Sauver le soldat Zemmour!

Source http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/12/20/01016-20141220ARTFIG00142-la-folle-semaine-qui-a-conduit-a-l-eviction-d-eric-zemmour.php

Eric Zemmour, auteur de « Le suicide français », viré de ITélé pour des mots qu’il n’a jamais prononcé ni pensé…

Il faut sauver le soldat Zemmour !

Il faut sauver le soldat Zemmour Eric pour de multiples raisons : au nom de la liberté d’expression, au nom de la liberté de penser, au nom de la pluralité de la presse, au nom de la démocratie d’opinion, mais aussi et surtout au nom de la Justice et de la Vérité. Deux notions majuscules!

Pourquoi sauver Eric Zemmour? Au nom de la Vérité et de la Justice

Un polémiste? La cause semble entendue: Eric Zemmour dérange la classe médiatique et politique de la pensée unique majoritaire. On ne voit plus en lui le journaliste qu’il est. On l’a déclassé, déprofessionnalisé pour en faire un « polémiste ». Le polémiste étant au journaliste ce que Dieudonné est à l’humouriste. C’est dire s’il a été déclassé. Presque déshumanisé! Au point que s’il affirme demain qu’il pleut, c’est nécessairement pour faire chier les vacanciers…

Haîne et Jalousie: Que les journalistes entre eux se fassent des croche-pied, en raison d’inimitiés particulières, pourquoi pas. Après tout, la haine farouche entre Zemmour et Caron (le jeune car le grand est mort il y a plusieurs siècles, et il faut bien reconnaître que le nouveau n’a rien hérité des compétences de l’aîné), cette haîne farouche ne dérange personne, et a le mérite de créer de l’audimat le samedi soir au profit d’une émission qui se dépeuple depuis que le lobby LGBT y a ouvertement pris le dessus. Mais est-il bien concevable que des hommes politiques s’en prennent à des journalistes au nom d’une bienséance des idées dont ils seraient les seuls juges?

Diffamation politique: Est-il acceptable que JL Melanchon se permette de mentir et de diffamer Zemmour sur son blog dans des termes aussi nauséabonds? Car c’est bien JL Mélanchon, député de gauche extrême, qui crée le premier la fausse rumeur selon laquelle Eric ZEMMOUR voudrait déporter tous les musulmans de France! http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/12/15/zemmour-se-lache-en-italie-deporter-cinq-millions-de-musulmans-ca-peut-se-voir/#article2

Information gravissime, mais information totalement fausse. Absolument fausse. Et le pire étant qu’en publiant son information, JeanLuc Mélanchon le sait pertinement. En effet, il publie l’intégralité de la publication du Corriere dela Serra du 30 octobre 2014. IL résume cette publication par ce sous-tirtre : « Zemmour pense que tous les musulmans de France peuvent être déportés« .

Des propos apocryphes: Dans cette publication, pourtant, à aucun moment Eric Zemmour n’utilise le terme « déportation », ni ne se prononce favorable à cette thèse. Bien au contraire. L’idée de la déportation est apportée par le journaliste italien Stefano Montefiorri (pas fûté, il reconnaîtra qu’il a rajouté ce mot après l’interview, pour faire joli!). La discussion tournait autour de la problématique ressentie par Eric Zemmour, vrai ou fausse, que les Musulmans français obéissent à des lois différentes de celles de la République (le Coran étant encore la norme dominantt pour eux), et qu’ils se renferment dans des quartiers dont ils excluent progressivement les autres « français » non-musulmans. Le propos est classique et connu de longue date : la transformation des boucheries-charcuteries de quartier en boucheries hallal a pour effet de retirer le porc de la consommation quotidienne locale. Les débits de boissons alcoolisées ferment pour se transformer en bar à chicha. …  Toutes ces situations sont connues des observateurs. Elles ne relèvent pas d’une volonté de « remplacement », mais sont une réalité constatée. Réalité qui pousse les français « traditionnels » à quitter ces banlieues ethnicisées, pour se recentrer vers des territoires ethniquement et religieusement plus neutres. Des territoires où l’on trouve un charcutier, un débit de boissons, et des filles en jupe qui ne sont pas traitées de putes…

Analyse de l’interview de Stefano Montefiorri: Partant de ce constat, le journaliste interroge Zemmour et lui demande ce qu’il faut faire de ces « immigrés » (dont la grande partie est française). C’est la question fameuse qui est inscrite dans l’article :

Question: « Lei allora che cosa suggerisce? Deportare cinque milioni di musulmani francesi? »  Question : « Mais alors que suggérez-vous de faire ? Déporter 5 millions de musulmans français ? »

  • Première remarque : la question émane du journaliste.
  • Deuxième remarque : la question est réécrite après l’interview, hors contrôle d’Eric Zemmour! Le propos « Déporter » est rajouté par le journaliste, qui le reconnaît dans une longue interview accordée au Figaro. Il expliquera qu’il a volontairement ajouté ce terme, après l’interview, et qu’il ne comprends pas l’émotion qui en résulte. Et pour cause, en italien, le terme « deportare » ne comporte pas la même connotation émotionnelle qu’en France, qui a vécu la déportation des juifs et des communistes vers des camps d’extermination allemands, pendant la 2ème Guerre Mondiale avec l’aide de la Police Française, de la SNCF, et du gouvernement de Pétain. En italien, « deportare » est synonime (lexical et émotionnel) de « espellere » (expulser) ou « transferire con la forza », en ce qui concerne un groupe de personnes.

Stefano Montefiori au Figaro :

«Je n’ai jamais mis dans la bouche de monsieur Zemmour le mot «deportare», ni soutenu qu’il veut les faire partir. C’est n’est pas ma faute si d’autres l’ont fait.

«J’ai utilisé le mot «deportare» comme synonyme de «espellere», «trasferire con la forza» un groupe de personnes. En italien, vous pouvez vérifier dans tous les dictionnaires, c’est une utilisation correcte».

«J’écris en italien, sur un journal italien, pour des lecteurs italiens qui vivent en Italie».

Problème de traduction et de définition? Dans les faits, Montefiori a utilisé le terme « déporter » lorsqu’il a rédigé l’article. Sans y voir le danger de l’interprétation émotionelle française, puisqu’il écrit en italien, dans un journal italien, pour des italiens, dans une langue qui n’attribue pas à ce mot la connotation émotionnelle qu’on lui porte en France, pour la simple raison que l’Italie a été protégée du nazisme et des déportations par le fascisme de Mussollini, ce qui a contribué à limiter très fortement les déporatations d’italiens juifs. Bien que des déportations aient eu lieu, Primo Lévi en étant le témoin incontestable, le fait n’est pas aussi prégnant qu’en France et ne s’est pas inscrit dans la pensée universelle italienne. Il n’a pas impregné le mot.

Les propos entre Montefiorri et Zemmour étaient donc des propos de raisonnement par l’absurde : Montefiorri demandant à Zemmour ce qu’il fallait faire de ces personnes qui semblent « perdues pour la république » dans le discours d’Eric Zemmour. Pour Figarovox, Montefiorri explicite l’échange litigieux:

Je lui ai posé la question suivante: «Mais vous ne pensez pas que ce soit irréaliste de penser qu’on prend des millions de personnes, on les met dans des avions…»; il ajoute: «ou dans des bateaux», et je reprends: «pour les chasser?» Ce que j’ai résumé dans la formule qui fait scandale. Je ne partage pas du tout ses idées, mais en même temps cette interview n’avait pas pour objet de donner un programme politique. Après avoir évoqué les exemples pied-noirs et allemands, Eric Zemmour décrit un chaos tragique. La guerre civile que Zemmour décrit n’est évidemment pas ce qu’il souhaite, mais ce qu’il voit venir. Il pense que c’est possible.

Un prévisioniste et non un polémiste: Tout est dit! Mais tout était déjà dans l’article : Eric Zemmour, dans une discussion à batons rompus, s’inquiète de ce que la divergence accrue de mode de vie entre les cités ethnicisées et les grandes villes neutres ne porte en elle un ferment de guerre civile majeure. Il l’anticipe, par sa façon d’analyser la société française et son évolution radicale depuis 20 ans. Mais s’il décrit un avenir « possible », car probable, ce n’est pas poura autant qu’il le souhaite. Il est le premier à dire qu’un déplacement massif des populations semble impossible aujourd’hui, bien que l’histoire ait prouvé que c’est un événement assez fréquent, qui s’est répété plusieurs fois dans le siècle précédent. Ainsi des pieds-noirs qui ont du massivement quitter l’algérie pour conserver leur statut, leur nationalité et leur vie. Ainsi des juifs qui ont été massivement déportés contre leur gré, de pays dont ils avaient la nationalité, en France, en Europe ou en Russie, pour aller mourir ailleurs. Eric Zemmour en tire la conclusion que si celà a été possible en 40, et en 62, celà risque d’être encore possible un jour, dans un climat de guerre civile généralisée.

Ce n’est évidemment pas son souhait. C’est son analyse. N’oublions pas qu’Eric Zemmour n’est pas un homme politique. C’est un journaliste analytique de la France. Il regarde la société dans laquelle il vit, et en extrait les constantes historiques, sociologiques et politiques lesquelles lui permettent d’anticiper un avenir plus ou moins agréable. De même que le météorologiste qui prévoit une tempête n’est pas un meurtirer, le journaliste qui prévoit un danger de désorganisation sociale n’est pas un politique de l’extrême droite. C’est juste un prévisionniste. Et les prévisions peuvent s’avérer fausses, l’avenir étant ce que nous en ferons.

Pourquoi sauver Eric Zemmour? Au nom de la LIberté d’expression et de la liberté de penser

Soyons clairs : ce qui suscite la bronca et le lynchage médiatique de Zemmour, ce n’est pas la faute professionnelle de Montefiorri, qui rajoute des propos non-tenus par son invité. C’est uniquement une volonté d’éliminer du paysage politique et médiatique une personne qui se heurte ouvertement à la pensée unique et au conformiste. Zemmour revendique le droit d’être politiquement incorrect, si l’idée qu’il porte est sincère. C’est l’expression même de la liberté de penser. Liberté constitutionnelle, garantie par les lois de la République. En lynchant Zemmour on crée un délit d’opinion. Non pas le délit de racisme anti-musulman. Car celui-là aurait pu être poursuivi immédiatement si les faits avaient été avérés.  Mais le délit de non-conformisme. Zemmour est hostile au mariage pour tous. Il s’inquiète de l’avenir de la République face au risque de « grand remplacement » culturel de la culture autochtone de tradition judéo-chrétienne par des cultures et des populations d’origine étrangères (thème pourtant repris systématiquement par les leaders des pays musulmans d’Afrique du Nord).

Pourquoi sauver Eric Zemmour? Au nom de la pluralité de la presse, menacée par ces « beaux penseurs ».

La jalousie est un moteur de haine extraordinaire. Melanchon le dit le premier : Il en bâve même de jalousie :

Il est un chroniqueur de RTL. C’est bien son droit et celui de RTL. Deux fois par semaine ! Il n’existe aucune chaine de radio ou de télévision ou l’un des nôtres a ce privilège de parole. Quand on pose la question comment expliquer son succès de vente en librairie, quel journaliste a osé dire que sa présence discourante deux fois par semaine sur une des plus influentes radios du pays est sans doute un puissant appui ? Aucun. La corporation avant tout. Et de fil en aiguille, elle finit par passer à côté de tout. Il peut tout dire. Rien ne lui sera reproché car « il est de la maison ». Imaginez seulement que ce soit Jean-Marie Le Pen qui ait dit qu’il fallait déplacer les musulman de France ! La caste aurait fait le buzz. Mais Zemmour ? Non. Zemmour dit ce qu’il veut. Il est de la corporation.

Difficile de taire sa haîne, sa jalousie du petit juif Zemmour! Il est de la corporation… C’est tout dire! Il passe deux fois par semaine sur RTL! C’est tout dire! Ce n’est pas l’un des nôtres. IL a trop de privilèges! Il doit mourir! Lynchons le ! Voilà comment un scandale naît. La jalousie d’abord. Le mensonge après. La vindicte arrive facilement, et le lynchage se fait tout seul.

Le plus drôle étant que Mélanchon, prenant tardivement conscience de son erreur et de son horreur, en appelle à présent à la modération et se paye le luxe de défendre Zemmour dans un minable tweet de rattrapage (un tweet vs une page de blog!):

Virer n’est pas une décision utile à la lutte contre ses idées. J.-L. Mélenchon, A. Corbière.

Source : http://lelab.europe1.fr/Melenchon-virer-Zemmour-n-est-pas-une-decision-utile-a-la-lutte-contre-ses-idees-19708

Pourquoi sauver Eric Zemmour? Au nom de la liberté de la presse 

Le pire dans tout ce débat est très probablement arrivé des politiques. C’est Mélanchon qui crée la diffamation. C’est Corbières qui la reprends. Ce sont deux ministres du gouvernement actuel qui réagiront publiquement:

  • Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, tweet imprudemment, sans vérifier ses sources:

Je suis déterminé à lutter contre le racisme & l’antisémitisme pour préserver le pacte républicain,garantie de notre vivre ensemble

 

  • Bruno Leroux, président du groupe socialiste AN demande aux médias de boycotter Eric Zemmour.

    «On comprend mieux les tentatives de M. Zemmour pour réhabiliter le régime de Vichy. C’est dans sa politique raciste et discriminatoire qu’il puise son inspirat. (…) Il est temps que les plateaux télé et les colonnes des journaux cessent d’abriter de tels propos. L’islamophobie est un racisme qui ne doit plus avoir pignon sur rue dans la République.»

  • L’hystérie politique collective s’étend aux associations anti-racistes, aux associations de journalistes… et remontera même jusqu’à Manuel Valls, premier ministre, qui n’aurait jamais dû s’en meller, préserver l’indépendance de la presse française, et qui reprendra quand même le couplet.

Aujourd’hui, Eric Zemmour n’est plus sur I.Tele . La pensée unique gauchiste qui sclérose la France a encore gagné. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Comme le reconnaissent de nombreux observateurs politiques, on a, en chassant Eric Zemmour, fait le lit du Front National.

 

2kismokton,
Ariel DAHAN

#SauverZemmour #SoutiensZemmour @ZemmourInfo

4 réflexions au sujet de « Sauver le soldat Zemmour! »

  1. Le pluralisme de la presse a vécu. La presse est à présent soumise au discours unique. La liberté d’opinion n’existe plus, et les médias sont aux ordres du Gouvernement et des associations.

  2. Je partage le point de vue de M. Philippot. Le débat n’est pas de savoir s’il y a du bon ou du mauvais dans le régime de Vichy. Pétain a fait un pari lâche et stupide. Il l’a perdu. Mais il était sincère dans son idée. Gardons à l’esprit qu’il était déjà bien âgé en 1940!

    Le débat était de savoir si Zemmour doit être interdit de parole ou doit être sauvé au nom de la liberté d’expression. C’est mon idée.

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