Tests de sérologie du Covid19 : Va-t’on nous refaire le coup du Sida?

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La clef du déconfinement de la population passe par la question de savoir si la population confinée est suffisamment immunisée ou non.

Les scientifiques considèrent qu’une population est immunisée lorsque plus de 60% des individus qui la compose le sont.

 

Pour savoir si les individus sont immunisés, il faudra procéder à des tests de sérologie à grande échelle. Il ne s’agira plus de tester l’infection actuelle d’une personne, (les tests PCR), mais sa réponse immunitaire, et la présence d’anticorps (immunoglobulines) IgM (signal d’une réaction à immunitaire une infection actuelle) ou IgG (signal d’une réaction immunitaire à une infection passée)

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Quel est le dimensionnement normal du Service Public de la Santé?

Quel est le dimensionnement normal du Service Public de la Santé?

 

Lorsque j’étais étudiant, et même lors de ma (trop brève) expérience publique, au service du Centre Français du Commerce Extérieur, on expliquait que le Service Public devait être dimensionné pour le « besoin maximum ».

Donc qu’il était normal qu’un service public soit déficitaire en temps ordinaires puisqu’il était théoriquement surdimensionné.

 

On a vu ce qu’il en a été de l’Ecole Publique, où le surdimensionnement ne concerne pas les professeurs,

On a vu ce qu’il en a été de la Défense Nationale, dont les militaires partaient en OpEx sans même être payés, sans même avoir leur dotation matérielle complète…

 

On voit à présent ce qu’il en est de la Santé… où le sous-dimensionnement est connu depuis 30 ans, mais où l’Administration considérait que le médecin était générateur de coûts là où il était surtout dispensateur de soins ;

  • Aujourd’hui la France manque de médecins, mais conserve un numérus clausus rigoureux pour la formation des nouveaux médecins.
  • Aujourd’hui la France manque de soignants
  • Aujourd’hui la France manque de masques et de gants, pour parer à une épidémie virale pandémique majeure ;
  • Aujourd’hui la France manque de respirateurs, pour répondre aux besoins de sa population ;
  • Le seul excès dont souffre le service public de la santé aujourd’hui, c’est probablement ses ministres et son ministère… !

 

Quels sont donc les bons dimensionnements d’un Service Public ? A quoi le citoyen est-il en droit de s’attendre ? Et sur quel principe légal ?

 

La notion du service public a longuement évolué, et il est à présent acquis que le Service Public s’entend soit dans une conception nationale, (Art.34 al2 Constitution 1958 : La loi fixe … les règles concernant : … la création de catégories d’établissements publics) avec une dissociation entre les SPA – Services Publics Administratifs et ceux qui gèrent une activité économique, les SPIC –  Industriels et Commerciaux, puis éventuellement les Services Public à Vocation Sociale

Si les catégories de services publics sont créées par la loi, leur institution relève du pouvoir règlementaire et dépend des seuls Ministres compétents. De même que leurs règles de fonctionnement.

 

L’Union Européenne a élaboré une théorie un peu plus éloignée des Services Publics : les Services d’intérêt Général (SIG) et les Services d’Intérêt Economique Général (SIEG). Voire de « Service Universel ».

 

Au-delà de la théorie des services publics, se pose la question de leur fonctionnement, de leur gestion et de leur dimensionnement.

 

Sur ce point, il faut revenir à certains principes de base du droit public :

Un Service Public doit répondre « effectivement » aux besoins collectifs. Il s’en suit trois principes

  • Le principe d’égalité (qui est devenu le principe de neutralité et ou de laïcité)

Au nom de ce principe, un Service Public doit garantir l’égalité d’accès et l’égalité de traitement. Toutefois des discriminations sont admises entre les usagers si elles concernent des situations objectivement différentes. Le traitement inégalitaire peut être accepté au nom de l’intérêt général.

  • Le principe de continuité L’intérêt général suppose qu’un Service Public soit accessible à tous, au nom de la permanence de l’Etat, même s’il n’est pas accessible « tout le temps ». Au nom de la continuité du service public découle la Continuité Territoriale du service public, qui assure aux citoyens un accès minimum à l’ensemble des services publics, en tout point du territoire, aux frais de l’Etat. Au nom de ce principe, l’exercice du droit de grève est encadré dans la Fonction Publique.
  • Le principe d’adaptabilité (mutabilité) L’intérêt Général impose que le Service Public puisse s’adapter aux circonstances de temps et de lieu, évoluer et suivre les besoins du Public. Ainsi le Service Public va s’adapter aux révolutions technologiques ou sociales. Il peut même disparaître si le besoin social disparaît.

 

Dans aucun de ces trois principes essentiels, n’apparaît la « gratuité » du Service Public. De fait la gratuité n’est pas un principe de fonctionnement du Service Public.

  • Certains Services Publics sont naturellement gratuits pour l’usager (Police, Défense Nationale, l’Education Nationale obligatoire).
  • D’autres services publics peuvent exiger une redevance de l’utilisateur.
  • D’autres services publics, les SPIC, ayant un objectif industriel ou commercial, peuvent avoir un objectif de rentabilité.

 

 

Comment déterminer le dimensionnement minimum d’un service public ?

 

Au nom de la règle d’adaptabilité, le dimensionnement normal du Service Public est lié aux circonstances de temps et de lieu. Le Service Public doit s’adapter aux besoins.

 

En conséquence, le Service Public doit être capable de répondre aux besoins maximums du territoire sur lequel il est compétent.

 

Au nom de la règle d’égalité, le dimensionnement normal du Service Public doit permettre un égal accès à tous les citoyens. Il s’agit là du corolaire du principe d’égalité devant les charges publiques L’accès peut être différencié selon les situations, mais l’accès doit concerner tous les citoyens.

En conséquence, le Service Public doit être capable de répondre aux besoins de tous les citoyens susceptibles d’y recourir, sur son territoire.

 

Au nom de la règle de continuité du service public, le Service Public doit être disponible en tout point du territoire national. Et les surcoûts induits par l’éloignement sont alors supportés par l’Etat au nom de la Continuité Territoriale.

 

La confrontation de ces principes peut être résumée en un seul principe : le Service Public doit être dimensionné pour répondre aux besoins maximums de la population. Un dimensionnement moindre violerait

  • Le principe d’égalité devant les charges publiques
  • Le principe de continuité du Service Public en cas d’affluence
  • Le principe d’adaptabilité aux circonstances de lieu et de temps

 

Au vu de ces règles rappelées brièvement, quel est le niveau que le Citoyen français est en droit d’attendre du Service Public de la Santé ?

 

  • Un dimensionnement suffisant des soignants

Ce dimensionnement peut être assuré par tous moyens, y compris la réquisition du service privé, l’embauche de soignants intérimaires, et le rappel de la « réserve » citoyenne des retraités des professions de santé. Ce point est acquit.

 

  • Un dimensionnement suffisant des équipements

Le dimensionnement suffisant ne signifie pas que chaque hôpital doit pouvoir accueillir la totalité de la population de son territoire. Mais il signifie que les services de santé doivent disposer des moyens de compléter le niveau d’équipement dans un temps compatible avec les besoins du service.

Ainsi, les services de traumatologie peuvent-ils être sous-dimensionnés dans les périodes creuses des transhumances autoroutières, mais ils doivent au contraire se renforcer pendant les périodes de vacances.

Ainsi, les services de pathologies respiratoires peuvent-ils être sous-dimensionnés dans les périodes creuses (habituellement jusqu’en janvier) pour se renforcer lorsque la période d’épidémie saisonnière des affections respiratoires arrive.

 

  • Un dimensionnement suffisant du matériel de première urgence

Le dimensionnement des stocks de première urgence doit être adapté aux risques connus. Le risque évoluant en permanence, le dimensionnement des stocks doit être réévalué en permanence (principe d’adaptabilité).

 

En considération de ces principes, le citoyen est en droit d’attendre d’un Service Public de la santé, un niveau de dimensionnement suffisant pour répondre au pic de la demande sanitaire, quitte à recourir aux services privés ;

 

La crise sanitaire de la pandémie du Covid19 met en évidence à quel point le Service Public de la Santé a été sous-dimensionné par les différents Ministres de la Santé qui se sont succédé depuis 30 ans.

 

En effet l’épidémie du COVID19 n’est pas une situation imprévisible et irrésistible constitutive d’un cas de force majeure exonérant l’Etat :

 

La France (et le monde en général) a connu, en 120 ans, 8 épidémies mortelles majeures jusqu’à la pandémie du Covid19 de novembre 2019.

  • En 1889, une première pandémie de grippe dite « Grippe Russe» tue 1 million de personnes dans le monde dont 250.000 en Europe. Les scientifiques établiront un modèle de propagation de cette pandémie, lié à la connectivité entre les villes (voies ferrées, routes, canaux ou ports maritimes) indépendamment des modes de transport[1].
  • En 1918, l’épidémie de « grippe espagnole » à H1N1 avec le retour des Poilus et des réfugiés de guerre dans leurs foyers : 20 à 50 millions de morts selon les historiens, dont 2,3 millions en Europe. Ce virus était nouveau et n’a pas rencontré de populations immunisées. En janvier 2006, le CDC américain a publié une analyse dans laquelle il considère que l’épidémie de grippe à H1N1 de 1918 a infecté 27% de la population mondiale de 1918 et a tué entre 2% et 10 % des populations infectées. Soit entre 0,5% et 2,7% de la population européenne. [2]

Un article de The Lancet de 2006 a fait le point sur cette épidémie pays par pays.[3]

En octobre 2019, l’Institut Pasteur rappelait les causes de l’épidémie de grippe et les moyens de prophylaxie ou de prévention.[4]

  • En 1957, l’épidémie de « Grippe asiatique » à H2N2 fait 1 millions de morts selon l’OMS.[5] Une analyse démographique poussée de Roland Pressat retient 11 899 décès par grippe en France[6]. D’autres sources citent 100 000 victimes en France mais les sources scientifiques sont complexes.
  • En 1968, la Grippe de Hong-Kong, pandémie à H3N2 fait près de 3 millions de décès dans le Monde selon l’OMS.[7] Le nombre de décès en France est estimé autour de 31.800 décès. Le chiffre est difficile à établir car il n’y avait pas de recensement des cas de décès par grippe en France en 1968/1969. Toutefois l’étude de Sohier et Henri présentée à l’OMS en 1960[8] indique un taux de contamination de 24% de la population testée, et une mortalité spécifique recensée à 10 453 victimes.

Pour la grippe de Hongkong, et son retour au début de l’hiver 1969, une campagne de vaccination massive a été faite. Mais le vaccin était inefficace. Il ne comportait pas la bonne souche virale (H3N2). Pire, Claude Hannoun accuse l’Etat français d’avoir perdu 18 mois de réaction.[9] La pénurie de vaccins s’est installée…[10]

Selon l’épidémiologiste Antoine Flahault, « la grippe de Hongkong est entrée dans l’histoire comme la première pandémie de l’ère moderne. Celle des transports aériens rapides. »

  • En 1977 une épidémie dite Grippe de Russie, à H1N1 a circulé sans avoir un fort taux de mortalité en raison de la présence immunitaire encore importante liée à l’épidémie de 1918.
  • En 2002, une nouvelle pandémie, à coronavirus, SARS-CoV, est apparue, le SRAS. Faible mortalité mais très forte réaction sanitaire des différents pays concernés.
  • En 2009, une nouvelle souche A-H1N1pdm09 mixant des composants génétiques porcins et aviaires aux composants humains, née développe une nouvelle pandémie. Son taux de contamination est important. Le taux de complications sévères est de 2 à 3%. Toutefois sa mortalité est inférieure à la grippe saisonnière sauf pour les populations non-immunisées (enfants et jeunes adultes). La réaction des autorités sanitaires a été très forte, notamment en France qui a vacciné sa population en masse.
  • En 2013, l’épidémie du virus Ebola menace le monde. Elle a été très limitée par la très forte réduction du trafic aérien en provenance des pays touchés.[11]

 

Ainsi, s’il est fait abstraction des périodes des deux guerres mondiales qui ont nécessairement écrasé les données, le Monde connaît une pandémie mortelle majeure tous les 10 ans. La France n’étant pas coupée du Monde, reçoit cette pandémie avec la régularité d’une horloge suisse. Mais la différence dans le taux de mortalité entre chaque pandémie tient à la préparation des autorités sanitaires :

  • En 1918, au sortir de la 1ère Guerre Mondiale, il n’y avait ni vaccin ni organisation de contrôle.
  • En 1957, dans la reconstruction de l’après 2ème Guerre Mondiale, les premiers vaccins existaient mais la mortalité de la grippe à H2N2 était due à l’absence d’immunité.
  • En 1968, en plein âge d’or économique, la France a perdu 18 mois de réaction à l’épidémie en ne développant pas assez de vaccins. Les épidémiologistes estime la surmortalité due au manque de vaccin à 50% des morts effectives.
  • En 1977 et 2002, si la pandémie est marquée, le taux de mortalité reste faible en raison de la forte réaction sanitaire des pays.
  • En 2009, la France sur-réagit à l’épidémie annoncée. Elle a acheté massivement des stocks de vaccins, de masques et d’équipements de protection individuel pour les soignants (1 Mrd de masques et lunettes antiprojection). L’épidémie est contrôlée en France en partie grâce à cette surréaction qui sera très fortement reprochée au Ministre de la Santé d’alors, Mme Roselyne BACHELOT.
  • En 2013, face au risque de propagation mondiale du virus Ebola, les vols internationaux sont réduits dans une proportion de 80%, ce qui a permis de limiter le risque de propagation à 12%.
  • En 2019, les autorités sanitaires mondiales sont aux abonnés absents :
    • Le ministre français de la Santé renonce à exercer ses prérogatives et ment aux français
    • Le gouvernement français, dans l’incapacité de répondre aux besoins d’équipement de protection individuelle (masques, gants, gel hydroalcoolique) se mure dans un autisme politique incompréhensible et ment aux français, faute de pouvoir les protéger.
    • L’OMS tarde à déclarer l’épidémie priorité sanitaire mondiale. Elle attendait que les morts dépassent les seuils requis. Aucune fermeture des frontières aériennes n’est prise. La pandémie est mondiale et déborde toutes les autorités sanitaires.

 

Prévisibilité : L’exposé qui vient d’être fait prouve que la France devait anticiper le risque de pandémie majeure. Sans compter les nombreux articles scientifiques qui ont été publiés depuis 15 ans, alertant les autorités sanitaires sur le risque d’impossibilité de faire face en cas de virus nouveau, la France ne pouvait pas ignorer le fait que les virus mutent et que tous les 9/10 ans, une nouvelle souche apparaît.

Les médecins attendaient cette nouvelle souche mortelle. Pas les ministres ! Mais le virus nouveau n’était pas imprévisible.

 

Non-irrésistibilité : Un virus nouveau est biologiquement irrésistible. Toutefois les règles de prévention et de prophylaxie sont connues depuis longtemps. L’Institut Pasteur avait publié des règles d’évitement depuis la pandémie de 2002. En 2009, les règles d’évitement ont été appliquées systématiquement par les soignants. Il suffisait de fournir aux soignants les maques et gants en quantité suffisante. Mais les stocks d’EPI n’étaient pas suffisants. En effet, le Ministre de la Santé Marisol< Touraine a eu l’excellente idée de détruire la moitié du stock de masques constitué par le ministre Roselyne Bachelot

A la fin de son mandat en 2011, Xavier BERTRAND Ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy laissait un stock de 1,4 milliards de masques dont 600 millions de FFP2.

Marisol TOURRAINE, Ministre de la santé de 2012 à 2017, reconnaît que les stocks ont diminué à 730 millions de masques chirurgicaux et 75 millions de masques FFP2 en 2015 ! Soit une perte du stock de 87,5% ! En 2020, sous le mandat d’Agnès Buzyn, ce stock avait disparu. il n’en restait que 150 millions et aucun FFP2 ![12]

Le 16 mai 2013, le Haut Conseil à la Santé Publique établit une doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire[13], et présente le besoin de masques FFP1, FFP2 et FFP3…

Toujours en 2013, la doctrine de santé publique impose une décentralisation des stocks de masques FFP2. Le contrôle des stocks stratégiques n’est donc plus possible par l’Etat.

L’imprévision des gouvernements successifs ne peut pas être assimilée à l’irrésistibilité de la force majeure. Ce n’est qu’une preuve comme beaucoup d’autres de l’incompétence absolue des ministres de la santé depuis 2013…

 

La pandémie du Covid19 marque une crise sanitaire insupportable pour la 5ème puissance mondiale : l’imprévision politique et la non-préparation sanitaire.

 

Pour répondre à la question de savoir si le Service Public de la Santé était suffisamment dimensionné, la réponse est évidemment non.

  • Le manque de soignants était connu,
  • Le risque d’épidémie était connu,
  • Le besoin d’équipement était connu,

 

Preuve que le Service Public de la Santé français a très largement fait défaut.

Un autre débat sera de savoir pourquoi la France, comme tous les pays occidentaux, a renoncé à toute production stratégique (de respirateurs, de masques, d’EPI) au profit de « l’Usine du monde » qu’est devenue la Chine.

 

A ce stade d’imprévision, il n’y a pas de doute : les derniers Ministres de la Santé se sont bien moqués de nous…

 

Ariel DAHAN, Avocat,

Le 5 avril 2020

 

Lire aussi Responsabilité des Ministres de la Santé en cas de mensonge sanitaire

[1] T Valleron, Cori, Valtat & Meurisse, “Transmissibility and geographic spread of the 1889 influenza pandemic”, PNAS, vol.°107 n°19 du‎ 11 mai 2010, p 9778-8781(PMID 20421481, PMCID 2889325, DOI 10.1073/pnas.1000886107, https://www.pnas.org/content/107/19/8778.full

[2] Jeffery Km. Taubenberger, David M. Morens, « 1918 Influenza: the Mother of All Pandemics », Emerging infecteous diseases journal,‎ janvier 2006. https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/12/1/05-0979_article

[3] Christopher JL Murray et All., « Estimation of potential global pandemic influenza mortality on the basis of vital registry data from the 1918—20 pandemic: a quantitative analysis », The lancet, vol. 368, no 9554,‎ 23 décembre 2009, p. 2211-2218. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(06)69895-4/fulltext

[4] https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/grippe

[5] Grippe : sommes nous prêts ? https://www.who.int/fr/influenza/spotlight

[6] Pressat Roland,La situation démographique, In : Population, 15ème année, n° 3, 1960. Pp 517-543 https://www.persee.fr/docAsPDF/pop_0032-4663_1960_num_15_3_6660.pdf

[7] http://www.euro.who.int/en/health-topics/communicable-diseases/influenza/pandemic-influenza/past-pandemics

[8] R.Sohier & M. Henry, Epidemiological Data on Hong Kong Influenza in France, Discussion Papers Session 1, Bulletin OMS, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2427732/pdf/bullwho00220-0068.pdf

[9] https://www.latribune.fr/journal/edition-du-2310/enquete/294119/1968-1969-l-histoire-se-repete.html

[10] Le Monde du 5 décembre 1969

[11] Assessing the international spreading risk associated with the 2014 West African Ebola outbreak https://www.mobs-lab.org/ebola.html

[12] Déclaration de Marisol Touraine à Libération le 23 mars 2020 – https://www.liberation.fr/direct/element/masques-disparus-marisol-touraine-se-defend_111102/

[13] https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/hfds/Documents/doctrine_de_protection _des_travailleurs_face_aux_maladies_hautement_pathogenes_a_transmission_respiratoire.pdf

Universités du 93, nid de l’antisémitisme islamiste

Après Paris 8 (Saint-Denis) La Faculté de Paris 13 est devenu  haut lieu de l’antisémitisme universitaire sur fond d’antisionisme.

Les étudiants et professeurs de Droit le savent à leurs dépends. Impossible d’y faire respecter le principe de laïcité. Ceux de sciences humaines également. Les insultes et menaces contre les professeurs étaient sues du Doyen. Elles étaient publiques et notoires.

Paris 8 s’est notamment fait une réputation pour son racisme anti-blanc dans toute la structure de la faculté (des employés aux étudiants en passant par certains professeurs et une partie coupablement consentante de la direction)! Elle excellait également dans la haine raciale anti-juive et anti-israélienne.

A présent, c’est la faculté de médecine de Paris 13, qu’on croyait naturellement protégée des dérives fascistes, qui incite publiquement à la haine raciale antisémite. Un WE d’intégration nommé « Auschwitz 2019 », des saluts nazis, des insultes et menaces de mort, des lancés de kippa… le tout sous la bienveillance criminelle de deux Professeurs de médecine et la nonchalance coupable du Doyen.

« Il y a quelque chose de pourri » dans les universités française, peut-on penser à minima. Ce qui est inquiétant c’est que ces dérives ont été annoncées il y a plus de 10 ans, et que plus aucun universitaire sérieux n’accepte de se rendre dans les universités du 93.

L’intégration à la française ce n’est pas la Dhîmitude. Ce n’est pas non-plus le fascime- islamiste. Et l’antiracisme d’aujourd’hui a les mains (sinon les cuisses) aussi sales que les fascistes des années 30.

Aujourd’hui le danger n’est plus à droite, ni même à l’extrême-droite (qui n’a jamais caché son discours). IL est bien à gauche, à l’ultra-gauche et à l’extrême-gauche, qui prônent une égalité faussée (égalité pour tous sauf pour les blancs et les juifs).

A force de complaisance et de tolérance pour les ennemis de la République, c’est notre univers qui vacille. Il est urgent que la France se ressaisisse et qu’elle impose son modèle social et politique à toutes les personnes qui y demeurent.

Dire et penser autrement, c’est tout simplement se moquer du peuple français, et de sa culture humaniste. C’est dévoyer nos auteurs, notre « siècle des lumières », nos penseurs. C’est tuer la France.

2kismokton? Aucun doute! C’est de vous, de nous, de moi!

Benalla, la malédiction du pouvoir

Benalla, la malédiction du pouvoir

Galon Lieutenant-Colonel de Gendarmerie - services administratifs

Lieutenant-Colonel de Gendarmerie – services administratifs

D’où qu’il vienne, le pouvoir nouvellement installé commet les mêmes erreurs. En dépit de ses promesses de transparence et d’honnêteté adamantine, et quelle que soit sa couleur politique, il subit la malédiction du pouvoir : se croire intouchable et se permettre l’anormal au prétexte de l’euphorie de la victoire politique.

L’affaire BENALLA en est le dernier exemple en date, et elle s’applique à un pouvoir politique qui s’estime ouvertement supérieur aux règles existantes, car issu d’une volonté de « dégagisme » à l’encontre des vieilles formations politiques.

Qui est A.Benalla

Alexandre BENALLA, conseiller du président Macron, est connu actuellement en tant qu’officier gradé de la Gendarmerie Nationale, au grade de « Lieutenant-Colonel » de la réserve opérationnelle à 26 ans seulement! Un grade d’officier supérieur conférant un pouvoir de commandement à 26 ans, dans un corps où l’évolution est lente et se fait, pour les officiers, à concurrence de leurs engagements.

Auparavant, il s’est distingué pour être un garde du corps improvisé du parti socialiste et du mouvement En-Marche, où il accompagnait le candidat Macron dans tous ses déplacements, sous le poste de conseiller sécurité…

Sa formation et sa qualification en sécurité? Elles sont des plus succinctes:

  • passage de quelques semaines dans une société de sécurité marocaine
  • évocation d’un master en droit (mais lequel?)
  • premier poste au service d’ordre de F.Hollande pendant sa campagne de 2012
  • deuxième poste de responsable de sécurité au service de Martine Aubry
  • une semaine chauffeur d’A.Montebourg, placé par le SPHP. Le Ministre s’en sépara pour faute grave, suite à un comportement délictuel (il aurait voulu commettre un délit de fuite après un accident de voiture en présence du Ministre)
  • troisième poste de responsable de sécurité d’E.Macron pendant sa campagne de 2017.

L’élection obtenue, BENALLA se retrouve propulsé au poste d’Adjoint au chef de cabinet du Président de la République, en qualité de chargé de mission sécurité. Ascension fulgurante, qui va au-delà de ses états de services.

Comportement de A.BENALLA

M. Benalla s’est taillé une réputation de violence et de comportement inapproprié, bien avant d’être titulaire de son poste à la Présidence. Son passé professionnel montre une obsession étonnante pour la violence et la sécurité.

  • L’épisode Montebourg, qualifié par le Ministre de « faute professionnelle d’une première gravité » (source Le Monde) éclaire sur sa capacité à vouloir dissimuler ses erreurs et fuir ses responsabilités;
  • Pendant la campagne présidentielle il malmène régulièrement les journalistes qui le surnomment Rambo (source rtbf);
  • En 2016 il était déjà accusé d’avoir frappé et blessé un manifestant communiste à Bobigny;
  • Pendant la campagne présidentielle il présente des dépenses anormales et des notes de frais abusives. (Source Macron leaks et rtbf);
  • En Mars 2017 il réclame des armes anti-émeute (fusil gomme-cogne, flash-ball, boucliers anti-émeute… Source Macron leaks et rtbf); Il sera rappelé à l’ordre par le Trésorier de En-Marche.
  • Il demandera à deux reprises une autorisation de port d’arme. Alors qu’elle lui est refusée sans débats pendant la campagne électorale par le Ministère de l’Intérieur, elle lui est accordée sans enquête depuis qu’il travaille à la Présidence, par la Préfecture de Police de Paris. (Source Macron leaks et rtbf)

Faits reprochés (et avérés)

L’affaire Benalla se crée le 1er mai, à l’issue d’un épisode qui mérite d’être qualifié de criminel, commis par M. Benalla, qui, sous le couvert d’un brassard de police et d’une apparence de signes de l’autorité, va aller frapper violemment deux manifestants lors d’une manifestation du 1er mai. Des vidéos ont circulé, prises depuis des smartphones, qui montrent un comportement de M. BENALLA qui ne relève d’aucune justification légitime acceptable, et qui sont très explicites.

Par ailleurs les extractions des caméras de vidéo-surveillance ont confirmé l’illicéité de son comportement.

Le fait correctionnel objectif sur lequel la justice aura à instruire, devrait être qualifié de coups et violences volontaires au sens de l’article 222-13 du Code Pénal, délit aggravé par trois circonstances : violences commises dans trois circonstances aggravantes : l’usage abusif de signes de l’autorité, avec des complices ou en réunion, et avec usage d’arme. Le délit fait encourir à son auteur une peine de 7 ans de prison et 150.000 € d’amendes en raison de la triple aggravation des §7, §8 et §10 de l’article 222-13.

Le scandale politique

Au-delà du fait correctionnel objectif soumis à justice, et en défense duquel M. Benalla présente aujourd’hui une défense très inadaptée, se prétendant collaborateur occasionnel du service public de la police en invoquant le droit qu’a tout citoyen d’appréhender un délinquant et de le présenter aux autorités de police – alors précisément que les services de police étaient déjà présents et en train d’intervenir – le scandale politique se crée surtout par le comportement de la hiérarchie de M. BENALLA, qui dépend directement de la Présidence, puis du comportement de certains professionnels des services de police.

Il semblerait que les services de la Présidence auraient très largement couvert M. BENALLA, en prenant à son encontre une sanction particulièrement faible eut égard à la gravité objective des actes commis. En effet, la Présidence a indiqué avoir décidé une mise à pied disciplinaire de 15 jours, et il semble que cette mise à pied n’ai jamais été effective, mais se soit transformée en un changement d’affectation, sans perte de rémunération!

Si les faits sont avérés, il me paraît impossible de ne pas révoquer ce fonctionnaire de la Présidence pour faute grave voire lourde. La violence, le fait correctionnel, ne sont pas des simples erreurs disciplinaires. Ce sont des actes illégaux, volontaires, d’une telle gravité qu’elle doit être considérée comme lourde, excluant tout droit à indemnité. C’est la jurisprudence habituelle qu’on retrouve tant en matière administrative que civile.

Ne pas être choqué par la magnanimité de la sanction revient à demander que la sanction de A.Benalla fasse jurisprudence, au nom du principe d’égalité, et qu’elle permette aux nombreux fonctionnaires ou salariés violents de ne plus être révoqués, mais de ne perdre que 15 jours de salaires… pris sur les congés payés qui plus est!

Or, cette sanction disciplinaire interdit à la Présidence de le sanctionner une seconde fois pour les mêmes faits. Ce qui donne à penser que M. BENALLA, dont le comportement semblait notoirement connu, a bénéficié d’une très forte protection. Au point qu’on doit se demander si la protection dont il a bénéficié ne couvre pas une situation illégale au sein de la Présidence… Comment expliquer autrement qu’on laisse un tel individu monter aussi haut dans la hiérarchie, sans le contrôler, en dépit de nombreuses alertes?

Le premier scandale est donc d’abord la protection dont M. Benalla a bénéficié, avant les faits et après les faits.

Mais depuis le 15 juillet, depuis que les faits ont été divulgués publiquement, l’Etat multiplie les erreurs afin de dissimuler les responsabilités engagées. Toutefois, quatre enquêtes ont été ordonnées : judiciaire, administrative et politique. Il importe donc d’attendre que les auditions des Commissions d’Enquête de l’Assemblée Nationale et du Sénat, l’instruction de la Direction générale des Services, et l’instruction correctionnelle dévoilent la chaîne des responsabilités ainsi que la totalité des faits. En espérant que les fusibles seront suffisamment solides pour que la vérité soit dévoilée.

Hélas, le mal est fait. La Présidence MACRON est déjà entachée, à trois niveaux:

  • au niveau de la Présidence, où la protection de Benalla semble provenir directement du Président Macron;
  • au niveau du Gouvernement, où le Ministre de l’Intérieur a du mal à assumer le défaut de contrôle des équipes de police ou à résister aux ordres de la Présidence, seraient-ils illégaux;
  • au niveau de la Préfecture de Police de Paris, qui a accepté de délivrer un port d’arme à un individu notoirement dangereux, sans enquête, contre l’avis du Ministre de l’Intérieur sortant;

C’est peu de dire que j’ai une triste impression qu’on se moque encore et toujours du vulgus pecus. Comme quoi plus ça change et moins ça change…

2kismokton? Make an educated guess!


 

Comment la Gauche a tué la circulation dans Paris

Comment la Gauche a tué la circulation dans Paris

Après 50 ans bientôt de vie parisienne, je m’autorise une rapide analyse de 50 ans de politique des transports dans Paris. Et je vais vous montrer comment le dogme est dangereux pour la liberté de circulation…

Je suis né en 1968 à Paris. En mai 68. Pendant la pénurie d’essence. Ma tante est venue me voir en vélo à la maternité. C’est de là que je ressens très fortement la nécessité de maintenir une liberté de se déplacer. Le déplacement, le transport, est l’essence de la vie moderne et de la ville moderne !

De 68 à 74, sous le septennat de Pompidou, je vivais près de la place d’Italie, dans le 13ème Ardt, avenue de Choisy. Mes parents me promenaient gaiement chez mes grands-parents à Boulogne-Billancourt, ou porte de St Cloud. Ou encore chez mes cousins préférés, près de Nation. Ou certains week-ends à la campagne à 120 km par l’autoroute du Sud…

Période heureuse. Le métro allait presque partout. Les bus aussi. Les voitures particulières également. On traversait Paris du nord au sud et de l’est à l’ouest en 20 minutes. Sauf autour de la Place de la Concorde comme le disait Joe Dassin et Delanoë (l’autre).

De 74 à 81, j’habitais à proximité de Montparnasse. Giscard Président, la mairie de Paris recréée et confiée à Chirac, on circulait à merveille. A peine si Giscard avait l’idée d’instaurer quelques lignes cyclables en bas des Champs Elysées. Hormis les quelques jours de grève et de manifestations la circulation dans Paris est assez agréable. Le trajet Montparnasse / Nation prenait 15 minutes en moyenne. Le trajet Montparnasse Boulogne idem.

De 81 à 88, Mitterrand 1 président, la mairie de Paris reste à Chirac, qui déclenche des grands travaux de rénovation des principaux axes. Le Bd St Michel restera plusieurs années en travaux… A cette période, hormis ces axes de travaux, et en dehors de certains horaires du Samedi Soir, on traversait Paris en 15/20 minutes.

De 88 à 95, Mitterrand 2, Chirac toujours à la Marie de Paris, les grands travaux continuent. Le Ministère des Finances part du Louvre pour aller à Bercy. Il faut sanctuariser la voie expresse, mais un système de navettes fluviales est mis en place, au cas où.
J’ai commencé à conduire à cette période. Je traversais Paris en 20 minutes montre en main.
Mes amis vivaient à Champigny, à Vincennes, à Créteil, à Neuilly même… j’étais un professionnel de la banlieue parisienne et des voies rapides. On traversait Paris assez facilement. Sauf les jours de grève. Et il y en a eu beaucoup…
Quelques pistes cyclables voyaient le jour. Je traversais Paris en Vélo (Montparnasse / Bastille / Etoile) sans difficulté.

De 95 à 2002, Chirac 1, la mairie de Paris confiée à Tibéri, il ne se passe pas grand-chose. Ni en France ni à Paris.
Les grands axes sont toujours circulants. On peut toujours trouver à se garer sur la voie publique…
Je commençais ma vie professionnelle d’avocat et m’installais à St Germain des Près. Je pouvais me rendre en voiture au Conseil de Prud’hommes (Gare de l’Est), au TGI de Bobigny, à Créteil, à Nanterre et Versailles en 15 minutes en moyenne par les axes de circulation existants, qui étaient très performants à cette époque tant en entrée qu’en sortie de Paris. L’accès aux maisons d’arrêt de Paris et de la région parisienne ne prenait pas plus de 20 minutes de voiture en moyenne.

De 2002 à 2007, Chirac 2, la mairie de Paris tombe aux mains des socialistes et des écolos. Delanoë assume une politique anti-voiture totale, sans mettre en place les moyens de transport collectifs adaptés. On lui doit le tramway des maréchaux, le tramway le plus cher et le plus lent du monde… au point qu’il faut ralentir la circulation routière pour laisser au Tramway un intérêt de déplacement !
Des zones de no-go se mettent en place. Il devient impossible de passer d’un quartier à un autre.

  • Le 14ème devient un quartier expérimental d’exclusion par sens interdits. Impossible d’y rentrer en voiture.
  • Le 19ème devient un quartier d’exclusion par séparateurs. Le Bd Jean Jaurès est coupé en 3 dans la largeur et les voitures sont reléguées sur une seule file, rendant l’entrée et la sortie de paris impossibles !
  • L’axe Montparnasse / Port Royal / Bd de l’Hôpital devient un axe volontairement accidentogène en instaurant des couloirs de bus centraux. Tous les 500 m, les voies de circulation sont modifiées sans aucune prévisibilité ni aucune logique. Les premiers piétons meurent, écrasés par les bus. Les voitures sont reléguées sur une voie de circulation. On ne se déplace donc plus en voiture de Montparnasse à Porte d’Italie !
  • Le service Sytadin donne gratuitement l’état du trafic en temps réel. Il devient mon meilleur ami…

De 2007 à 2012, Sarkozy président, Delanoe 2 à Paris, la situation s’aggrave. Le temps de trajet pour mes principaux lieux d’activité professionnelle augmente considerablement.

  • Les voies de circulation Nation / Porte de Vincennes / Porte de Bagnolet sont coupées par le Tramway et asphyxiées. L’entrée de Paris par la Porte de Bagnolet est rendue illusoire et déviée sur les quais par Bercy / Bastille / Austerlitz.
  • Me rendre à un tribunal banlieue prends entre 20 et 30 minutes. Je ne m’y rends plus dans l’urgence. Je programme mes déplacements. De même pour les visites en prison.
  • J’ai un recours assidue au service Sytadin.

De 2012 à 2017, Hollande président, Hidalgo accède à la Mairie de Paris. Le sort des automobilistes est plié. Il n’existe plus d’axe routier sanctuarisé. On ne peut plus circuler d’un quartier à un autre, ni entrer ou sortir de Paris, à moins d’avoir une escorte policière !

  • Les voies rapides le long des quais sont piétonisées dans le sens Est/Ouest (Rive gauche) et à partir de la Concorde dans le sens Ouest/Est (Rive Droite). Pour le plus grand bonheur des quelques dizaines de piétons et cyclistes qui utilisent cette voie pour y jouer… au détriment des parisiens qui l’empruntaient pour travailler.
  • La place de la République est mise à double sens, et piétonisée dans sa moitié nord. Cela bloque de fait les déplacements Bastille / Gare du Nord ou Châtelet / Buttes Chaumont.
  • La place de la Nation est écrasée et largement piétonisée, les voitures reléguées sur deux files, bloquant l’axe Châtelet / Bastille / Vincennes.
  • Les axes menant aux principaux hôpitaux de Paris sont précarisés, mettant les patients en danger.
  • Enfin, cerise sur le gâteau, le Palais de Justice de Paris est déplacé porte de Clichy, en dehors de tout axe de transport.
  • Waze est devenu mon meilleur ami, même pour des trajets que je connais par coeur!

De 2017 à nos jours, Macron Président, Hidalgo toujours à la Marie de Paris, aggrave la situation en tuant la voie rapide restante (Voie Georges Pompidou) en créant une double piste cycliste en bord de Seine, et reléguant les voitures sur une seule voie.

  • Ma voiture est reléguée au garage, et j’ai recours aux scooters en libre service pour mes déplacements intramuros.
  • Aujourd’hui, le temps de trajet Boulogne / St Germain des Près dépasse 30 minutes. Le temps de trajet St Germain / Nanterre est de l’ordre de 30 minutes. St Germain / Bobigny relève plus des 45 minutes.
  • Je ne traverse plus Paris du Nord au Sud ou d’Est en Ouest. Je choisis mes clients et je refuse les audiences où l’accès voiture est impossible !

Ce n’est que mon témoignage. Mais si vous en partagez au moins une bonne partie, dites le et partagez…

Les leçons politiques d’Avril

Les leçons politiqElyséeues du mois d’avril

21 avril 2002 / 23 avril 2017  – 15 ans d’écart, et les appareils politiques n’ont toujours pas tiré les leçons qui s’imposent. En terme de gestion des crises politiques, d’union et d’image du candidat.

 

Déficit de gestion des crises politiques

Le 21 avril 2002, la gauche est éliminée dès le premier tour, grâce à la concurrence (trahison?) de Christine Taubira. Le Front National entre pour la première foi au 2nd tour d’une élection présidentielle. L’impensable est arrivé. Ce n’est pas tant le FN qui a gagné, que la gauche de gouvernement qui a lamentablement échouée. Même Chirac est très faible dans les résultats.

La Gauche de gouvernement a échoué en 2002 parce qu’elle ne voulait pas mettre un nom sur les violences antisémites qui ont ébranlé la France. Elle a jeté sur ces actions son manteau de dédain, refusant les bons termes, minimisant les faits pour ne pas voir l’origine ethno-sociologique de ces violences : l’antisémitisme islamiste des banlieues!

La Droite de gouvernement n’a pas gagné les élections. C’est le FN qui les a perdu, en raison de son plafond de verre. Moins de 8.000.000 d’électeurs. Pas assez pour gagner. Suffisamment pour blesser la France!

La leçon immédiate du 21 avril 2002 était de mettre un terme à ces divisions mortifères. Le PS organisera sa première « primaire » pour désigner Ségolène Royale en 2007. Un candidat très efficace. Et la Droite désignera son candidat logique, ancien ministre de l’économie, ancien ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy. Le débat fut brutal en 2007, mais il a permis de faire émerger deux champions. Et Ségolène Royale n’a pas perdue. C’est Nicolas Sarkozy qui a gagné, contre tous. Ainsi le veut la démocratie.

La leçon de niveau 2 qu’il fallait pourtant retenir, au-delà des divisions d’appareil, c’est la manière dont les gouvernements traitent la violence et ce qui est ressenti par les français comme un danger. C’est la trop grande distance qui existait en 2002 entre le gouvernement et le peuple. Un comble pour un ancien trotskiste! C’est clairement Lionel Jospin qui a perdu en 2002. Fortement aidé par Martine Aubry et par Christine Taubira… Son aile extrêmophile!!! Pour s’être trop déphasé des préoccupation réelle des français : sécurité, pouvoir d’achat, emploi.

La Gauche de Hollande nous a refait le coup. Elle a gagné face à un Sarkozy usé par 4 années de crises économiques. Mais un président qui n’a pas défailli dans sa démarche: reformer la France et lui permettre de se remettre debout.

La gauche de Hollande s’est très rapidement coupée de sa base, en partant dans une logique institutionnelle ahurissante d’oppression fiscale, et de lutte contre la richesse, là où il fallait lutter contre la pauvreté! Comment peut-on se tromper à ce point?

Absence de projets: La Gauche de Hollande et de Valls a perdu sa réélection faute d’avoir su porter le moindre projet d’envergure. On ne reconstruit pas la France en modifiant à la marge tous les pans de l’économie dans une loi poubelle illisible et incompréhensible. On ne reconstruit pas la France en imposant des modifications du contrat de travail contre les organisations syndicales, en imposant aux français deux mois de blocage anarchique en plein état d’urgence!

Valeurs: La Gauche de Hollande a tourné le dos à toutes ses valeurs; Il n’est que de voir le nombre de ministres de Hollande qui ont été confrontés à des scandales financiers et judiciaires pendant leur exercice, et contraints à démissionner en attendant leur jugement! Comment peut-on défendre une fiscalisation indécente, et revendiquer pour soi la « phobie » administrative, la fraude fiscale, les comptes à l’étranger non-déclarés, bref la fraude fiscale à grande échelle? Comment surtout peut-on, de gauche, consentir à un tel matraquage fiscal ? La Gauche de Hollande ne méritait pas d’être réélue en 2017.

Au-delà de cette cécité aux problèmes économiques, la gauche de Hollande/Ayrault/Hamon/Valls est restée dans la même anosognosie face aux violences communautaristes. Seul Valls a réussi à maintenir un semblant d’autorité dans cette cacophonie de « pas d’amalgame »… Qui peut croire sérieusement que l’origine ethno-sociologique des nouveaux criminels qui ont endeuillé la France n’est pas un fait politique qu’il faut prendre en considération? Qui peut décemment penser pouvoir dissimuler l’origine sociale de ces terroristes, allant jusqu’à cacher leur nom pour éviter de désigner trop vite leur communauté? Ce refus de voir la réalité relève de la même logique qu’en 2002. Lionel JOSPIN n’a pas voulu voir la vague d’antisémitisme d’origine communautariste musulmane. Il a au contraire incité à la monté du mouvement des « indigènes » et au phénomène de repentance anticolonialiste, attisant le communautarisme.

François HOLLANDE a commis la même erreur, fortement aidé par l’idéologiste Taubira à la justice, qui a refusé de sanctionner la violence, et prôné la liberté pour les criminels. Sans comprendre que la France a besoin d’un sentiment de sécurité, avant même que la Justice passe!

Avoir ainsi favorisé le délinquant, et très souvent le délinquant communautaire, contre la population française ne pouvait avoir qu’une seule conséquence prévisible : la monté des extrêmes, ou l’extrémisation des populations sensibles. C’est comme celà que l’ensemble des mouvements d’extrême-gauche s’est trouvée noyauté par l’extrême-droite, et qu’on a refait le lit du Font National.

La Gauche n’a rien compris. Au moins pensait-on, la Droite avait compris le problème. Que nenni. La guerre des chefs a eu lieu pendant 4 ans. Pour aboutir à l’organisation d’une « primaire de droite et du centre » dont on a vu les conséquences! Ce ne fut pas le meilleur. Ce fut le moins pire!

Ballotage entre l’ancien premier ministre repris de justice repenti, le président sorti poursuivi par la justice, et le sourcilleux au passé judiciaire vierge. Vierge mais pas farouche, comme l’a montré la suite. Son comportement vénal a été une réelle problématique, pour la Droite, pour la Présidentielle et pour la France entière en définitive.

Comment l’appareil électoral de la Droite a t’elle pu laisser F.FIllon se présenter alors même que son discours devenait inaudible? Sans préjuger de sa responsabilité pénale, qui n’apparait pas nécessairement engagée, il était évident que son comportement, sa manière de se défendre, les faits eux-même plaidaient contre lui. Qu’il parvienne à recueillir 20% des suffrages est déjà un miracle. Il a su maintenir son noyau le plus soudé. Mais il ne pouvait plus convaincre.

La femme de César ne doit pas être soupçonnée. C’est une constante depuis la création de la démocratie. Il aurait fallu se séparer de F.Fillon avant le dépôt de sa candidature officielle et présenter un candidat vierge.

Leçons du 23 avril 2017

Quelles leçons tirer du 23 avril 2017? J’en vois deux:

La première, c’est la nécessaire honorabilité du candidat: Celà va de soit dans toutes les autres professions. Mais visiblement pas en politique. Si les Républicains avaient fait leur travail, ils n’auraient pas pu retenir comme éligible une personne ayant un comportement à risque politique, fut-ce un risque moral.

La deuxième, c’est la transparence économique absolue. Macron n’a jamais été inquiété car tout était transparent. Il n’a jamais eu peur de la moindre révélation.

La troisième, c’est qu’il faut toujours un plan de rechange. Il n’y a pas de honte à prévoir une doublure, un suppléant. Si le rédacteur de la charte des Primaires avait fait son travail il aurait anticipé le risque de voir son candidat empêché.

La dernière, c’est que la société a évolué. On n’accepte plus aujourd’hui les comportements amoraux d’autre foi. On ne peux pas prôner la dureté économique, tout en s’attribuant les largesses de la République. Le statut et la rémunération des hommes politiques sont à revoir en totalité. A défaut, on se coupe de la société française.

La défaite de la Droite du 23 avril n’était pas inéluctable. Les élections présidentielles lui  ont échappé simplement parce qu’elle n’a pas tiré les leçons de l’évolution de la société. Les conséquences de cette faillite politique sont redoutables : après 5 ans inutiles sous Hollande, va s’ouvrir une nouvelle période de 5 ans, pour laquelle aucun programme n’apparaît clairement dessiné. Aucune majorité législative ne se dessine réellement. Le risque est donc d’avoir un Président en opposition avec sa Législature. Une cohabitation institutionnelle de 5 ans? Impensable!

Ariel DAHAN
pour 2kismokton

L’islamo-gauchisme, nouvelle fabrique de tueurs de flics?

L’islamo-gauchisme, nouvelle fabrique de tueurs de flics?

Vue de la Grande Roue des Champs Elysées, illumination.

Vue de la Grande Roue des Champs Elysées, illumination.

Once again! A la veille du premier tour des Présidentielles 2017, ce qui devait arriver est arrivé: un attentat a frappé Paris, à quelques minutes à pied du Palais de l’Elysée, sur « la plus belle avenue du monde » – les Champs-Elysées, avenue archi-surveillée.

Fatalité? Que nenni! Préparation! Mais pas forcément par qui l’on pense. Si l’attentat est revendiqué par Daesh, au nom d’un improbable « Abu Yusuf al-Baljiki » ou « le Belge », le soldat maudit a été formé chez nous, et a été laissé actif par notre propre défaillance:

Qui est ce tueur, dont les autorités ont longuement caché le nom, et qui a été très vite déclaré français par peur des amalgames? Karim Cheurfi (que Dieu efface son nom, ultime punition du terroriste suicidaire) est un assassin d’habitude, perdu pour la société depuis son plus jeune âge.

Né en 1978 en France, il passe sa jeunesse « libre » dans ce cloaque qu’est la ville de Saint-Denis. Ville de haute tradition culturelle gauchiste. Allez y faire un tour. Moi je n’y vais plus!
A 18 ans en 1996, après avoir usé la justice pour mineurs (dont on ne peut obtenir aucune trace), il est rattrapé par la Justice (celle des majeurs), qui lui inflige ses premières condamnations « pour de vrai ».
Depuis 1996, il va effectivement se rattraper. Plus de 20 condamnations pénales en 20 ans! Dont 15 ans de réclusion criminelle! Joli palmarès pour cet enfant de Saint-Denis. Une réussite exemplaire si l’on songe qu’il a passé une dizaine d’année en réclusion criminelle… En fait, plus de 2 condamnations par an… Un vrai champion!

2kismokton!

Au titre de ses meilleurs exploits:

  • En 2001, alors que Jospin et toute sa gauche refuse de voir la monté de la violence religieuse dans les cités, il commet sa première double tentative de meurtre sur la personne d’un policier: au volant d’une voiture volée, (pourquoi s’en faire) il percute volontairement un véhicule, puis, armé d’un revolver, (préméditation du geste : il s’était équipé) il tire sur ses deux occupants : deux frères dont l’un est élève gardien de la paix et porte le brassard police visible sur le bras.
  • Arrêté, et placé en garde à vue, il parvient à prendre l’arme d’un policier, et tire sur lui à trois reprises! Voilà qui en dit long sur son amour du policier, et sa crainte de l’ordre établi…
  • Pour ces trois tentatives de meurtre, il a été condamné à 20 ans de prison, ramenée à 15 ans en 2005 en appel. Merci les juges qui ont si bien compris la psyché de l’individu: Un violeur prends en moyenne 7 ans. Un Braqueur prends en moyenne 9 ans. UN tueur de policier est donc à peine plus dangereux qu’un braqueur ou un violeur. Et c’est pour qui alors la perpétuité?
Arrêté en 2001, et condamné à 15 ans de réclusion criminelle, ne pensez pas qu’il a été libéré en 2016. Il a bénéficié des remises commerciales habituelles pour clients fidèles. Les juges ne connaissent rien à l’arithmétique!
2kismokton!
Condamné avant la loi Dati sur le suivi des criminels violents, il n’est pas astreint à l’obligation de soins ni à la rétention de sûreté.
Merci à Taubira pour sa si bonne gestion de la question de la délinquance. Des ministres qui favorisent les évasions et les récidives, ça n’a sa place qu’en prison ou à la Lanterne! Plus à garder les sots que les sceaux…!
A peine surveillé depuis sa libération, il faisait l’objet d’une enquête antiterroriste depuis le mois de mars. Motif? Avoir publiquement exprimé son intention de tuer des policiers…
Interpellé le 23 février 2017, en raison de l’état d’urgence mais remis en liberté faute de preuves suffisantes (pas de policier encore mort?) il s’équipe d’une arme automatique, de nombreuses armes blanches, et prépare son opération. Visiblement personne n’a pensé à le ficher « S ». Comme dirait Omar Si, « Vous c’est très genti » (c) !
2kismokton!
C’est comme cela qu’il a pu librement, le 20 avril 2017, réitérer à la virgule près son acte de 2001: utilisation d’un véhicule pour aborder un équipage de police, tirer sur eux et s’enfuir en tirant dans la foule.
En définitive, ce Maudit est le résultat de la norme gauchisante.
C’est le pur produit de l' »élite » de Saint-Denis et du 93. Une engeance qui n’a jamais cherché à s’insérer dans la société française, mais strictement à la détruire, par tous ses actes criminels préparés sous le regard bienveillant de parents qui ne comprennent toujours pas la dangerosité de certains propos.
La haine du flic, une logique politique: Son action s’inscrit dans la continuité de ces agressions parfois mortelles de policiers, revendiquées tantôt par Daesh, tantôt par les extrême-gauchistes français dont NPA et les Insoumis sont une belle représentation. Qui incitait à casser du policier? La CGT, Le NPA, Les Insoumis…!
Nourri au jus du permissif de la gauche, et d’une absence totale d’éducation structurante, il n’a subi aucune sanction susceptible de lui permettre de choisir son camp. Jusqu’à sa majorité. Mais même là, jeune majeur, ayant commis trois tentatives de meurtre avec arme à feu sur deux policiers et un civil, il bénéficie d’une mansuétude qui n’est vraiment pas à l’honneur de notre justice.
Qui peut penser réellement que c’est le permissif qui éradiquera ces comportements déviants et anti-sociaux?
2kismokton!
Discours criminel: Pire que tout! Le discours des responsables de cette ultra-gauche sont purement odieux, comme le  rapporte mon confrère Gilles-William Goldnadel dans Figarovox. C’est leur discours qui attise la haine contre l’autorité et les forces de l’ordre. C’est leur discours qui théorise ce besoin de tuer des policiers.
Sans aller affirmer comme il le fait cette « xénophilie » de la France de gauche, il est certain que cette gauche dominante adopte un comportement de plus en plus dangereux.
  • Elle favorise la haine discriminatoire contre les juifs, et minimise ou passe sous silence les actes antisémites,
  • Elle cautionne la haine discriminatoire contre Israël en favorisant les propos criminels de BDS,
  • Elle suscite la haine contre les policiers en organisant des manifestations « anti-flics »,
  • Elle poursuit l’annihilation de la démocratie telle qu’on la connaît, en interdisant les débats d’idée au profit des joutes émotionnelles faussées.

Tirer les leçons du passé. Il est temps de tirer les leçons du passé. La France s’enferme, depuis les années 2000, dans une idéologie du marasme où le délinquant est dé-responsabilisé, et la société culpabilisée. Elle s’enterre dans une idéologie de l’anti-france, où tous les éléments positifs de la France sont retournés contre elle, pour alimenter le besoin de victimisation des oubliés de la croissance et de l’éducation.

En cette veille de vote présidentiel, je pense que c’est précisément le dernier jour pour tirer les leçons, avant que d’autres ne le fassent pour nous. La France a besoin d’un très fort mouvement de rappel des principes essentiels de la vie collective. Ces principes doivent être appliqués avec fermeté. Pour préserver notre Liberté, au nom de notre Egalité, dans la Fraternité. Le programme est déjà tout écrit. il n’est pas la peine de changer de constitution. Juste d’appliquer celle que nous avons! Avec la rigueur de la loi. Sans défaillir.

 

Ariel DAHAN, pour 2kismokton

Attaque terroriste à Orly le 18 mars – Un manqué policier de plus?

Attaque terroriste à Orly le 18 mars – Un manqué policier de plus?

Itinéraires du terroriste du 18 mars 2017 de Garges les Gonesses à Orly

Une matinée incroyable, au sens propre, ce samedi matin! Un attentat commis à Orly Sud, en plein état d’urgence, avec un niveau de réaction des autorités qui semble être en-dessous de la norme.

Chronologie:

7:00 Un repris de justice fiché « J » (droit commun, violence à main armée) se fait contrôler à Stains ou Garges les Gonnesses. Rien d’anormal dans le contexte criminogène du quartier…

7:01 L’individu dégaine son pistolet et tire sur les policiers. Il blesse l’un d’entre eux. Normal. Qui a encore peur des policiers de nos jours ? Même notre hélas président normal préfère donner crédit à un voyou plutôt que de soutenir un policier qui a été arrêté dans l’exercice de sa mission d’interpellation (l’affaire Théo)!

7:03 Le criminel s’enfuit dans sa voiture, A3, Périph. Est, Kremlin Bicêtre, Ivry. Normal. Il ne va pas rester sur place à attendre que ça se passe.

8:00 Le criminel en fuite change de voiture. Il entre dans un bar, menace et Insulte les clients. Normal quand on voit le prix du café-croissant…
Il procède à un Car Jacking. Normal. On se sert sur l’habitant; c’est plus simple.

8:30 Le terroriste en cavale pénètre dans l’aérogare d’Orly Sud. On peut supposer qu’il a laissé sa voiture quelque part. Au parking?? Il est vaguement repéré par une brigade Sentinelle qui trouve son comportement suspect. Tu m’étonnes. Il emporte avec lui un bidon d’essence dans son sac. On se demande bien pourquoi!!!

Il agresse une patrouille de militaires, maîtrise l’un(e) d’entre eux par derrière, et parvient à lui prendre son FAMAS. Normal ???

Des témoins indiquent une période de flottement de 2 à 5 minutes. Normal ?
Il est abattu par les équipiers du militaire pris en otage. Normal

2kismokton???
Si vous avez répondu Normal à une seule de ces lignes, ce n’est pas normal…

En résumé, On peut, en période d’état d’Urgence, tirer sur un policier à 7:00, faire près de 40 km sur des voies expresses sous contrôle vidéo sans être arrêté, pénétrer dans un aéroport sous surveillance militaire, et agresser un militaire pour lui soutirer son arme, tout en emportant du matériel pyrotechnique improvisé, sans être arrêté par aucun service de sécurité !

90 minutes de cavale sur des voies ouvertes au public sans qu’à aucun moment les cibles potentielles n’aient été mises en alerte. Sans qu’à aucun moment on ne ferme les accès autoroutiers.

Il aurait pourtant suffi de :

  • installer un barrage routier sur le périphérique
  • ou installer un barrage routier sur l’A3/A86/A6
  • ou installer un barrage routier à l’entrée des voies d’accès aux aéroports
  • ou faire décoller un hélicoptère de surveillance pour pister le fuyard

Le potentiel de dégâts de cet individu qui était déjà armé au début de sa cavale fait frémir. Mais le plus dangereux c’est encore les commentaires entendus:

  • Certains journalistes se rassurent en évoquant le caractère improvisé de l’attaque. 2kismokton! Qu’eut-ce été si l’attaque avait été prémédité???
  • Certains journalistes se félicitent de la réaction des militaires. Mais si un militaire peut devenir un distributeur d’armes de guerre pour les terroristes, à quoi sert-il? Quelle est sa formation? Comment est sécurisée son arme ?
Enfin, personne n’évoque l’hypothèse de la répétition ? Mais si cette opération « improvisée » avait servi de repère pour une opération de plus grande envergure? Comme après le 11 septembre 2001 lorsque les vols commerciaux ont repris et que le premier terroriste interpellé avait un explosif factice ou incomplet dans le talon de sa chaussure…
La culture de sécurité n’existe plus en France. C’est ce qui est le plus abominable !
Ariel DAHAN
Pour 2kismokton

Pourquoi certains jeunes n’ont plus peur de la Police? Quand l’Etat renonce à sa mission régalienne essentielle!

Source Le Parisien

Voitures de police volontairement incendiées à Viry-Châtillon (c) LeParisien

Pour quelle raison une certaine frange de la population n’a t’elle plus peur de la Police?
Probablement lorsque l’État renonce à sa mission régalienne essentielle!

Violences contre la Police : pas besoin de terroristes!

Renoncement : Une longue succession de signaux de renoncements de l’État à faire appliquer la loi, l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire français a abouti à une situation telle que les policiers ne sont plus craints dans la rue, et sont même devenus les cibles des émeutiers ou, des voyous ou des malfrats. Avant même d’être la cible des terroristes, dont nous n’avons nul besoin en France pour intégrer le sentiment d’insécurité!

La dernière des violences à dénoncer, le dernier signal d’absence totale de crainte et de respect envers l’autorité, vient d’être donnée de manière exemplaire à Viry-Châtillon ce samedi 8 octobre 2016.

8 octobre 2016, Viry-Châtillon : Dans cette petite ville de région la première ceinture de la banlieue parisienne, deux patrouilles de police (Deux voitures, un Gardien de la Paix et un Adjoint de Sécurité dans chaque véhicule) surveillent et garantissent la sécurité d’une caméra de vidéo-surveillance installée sur un carrefour meurtrier. Une bande de jeunes délinquants armés de battes de base-ball et de pierres agresse les équipages et les contraint à se réfugier dans leurs véhicules. Puis ces véhicules sont incendiés par des cocktails Molotov (de vrai bombes incendiaires artisanales). 3 policiers seront grièvement blessés! Le drame mortel a été évité par miracle. Un policier est placé en coma artificiel compte tenu de la gravité de ses brûlures!

Comment a-t’on pu en arriver à une telle situation? Un retour en arrière s’impose!

Les policiers agressés surveillent et sécurisent une caméra de vidéo-surveillance qui est régulièrement cassée par les malfrats locaux. La Mairie a remplacé cette caméra à de multiples reprises. Montée en haut d’un mât elle a été régulièrement mise à terre par heurt volontaire d’un véhicule bélier, au point que des plots en béton ont été rajoutés pour protéger le mât!

Il faut donc installer une équipe de 4 policiers pour surveiller une caméra de vidéo-surveillance précisément supposée faire le travail de plusieurs policiers! J’y vois là une situation passablement incongrue!

Plus encore le fait que les policiers, s’ils savaient qu’une action pouvait être menée, n’étaient pas équipés pour une opération de maintien de l’ordre, mais uniquement pour une opération de patrouille.

Plus encore, le fait que ces deux patrouilles ne semblent pas avoir été protégés eux mêmes. Ni même équipés de protections ignifugées. Or, l’attaque intervient moins de 5 mois après l’agression d’une patrouille de à proximité de la place de la République, en marge de la manifestation contre la loi El-Khomery, le 18 mai 2016!

Pire encore, ces faits interviennent alors que l’ensemble des forces de l’ordre sont en état d’alerte en raison du risque d’attentats!

18 mai 2016, Paris : Le 18 mai 2016, une agression similaire intervient. Une bande de 15 agresseurs incendie volontairement une voiture de police qui circule dans les embouteillages à quelques rues de la Place de la Bastille, pendant une des 11 manifestations qui ont permis à la CGT de faire la démonstration de son incapacité à filtrer ses manifestants ou à maîtriser les débordements violents. La voiture est incendiée. Deux policiers ont manqué de périr brûlés. Un policier a hésité à sortir son arme.

Ce précédant qui avait pourtant très fortement choqué la France en mai dernier n’a semble-t’il pas été compris par la hiérarchie, qui n’a pas doté ses équipes de matériel adéquat et qui n’a pas donné des instructions d’usage de leurs armes plus claires.

Et pourtant ce n’est pas la première fois que les policiers sont victimes directes d’agressions. Ainsi en avril 2011, un policier se fait tirer dessus par un malfrat qui s’est emparé de son arme!

16 avril 2011, Train SNCF Gare du Nord : Le 16 Avril 2011, un événement est passé presque inaperçu, dans le tumulte de la campagne présidentielle commençante : l’agression à arme à feu d’un Policier par un malfrat qui lui a volé son arme. Les faits se déroulent dans un train de banlieue Gare du Nord, ou un Gardien de la Paix en civil intervient pour porter secours à un passager de 16 ans agressé et molesté par un groupe de trois individus mineurs armés d’un couteau.

Le Gardien de la Paix a fait usage de son arme à deux reprises en état de légitime défense : un coup de semonce, puis un coup portant qui blesse un des trois agresseurs à l’abdomen. Malgré l’usage de son arme, les agresseurs ne sont pas intimidés. En attendant les renforts, le policier se fait prendre son arme par l’un des deux agresseurs restant, qui lui tire dessus dans le dos! Les renforts arrivent dans les secondes suivantes et arrêtent tout le monde. Ils sont passés en jugement le 23 juin 2015. Jugés devant la Cour d’Assises des Mineurs de Paris, l’agresseur qui a tiré sur le policier comparaissait libre! Est-ce sérieusement acceptable qu’une personne poursuivie pour tentative de meurtre sur un policier puisse comparaître libre?

La vidéo de surveillance intégrée à la rame du train et rediffusée par BFM-TV est éloquente dans sa violence! Elle ne laisse aucune place au doute quand à l’intention de tuer!

Les agresseurs ont été condamnés à :
pour violence aggravée et tentative d’extorsion commise avec une arme.

  • le premier mineur, (16 ans au moment des faits):quatre ans de prison dont dix mois ferme,
  • le majeur (18 ans au moment des faits) : cinq ans de prison dont trois avec sursis.

pour tentative de meurtre sur un policier

  • le dernier, mineur de 16 ans à l’époque, a été condamné à une peine de réclusion criminelle de dix ans pour tentative de meurtre sur le policier.

s Comment peut-on accepter que des mineurs soient à ce point dépourvus de respect de la Police qu’ils n’éprouvent plus aucune peur pour la fonction, ni même de peur face à un policier armé? Comment ce fait-il que ce procès n’ait pas été plus médiatisé? Que la hiérarchie policière ne se soit pas alertée de la multiplication des comportements anormaux des délinquants face aux policiers?

Pas un acte terroriste : Car il ne s’agit pas d’un assassinat terroriste à la Merah ou de ce couple de policiers de Magnanville assassinés le 13 juin dernier. Situations volontaires, politiques, préméditées et imparables. Il ne s’agit pas non-plus de l’agression par un déséquilibré notoire qui retourne l’arme de service d’une gendarme à Cannes. Il s’agit au contraire de réactions spontanées de personnes interpellées par les services de police. Et qui adoptent un comportement totalement anormal eut égard aux circonstances.

Comment accepter que la hiérachie, fonctionnelle ou de tutelle, n’ait pas pris des mesures pour répondre à l’augmentation de la violence subie par les Policiers lors de leurs interventions? Cette violence est pourtant dénoncée par tous les professionnels! Et elle impose dans certains quartiers que l’on procède aux arrestations de jeunes délinquants en mobilisant un nombre anormalement important de policiers en renfort. Dans ces quartiers, une arrestation n’est jamais un acte anodin!

D’où vient l’absence de crainte naturelle des jeunes délinquants face aux Policiers? Tout individu sensé craint naturellement le policier en uniforme, porteur de son arme de service! Il n’y avait, dans un passé proche, que le grand banditisme qui ne craignait pas les policiers. Et encore, y avait-il encore du respect. Mais à présent, plus aucun respect non-plus qu’aucune crainte. Est-ce lié à la formation des policiers? Ont-il perdu leur capacité à se faire respecter? Ou est-ce plutôt lié à l’idée globale de la Police dans la société? Et à l’information développée ad-nauseam par la gauche (et Taubira en fût le plus bel exemple) selon laquelle le délinquant est avant tout un sauvageon qu’on doit sauver de lui-même, plutôt qu’une menace pour la société.

Ces épisodes et ceux que j’ai oublié de citer nous renvoient tous à la question qui doit à présent se poser du périmètre du droit pour un policier de faire usage de son arme. Compte tenu de l’évolution dramatique et galopante des agressions sur policiers, il est urgent qu’on redéfinisse de nouvelles règles d’usage de leurs armes.

 

Ariel DAHAN

Pour 2kismokton.