Politique sur les stéréotypes de genre des enfants: Non à la politisation des enfants!

df6c1fbeFaut-il vraiment que l’Etat intervienne sur le comportement stéréotypique de nos enfants? Je ne le crois évidemment pas! Et pourtant Mme Najat Vallaud-Belkacem, grande stipendieuse du stéréotype infantil au profit d’une égalité imposée et d’une inversion des genres, cherche un moyen pour donner à l’Etat un nouveau mode de contrôle sur nos personnalités au travers de la définition genrée de nos enfants, et de leurs comportements stéréotypés. Elle a ainsi commandé au Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective un rapport, qui vient de lui être remis, et qui présente 30 propositions.

Résister : Disons le tout net : si ce rapport aboutit à une politique publique, qu’elle soit scolaire, familiale ou autre, il faudra alors rentrer en résistance contre ce ministre du droit des femmes oppressant, qui cherche à imposer, au sein des familles, des comportements qui devraient rester dans la sphère de l’intime et du privé.

Une politique liberticide: Comment, au nom d’une éventuelle liberté, Mme Vallaud-Belkacem peut-elle à ce point faire fi d’une liberté fondamentale, d’être ou de ne pas être, liberté de comportement et de définition sexuelle de soi, liberté d’opinion? La mission confiée au Commissariat aux plans liberticides est claire :

« réfléchir de manière transversale au problème des stéréotypes entre les filles et les garçons, dans l’enfance et l’adolescence, en couvrant l’ensemble de leur vie quotidienne. »

 Au problème ? Quel problème? A quelle personne sensée celà pose-t’il problème qu’une fille s’habille en fille, rubans, jupe, rose… et un garçon en pantalon ? Qui peut se reconnaître le droit de juger licite la manière qu’a un enfant de jouer, qui aux billes, qui aux soldats, qui à la marelle, ou à l’élastique, dans une cour de récréation?

Enfance et adolescence: Surtout, au nom de quels Dieux infanticides obscurs et infâmes le Ministre de l’égalité et du droit des Femmes « socialiste » s’autorise-t’il à intervenir dans la vie des jeunes enfants précisément à ce moment déliquat que représente l’enfance et l’adolescence? Ne peut-elle juste se satisfaire à les voir grandir harmnonieusement en respectant le principe de la liberté de détermination de chaque individu sur sa propre personnalité et son genre?

Un débat idéologique totalement orienté politiquement: Dès l’introduction, le rapport du Commissariat à l’uniformisation infantile donne le ton : son rapport n’est pas « neutre » ni « objectif », mais « orienté », et « politique ». Il est rempli de cet oxymore intéressant qu’il nomme « l’éthique de la conviction ». Autrement dit : c’est parceque nous sommes convaicus d’avoir raison que nous mettons tout en oeuvre pour aboutir à ces conclusions! Le bel aveu d’un rapport qui viole allègrement toutes les règles du débat contradictoire et de l’opposabilité scientifique!

Le rapport se départit, dans son ton, de la neutralité distante propre aux documents administratifs et aux écrits scientifiques. L’éthique de la conviction y est fortement présente.

Ce préalable pour expliquer que le rapport aboutit aux conclusions politiquement commandées:

 La conclusion des auteurs du rapport coordonné par Marie-Cécile Naves et Vanessa Wisnia-Weill est que la recherche d’égalité bute sur les attitudes et les rôles sociaux.

En d’autres termes, que les positions sociales des hommes et des femmes ne résultent pas uniquement de choix de vie individuels et rationnels mais aussi, et très profondément, d’habitudes, de clichés, de traditions, qui n’influencent pas seulement les goûts des individus mais aussi les institutions et les ressources qu’elles constituent pour chacun et chacune.

 Faut-il, dès lors, lire ce rapport dont on imagine qu’il contiendra toute la vacuité habituelle des discours sur la théorie du genre? Je l’ai fais. Je vous donne les « bonnes pages » des propositions de ce rapport orienté et commandité.

 Proposition n° 1 : Proposer des dispositifs de préparation à la naissance (PNP) dans les maternités et des dispositifs d’accompagnement à la parentalité dans les PMI et les REAAP qui incluent davantage les pères, grâce à des supports, des contenus et des horaires adaptés.

Il est étrange de parler de contenus et d’horaires adaptés aux « pères » pour la préparation à la naissance, moment qui n’est, de toute évidence, pas un moment prévisible, ni adaptable. Quand aux horaires adaptés aux pères, il y a peu de chance qu’ils soient également adaptés aux enfants… Or c’est bien eux qui doivent être au centre de nos préoccupations. Et non le désir malsain de modifier la populace!

Proposition n° 2 : Favoriser la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle chez les pères par l’expérimentation (notamment par l’État en tant qu’employeur) de nouvelles formes de flexibilité positive de l’emploi (job sharing, télétravail, etc.) redonnant un contrôle à tous les salariés sur leur agenda, ainsi que par la promotion d’une « charte des temps flexibles positifs » auprès des entreprises, des administrations et du tiers secteur.

 C’est une évidence biblique! les employeurs vont permettre aux travailleurs de force de rentrer chez eux faire du télétravail! L’égalité des sexes, Mme Vallaud-Belkacem ne la conçoit que pour la partie très privilégiée des salariés du tertiaire, voire même que pour les cadres, seuls capables de ramener du travail chez eux… sans compter les problèmes de confidentialité qui sont mis en évidence de plus en plus.

Proposition n° 4 : Initier un plan national d’action pour la montée en mixité des métiers de la petite enfance au sein du futur « Plan métiers de la petite enfance ». Dans ce cadre, fixer un objectif incitatif de progression des effectifs masculins en formation à horizon de cinq ans ; sensibiliser les conseillers du service public de l’emploi et des Missions locales à un accompagnement des hommes vers les métiers de la petite enfance ; appuyer cette démarche par une campagne de promotion ciblée sur les hommes en parcours de réorientation / reconversion/ réinsertion professionnelle ; élaborer une ingénierie de formation adaptée.

Il faut être d’un entêtement idéologique sans bornes pour penser que le salaire de misère proposé aux auxiliaires puéricultrices soit suffisant pour représenter un attrait suffisant capable d’orienter massivement des hommes vers ces métiers. La mixité dans ces métiers passe nécessairement par une revalorisation des salaires. Mais même dans ce cas, il n’est pas certain que les parents remettent avec autant de confiance leurs enfants nourissons dans les mains d’un auxiliaire puériculteur de crèche, que s’il s’agissait d’une femme.

Proposition n° 5 : Sur le modèle des bonnes pratiques étrangères, impliquer les familles pour faire découvrir les métiers à dominante masculine aux filles et à dominante féminine aux garçons et développer des campagnes publiques donnant à voir des parcours atypiques pour les banaliser aux yeux de l’opinion publique.

So what? Comment parvenir à imposer un tel résultat sans empiéter outrageusement dans la liberté de conscience, et l’intimité de l’organisation familiale? Comment imposer à un adolescent un choix qu’il ne voudrait pas faire ?

Proposition n° 13 : Contractualiser avec les éditeurs un nombre équilibré de personnages féminins et masculins, et une répartition équilibrée des rôles sociaux des hommes et des femmes, dans les manuels et la littérature pédagogiques.

Quelle belle tentative de prise en main et de contrôle du savoir que d’imposer une vision erronnée du monde! L’histoire du monde n’a pas été mixte. Le rôle social des femmes et des hommes n’a pas été identique. C’est un fait sociologique. Mais le Ministre souhaite que celà ne soit pas. Et demande aux éditeurs des livres scolaires de falsifier la réalité historique ou sociologique passée, pour faire apparaître artificiellement plus de femmes que d’hommes dans les personnages cités.

Mais pourtant, ce sera toujours Néron qui incendiera Rome. Et Pénélope qui attendra Ulysse. Thésée qui rejetera Arianne, et Judith qui décapitera Holopherne. Moïse qui sortira son peuple d’Egype, mais sa soeur Myriam qui le sauvera des eaux et le confiera à la fille du Pharaon. Henry IV qui révoquera l’Edit de Nantes, et Margueritte de Navarre qui conservera la tête de son amant décapité… Et le Royaume de France qui ne se dévolue pas en quenouille, loi Salique oblige! Ainsi, s’il est possible de faire des aller-retour entre les exemples d’hommes et de femmes, il faut bien reconnaître que les rôles de chacun sont nécessairement déterminés par leur sexe. Holopherne n’aurait pas pu être décapité par un homme, puisqu’il n’était pas homosexuel. Arianne ne pouvait certainement pas abandonner Thésée sur l’ïle de Bachus, puisque le navire appartenait à Thésée, et était armé par ses partisants. Comment est-il donc possible de recréer l’Histoire en imposant une vision « mixte » et paritaire de la société, lorsque cette société ne fut ni mixte ni paritaire ?

Il faut se méfier des interventions des politiciens, surtout socialistes, dans le contenu éditorial des manuels scolaires. Ils peuvent y faire bien plus de mal que de bien, l’enfer étant pavé de bonnes intentions.

Proposition n° 19 Pour lutter contre le partage inégalitaire des espaces de jeux et de détente, s’inspirer des évolutions de l’architecture scolaire dans certains pays, qui visent le bien-être des enfants. Faire connaître les bonnes pratiques d’utilisation mixte de la cour de récréation et des espaces de pratique d’activités sportives ou culturelles.

En d’autres mots, interdire aux garçons de jouer entre eux, interdire aux filles de jouer entre elles. Et la liberté dans tout çà? Et le droit de dire « non » à un garçon? Celà s’apprend très tôt aussi. Précisément, je pense que nous vivons dans un monde où les hommes n’ont pas appris à respecter les femmes pour ce qu’elles sont, à savoir un être humain différend qui a droit à des égards différents. Rappeler qu’on ne frappe pas une femme, même avec une fleur, c’est l’inverse du paritarisme totalitaire.

Je passe rapidement sur les autres propositions qui restent des propositions frappées au coin du bon sens, pour la plupart, mais qui oublient tout simplement de prendre en considération l’importante de la volonté de l’individu sur sa pratique future, sportive, sexuelle ou professionnelle. Il me paraît incongrüe, voire dangereux, de chercher à contrôler le comportement des individus à ce niveau. Celà ne se voit guère que dans quelques sociétés liberticides, communistes pour l’essentielles.

Entrer en résistance : C’est pour celà qu’il faut entrer en résistance. Pour ne pas vivre dans un monde « idéal socialiste » aux vertus imposées par le haut.
D’autant moins que ce « haut » n’applique pas à lui-même la moitié de la vertu qu’il affiche et impose au bas peuple!
D’autant plus que ce monde idéal qui nous est vanté l’est avec une hypocrisie hors normes. Car jusqu’à preuve du contraire, ce sera toujours la femme qui sera enceinte, et qui devra être protégée pendant cette période. Et l’homme qui devra la protéger.
Et il s’agit toujours du Président qui cumule les maîtresses. Rien n’a changé depuis Poincaré…

Lorsque les hommes accoucheront, là nous pourrons en reparler.

 

2kismokton!