Salles de shoot ou salles de baise? L’illogisme du politique de gauche!

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Salles de shoot ou salles de baise? L’illogisme du politique de gauche!

Pourquoi cette tonalité vulgaire, me direz-vous? Parce que l’outrance politique est vulgaire, et qu’elle est aussi dangereuse.

Nos élus de gauche ont donc décidé de faire travailler la société civile sur les mérites de l’instauration de salles de « shoot », lieux où ce qui est interdit ailleurs serait autorisé ici par l’effet du saint-esprit socialo-écologiste de gauche (la nouvelle grammaire à connaître revient aux bases des post-68ards : l’interdit est mauvais!).

Comment comprendre ce parti-pris criminogène?

Comment expliquer à un client condamné pour consommation, détention ou traffic de produits stupéfiants par les magistrats spécialisées du Tribunal Correctionnel de Versailles, de Paris ou d’ailleurs, que ce qui lui a valut de 3 mois à 9 ans de prison ferme (fourchette de la sanction possible selon les circonstances) aurait pu être subventionné par l’Etat! Qu’il aurait pu, plutôt que d’investir dans un stock ruineux, se laisser subventionner dans sa consommation? Qu’il aurait pu, plutôt que de se droguer en cachette, se rendre dans une salle publique dédiée à cette joyeuse activité?

Comment expliquer au peuple français que même les hollandais reviennent de cette consommation libre, et qu’on prends conscience de la dangerosité de la libre accessibilité à la drogue?

Comment faire accepter aux médecins addictologues, qui ont signé dans l’Express, sur BFM et sur d’autres médias des articles poignants mettant en garde contre les dangers de l’addictologie, que leur savoir et leur expérience valent moins que la volonté délétère des élus d’Europe-Ecologie-Les-Verts?

Rappelons que les salles de shoot ne sont pas des locaux événementiels où l’on viendrait prendre sa tisanes du soir; Que le shoot à l’héroïne n’est pas la fumette de cannabis. Qu’il suppose un niveau de toxicomanie bien plus lourd, portant sur des produits ayant une puissance addictive immédiate; Que les toxicomanes héroïnomanes viennent souvent du Cannabis.

A supposer qu’il existe une raison réelle de considérer qu’il vaut mieux contrôler les conditions du shoot héroïnomaniaque, pour des raisons de santé publique et de limitation des transmissions des maladies telles que le HIV ou l’hépatite C, comment comprendre que le même gouvernement prône les salles de shoot mais souhaite faire interdire une activité millénaire qui est autorisée et licite jusqu’à présent – à savoir la prostitution?

Comment faire comprendre aux milliers de prostituées qui vivent de leur travail sexuel que l’on va subventionner la consommation d’héroïne mais interdire les lieux de travail sexuel? Que la location d’un appartement pour y travailler relève du proxénétisme si la dame fait payer ses faveurs, mais que l’Etat va payer des lieux de débauche chimique?

Comment trouver une logique dans ce foisonnement irraisonné des élus de gauche qui se prend les pieds dans les tapis de la logique et du bon-sens? Moi j’y renonce!

2kismokton? J’ai mon idée. Et vous?