutes les taxations contraintes (taxe d’habitation, taxe foncière…) peut dépasser 100% des revenus. Il s’agit bien d’une spoliation massive des richesses, dont le Conseil Constitutionnel est saisi.

L’ISF lui-même, initié sous Mitterrand, avait une optique spoliatrice avouée. IL s’agissait, par prélèvement réitéré sur la fortune existante, d’écréter les patrimoines et de les ramener en dessous de la norme fiscale nouvellement imposée. Il s’agissait bien d’une spoliation. Mais au moins n’était-elle pas « totale ».

Elle est contre-productive! En pénalisant les opérateurs économiques par la surtaxation des plus-value, elle incite ces mêmes opérateurs économiques à ne pas valoriser leurs fonds de commerce, et à percevoir au jour le jour le bénéfice accumulé, plutôt que de le réinvestir. Or, la richesse se crée par l’épargne, et la plus-value de cession d’un fonds de commerce n’est rien d’autre que la valorisation de l’épargne réalisée sur le bénéfice du travail économique à long terme. Ainsi, demain, pour éviter d’être taxé sur la cession d’un fonds de commerce, sera-t’il probablement plus intéressant de ponctionner son commerce de salaires et de charges privatives, en annihilant immédiatement la capacité d’investissement liée à cette épargne initiale.

Elle est inégale! Elle touche essentiellement les petits revenus ainsi que les patrimoines qui ne peuvent pas s’exiler hors de France. Est-on riche lorsqu’on a travaillé 20 ans dans son commerce, qu’on n’a prélevé que le stricte minimum et qu’on réalise une plus-value honorable en le cédant? Faut-il nécessairement prendre sa retraite pour ne pas être spolié? N’est-il pas plus intéressant de percevoir sa « fortune » et de pouvoir la réinvestir ultérieurement? Car c’est bien la circulation du capital qui crée la richesse.

En permettant aux plus aisés d’entre nous de s’exiler et d’éviter ainsi l’imposition de la plus-value, la loi fiscale et ses amendements ‘ »pigeons » a montré le peu de cas qu’elle faisait de l’équité.

En revanche, le peuple se souviendra longtemps du « Je n’aime pas les riches » craché un jour par le candidat François Hollande. Pour le plus grand malheur de la France!

Et la Gôche de Hollande/Ayrault a réussi ce que la droite n’aurait jamais osé faire : le retour à une démocratie censitive! Une démocratie où les intérêts économiques permettent de faire modifier la loi fiscale. Une démocratie où les plus riches participeront plus à l’éllaboration de la loi, puisqu’à défaut, leur exil entraînera l’asphyxie financière de la France.

2kismokton? Comme d’habitude : De vous et moi!

Tarification progressive de l’énergie : premier jet du projet de loi

Le premier jet de la proposition de loi du groupe socialiste sur la tarification progressive de l’énergie vient d’être publiée. Mal de tête assuré! D’autant plus que – vu le projet – il n’est pas certain qu’il soit applicable avant … janvier 2015… De quoi y renoncer deux ou trois fois?

1- Obligation de déclaration des informations relatives au mode de chauffage de la résidence principale: Le PS  opte pour la voie fiscale en créant une obligation de déclaration annuelle, dans le cadre de la déclaration annuelle de revenus, du mode de chauffage de la résidence principale. Ce qui tend à transformer la consommation d’énergie en un prélèvement parafiscal, s’agissant d’une déclaration obligatoire, dont l’irrespect serait sanctionné par une peine particulièrement lourde : 6 mois d’emprisonnement et 50.000 € d’amende! Du jamais vu en la matière! (a.L 230-1 nouveau du Code de l’énergie et a.L.230-12 pour la sanction pénale).

2kismokton!

2- Transmission des informations de personalisation tarifaire : Il est prévu que les informations de personalisation tarifaire soient transmises aux fournisseurs d’énergie par les administrations fiscale et sociale… ce qui supposera une base de données numérique croisée entre une base gérée par l’administration publique, et une base commerciale gérée par une entreprise privée. Les risques de dérive de cette base sautent aux yeux. Surtout si l’on se rappelle le bug des centres des impots qui ont envoyé en 2009 des feuilles d’impositions erronnées, ou celles du voisin… (L.230-5 C.Energie)

La quantité d’énergie de base va dépendre de la résidence concernée, du type d’énergie utilisée, en fonction de la zone climatique et du nombre de personnes domiciliés au foyer fiscal. Or le foyer fiscal n’est qu’une donnée arbitraire et administrative. Rien n’interdit un individu de déclarer à son domicile fiscal une personne pourtant absente pendant l’essentiel de l’année. Ne serait-ce qu’en terme de besoins d’eau chaude sanitaire… Gageons que des ancêtres vont rester domiciliés fiscalement au foyer de leur enfants…

Autre idée choquante, c’est cette idée stalinienne que l’Etat pourrait calculer un « besoin » énergétique individuel de base, en éclairage, électroménager, eau chaude sanitaire, chauffage… (L230.2 C.Energie). Suis-je le seul à m’offusquer?

Les immeubles collectifs à chauffage collectif se verront également attribués un volume de référence. Or, dans ces situations, les habitants ne seront pas tous égaux: Certains surchauffent leur appartement et laissent leurs fenêtres ouvertes. D’autres se calfeutrent et maintiennent le chauffage à 17° toute la journée. Mais tous subiront une consommation lissée, qui profitera aux prodigues et sera suppotée par les éco-responsables. Et cette inégalité n’est pas gérée.

3- Un échelon intermédiaire inutile : Il est prévu que la transmission des informations fiscales servant de base à la tarification pourra être déléguée à un organisme délégué à cet effet. Où se trouverait l’économie, puisqu’il faudrait alors créer un nouvel organisme, sur une base au moins départementale, lui faire embaucher un nombre assez important de salariés, très probablement sur une base intérimaire, le temps de la saisie des données et de la retransmission. Au bas mot, pour les 103 départements français, en comptant les départements d’outre-mer, un minimum de 2.000 salariés intérimaires supplémentaires outre les 200 ou 300 permanents qui ne manqueront pas de s’installer dans des locaux qu’il faudra également rémunérer sur fonds publics. A moins que le coût de la collecte de ces informations ne soit refacturé aux fournisseurs d’électricité qui pourront alors le répercuter en transparence sur les consommateurs finaux!

Précisément, les frais de gestion du fonctionnement des comptes bonus/malus seraient supportés par la Caisse des Dépôts et Consignations, qui collecte les excédents nets des bonus/malus perçus par les fournisseurs d’énergie, et comble leurs déficits nets de bonus/malus. Ce serait charitable si la CDC ne facturait pas ses frais de gestion. Or, les frais de gestion seront facturés par la CDC ainsi que par le nouvel organisme parasitaire servant de coursier amélioré entre l’administration fiscale et les fournisseurs d’énergie. Ces frais seront supportés par le solde positif des malus payés par les consommateurs. Autrement dit, les malus de tarification qui vont être instaurés ne vont pas servir à mutualiser le coût de l’énergie, mais dans une partie importante à financer le fonctionnement de ce système! Une taxe pour financer le prélèvement de la taxe! C’est juste aberrant!

2kismokton!

4- Droit à déduction des mauls en base du loyer : Le seul point positif de cette proposition de loi se trouve dans la possibilité qu’aura un locataire qui vient à subir un malus trop élevé en raison de l’état énergétique de l’immeuble loué, de déduire ce malus du montant du loyer facturé! (a.L 230.9 C.Energie)

Encore que le caractère positif de cette disposition reste très mesuré! Si cette disposition est supposée permettre de contraindre les propriétaires de lutter contre les logements insalubres, je m’interroge néanmoins sur la problématique de la modification fondamentale de la relation locataire/bailleur, l’Etat s’invitant au contrat signé dans des conditions bien complexes, donc toujours source de conflits. D’autant qu’un bailleur qui voit son loyer diminué n’est pas incité à entreprendre des travaux importants…

5- Dénonciation des sur-consommateurs : La disposition la plus inique à mes yeux : l’article 6 de la proposition de loi prévoit que le fournisseur d’énergie pourra prévenir l’ANAH (Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat) lorsqu’un foyer bénéficiant d’un tarif social (donc subventionné) viendra à avoir une consommation « excessive par rapport aux volumes de base auxquels ils ont droit »! Ainsi, les « cochons de pauvre », parce que bénéficiaires d’un droit à énergie subventionnée, ne seront pas autorisés à dépasser leur forfait quitte à en payer le prix.

Une solution existe pourtant pour parer à cette problématique : le retour au tarif à taux plein dès dépassement du forfait, situation que savent très bien gérer les fournisseurs à abonnement!

Violation des droits des individus? Définitivement, la proposition présentée par le groupe PS n’est vraiment pas respectueuse des droits de l’individu. Elle nous fait régresser en pleine économie dirigée, voire sous certains aspects en pleine économie stalinienne avec bons de rationnement et dénonciation des comportements non-conformes !

2kismokton?

 J’en suis persuadé, c’est de tout le peuple français.
Vivement la Révolution!

Energie et tarif social : projet de loi usine-à-gaz et inefficace

Le gouvernement Ayrault a déposé son projet de loi à l’Assemblée Nationale. Un projet visant à aider les catégories sociales défavorisées, pour diminuer la part de l’énergie dans leur budget habitation.

 Idée intelligente au départ, teintée d’écologisme s’il s’agissait d’y joindre une meilleur isolation des masures, le projet risque de tourner à la farce socialiste d’une université d’été ou à l’usine à gaz sioviéto-ukrainienne! 

Explication rapide: Le projet vise à diminuer de 3 à 10% le tarif de l’énergie (électricité ou gaz de ville, mais aussi les énergies hors réseau telles que fioul domestique, bois, charbon ou gaz en bouteille) une partie de la consommation de chaque ménage. Une partie seulement, et pas « toute » la consommation. C’est là que les athéniens s’attegnirent!

Cette partie de consommation « subventionnée » correspondra à ce que le gouvernement considère être « le besoin de base » de l’hommo-socialicus. Besoins de base en chauffage, en cuisine et en lumière.

Le projet prévoit 3 niveaux de besoins, selon le nombre d’occupants et la zone géographique. On imagine aisément qu’on se chauffe plus à Arras qu’à Nice! Mais comment déterminer le besoin de chauffage d’une famille de 5 enfants dans un 2 pièces par rapport à une famille de 2 enfants dans un 200 m2? Les rumeurs autour du texte du projet, qui n’a toujours pas été rendu public à ce jour par l’Assemblée Nationale, permettent de tout imaginer.

Une fois la consommation « de base » dépassée, tout le reste deviendra de la consommation « de confort », et de « luxe » qui, si elle n’est pas subventionnée, sera en revanche facturée plus cher qu’elle ne l’est actuellement! Manière de faire passer une augmentation des tarifs en ayant l’air de faire un cadeau aux plus pauvres!

Certains ont le mot pour rire. Mais au Gouvernement Ayrault, Ils ont la dialectique qui tue!

Jusqu’à présent, toutes les personnes interrogées (hormis François Bottes, président PS de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée Nationale, mais on s’en serait un peu douté) est contre ce projet:

Les écologistes, qui réclamaient une tarification différenciée dans un but de maîtrise de la ressource énergétique, considèrent qu’une consommation subventionnée sans travaux d’isolation, c’est contre-nature.
Les économistes voient déjà les effets d’aubaine des propriétaires des résidences secondaires, qui diminueraient drastiquement leur consommation de base les 3/4 de l’année. Une résurection du tarif « résidences secondaires » qui a eu existé, et qui permettait un tarif ridiculement faible 10 mois dans l’année et un tarif plein pendant les 2 mois d’été!

Le plus simple eut été d’élargir les tarifs sociaux de l’énergie. Et d’y mettre comme condition des travaux d’isolation imposées aux propriétaires des logements bénéficiaires de ces tarifs sociaux. Avec une déductibilité fiscale éventuelle.

Mais c’était visiblement trop simple, et pas assez polémique!

2kismokon?J’ai bien une idée. Et vous?

Politique du logement : une politique de Gribouille

Politique du logement: une politique de Gribouile!

La politique du logement mise en place par le gouvernemant Ayrault et Cécile Duflot ressemble à s’y méprendre à une politique de Gribouille:

  • Annulation de la loi sur l’augmentation de 30% des droits à contruire
  • Prévision incantatoire de 50.000 nouveaux logements

Le projet de loi évoqué par Cédcile DUFLOT pour lutter contre la pénurie, essentiellement en Ile-de-France, prévoit la cession de 930 terrains du patrimoine de l’Etat. Dont 350 en région parisienne. Soit une moyenne de 54 logements par terrain, là où l’on sait pertinament que la moyenne de logements par terrain en région parisienne atteind difficilement les 30 logements, ce qui est déjà considérable (30 logements, signifiant des immeubles de 8 étages ayant en moyenne 4 appartements par pallier, ce qui est loin d’être la norme francilienne, ne serait-ce que pour des questions de hauteur et de droit à construire, précisément).

A Paris, on évoque 59 hectares de terrains cessibles identifiés, qui, pour le ministre du logement, représenteraient 8050 logements.

Calcul : 1 Ha = 10.000 m2. Soit une surface constructible de 59.000 m2.
Or, le plan d’occupation des sols prévoit un COS de 3. Soit pour 1m2 au sol, 3m2 autorisés en construction, surface incluant les oeuvres brutes.
Soit 177.000 m2 de surface habitable.
Soit 2.212 logements de 80m2 (norme pour un logement familial de 4 personnes).

Pour y faire tenir 8050 logements, il faut construire des logements de … 22 m2!

Des studios! Voilà ce que propose Cécile DUFLOT pour lutter contre la pénurie de logements : créer 8050 studios de 22 m2!

Abrogation de la loi sur les droits à construire : Alors que la loi votée l’an passé par le gouvernement Fillon aurait permis d’augmenter de 30% les droits à construire partout en France, y compris en Ile-de-France, ce qui, en passant le COS de 3 à 4, aurait permis à l’initiative privée de multiplier d’1/3 la surface constructible actuelle.

Soyons honêtes, tous les immeubles n’auraient pas été surélevés de 2 étages. Mais les promoteurs auraient pu augmenter leurs projets d’un ou deux étages sociaux, ou, dans une logique de réhabilitation, rajouter un étage aux immeubles collectifs déjà existants.

Et là, soyez certains que les 50.000 logements auraient largement été atteints, puisqu’il a été prouvé que l’initiative privée a permis de créer 100.000 logements!

Car la difficulté pour créer des logements, ce n’est pas le financement, ni la vente. C’est bien le foncier, devenu trop cher car introuvable, ou devenu trop compliqué à construire en raison des règles d’urbanisme qui, le plus souvent, ne servent qu’à préserver une vue.

Jouer les méchantes :Cécile Duflot peut toujours jouer les méchantes en durcissant les obligations des communes de +50.000 habitants, qui doivent augmenter le seul de logements sociaux à 25% en 2025, ou subir des pénalités multipliées par 5, mais si aucun terrain n’existe, on ne voit pas bien comment les logements sortiront de terre! Sauf à faire des hôtels-cabine et à appeler celà des logements. Après tout, le gouvernement Ayrault essaye bien de nous faire passer 8050 studios pour des « logements ».

2kismokton?
Comme d’habitude : du peuple.

 

Contrôle d’identité, Burqa et effet « Ramadan » à Marseille : « Normal »?

Source : http://info.sfr.fr/faits-divers/articles/burqa-controle-vire-a-emeute,1183197/

Un contrôle d’identité vire à la face policière!

Une jeune fille se promène en Niqab à Marseille à minuit le 27 juillet. Son droit le plus strict. On a vu plus con!

Mais à minuit, une patrouille de police voyant une forme noire indistincte se déplacer est légitimement fondée à procéder à un contrôle d’identité.

Hélas! La donzelle se mis à crier, et les marseillais sont descendus dans la rue: 50 héros contre la méchante patrouille de deux bleus!

Emeute, appel de renforts, trois policiers blessés, quatre émeutiers interpellés.

Puis dans la nuit, appel du parquet qui donne l’ordre de libérer les émeutiers, effet Ramadan oblige!

2kismokton! Les lois de la république, laïque et indivisible, seraient-elles différentes selon que l’on fête le Ramadan, Noël ou Kippour ?

Y a-t’il des lieux en France où la loi républicaine ne s’applique pas? Où une loi étrangère permet de troubler l’ordre public? Dans ce cas, cette loi peut-elle s’appliquer à ma propre personne? Puis-je m’affubler d’une cagoule noire, maquiller ma plaque de voiture et griller tous les radars de l’autoroute sur le chemin retour, effet « Vacances Scolaires » oblige?

2kismokton!
Il est grand temps que la société se remette en ligne.
Les obligations religieuses se gèrent dans la sphère privée. La voie publique est le lieu des obligations civiques.