Anthropologie, institution du mariage et union entre couples de même sexe

En réponse à un article de Mme Roselyne Bachelot publié sur le Huff, en faveur du mariage homosexuel, au motif de la modernisation de la société:

Ca ne marche pas simplement comme ça. Le mariage, ce n’est pas simplement une union patrimoniale. C’est également une institution qui permet de donner des droits dits « légitimes » à  certains effets de ce mariage.

Le mariage, c’est aussi, et accessoirement, un moyen de gérer une filiation. Le mariage permet au mari d’une femme d’être le père « légitime » de plein droit de tous ses enfants nés dans le mariage. Sans avoir à  s’inquiéter de la moindre formalité de reconnaissance, ou de vérifier si l’enfant est de lui ou pas.

Qu’en sera t’il de la femme de la mère dans un mariage bi? On le sait, elle ne peut pas être le parent légitime automatique de l’enfant conçu pendant le mariage, puisque cet enfant est issu des oeuvres de sa femme et d’un concurrent masculin. Comment appèlera-t’on cette filliation étrange?

Loin de donner les mêmes droits, le mariage homosexuel va agraver les inégalités. Non pas celles des amants voulant convoler en plus de copuler. Mais essentiellement celles des enfants issus de ces unions contre-nature, de ces unions impossibles, vouées à  une stérilité biologique naturelle.

Que dire à  un enfant dont le père existe forcément, mais n’apparaît nulle part, parce que le conjoint de sa mère … est une femme?
Et que dire des hommes qui se trouveraient nécessairement discriminés dans leurs droits dans cette situation?

Définitivement, et hors sentiments, le mariage homosexuel est un très mauvais concept au sens juridique et sociétal.
Lire l’article au Huffington Post

Le Salaire des Professeurs: Augmenter ou pas?

Sur BFM-TV, dans l’émission Bourdin 2012, le ministre de l’enseignement national Vincent Peillon s’est fendu d’un commentaire impayable, qui devrait probablement lui coûter son poste à moyenne échéance:

J.J.Bourdin interrogeait Peillon à propos du salaire des professeurs de l’enseignement national. Il rappellait que Nicolas SARKOZY avait augmenté le salaire des enseignants.
Si Peillon reconnaît que le salaire des professeurs est bas, très bas, trop bas, inférieur de 20% à la moyenne européenne, il estime néanmoins que la priorité n’est pas à leur augmentation.

Son expression est fantastique! Il dit en substance : »il existe encore des personnes pour qui le moteur principal n’est pas l’argent ». Et de surenchérir sur le couplet du plaisir d’enseigner.

4 siècles après, on en revient au même débat qu’entre les français et les anglais :

« Vous, Français, vous vous battez pour l’argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! » Et Surcouf de répliquer : « Chacun se bat pour ce qui lui manque. » Robert Surcouf :

Oui, Monsieur le MInistre, on appelle celà des bénévoles! A la différence du Ministre, qui n’est pas bénévole, lui. Même en réduisant son salaire, il lui reste néanmoins un « salaire de ministre »…

Il faut donc vous rappeller, M. Peillon, que l’homme engage sa force de travail en échange d’un salaire. Que le salaire est la contrepartie de cette alliénation volontaire. Sans salaire, on appelle celà de l’esclavage!

La seule proposition que Peillon avance, face à la faiblesse maladive de leur revenu, a consisté à proposer une amélioration de la formation professionnelle ainsi que du cadre de vie. Magnifique! Quelle belle proposition.

De tels propos ont la capacité de déclencher de magnifiques revendications, de terribles mouvements sociaux dès la rentrée. Et probablement un changement de ministre d’ici à décembre.